Investir dans le pouvoir de la nature
Ces dernières années, les décideurs politiques et les investisseurs se sont intéressés de près à la crise traversée par la biodiversité mondiale. Les placements en capital naturel – le stock mondial de ressources naturelles qui se combinent pour produire un flux d’avantages – représentent une innovation passionnante en matière de placement qui peut engendrer une série de répercussions positives et créer des occasions en dehors des silos de placement traditionnels.
De la nature au capital naturel
La nature est, tout simplement, le monde naturel qui nous entoure et comprend les « domaines » vivants (biodiversité des écosystèmes, des espèces et des gènes) et non vivants (terre, sol, eau, air). Le capital naturel fait davantage référence à la fonction de la nature en tant que réserve de richesse (actif) qui confère des avantages (services écosystémiques) et se définit comme les stocks mondiaux d’actifs naturels, qui comprennent les minéraux, le sol, l’air, l’eau et tous les êtres vivants. C’est de ce capital naturel que l’homme tire un large éventail de services indispensables à la vie, souvent appelés services écosystémiques. Le capital naturel donne naissance à des solutions fondées sur la nature, c’est-à-dire des solutions qui s’inspirent et s’appuient sur la nature, qui peuvent représenter des possibilités d’investissement viables permettant de réduire les effets des changements climatiques, de protéger la biodiversité et de renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés. Plus précisément, ces solutions font référence à la gestion durable et à l’utilisation des caractéristiques et des processus fondés sur la nature pour relever les défis socio-environnementaux tels que les changements climatiques et la sécurité alimentaire dans le monde.
Il est important de reconnaître que si le capital naturel est généralement associé à des catégories d’actifs particulières, notamment les placements dans les activités forestières et agricoles durables, la dégradation de la nature concerne toutes les catégories d’actifs, car elles dépendent toutes de la nature et ont toutes une incidence sur elle, même indirectement. En fait, nous sommes d’avis qu’il s’agit d’un risque systémique qui devrait être largement pris en compte dans le cadre de la diligence raisonnable en matière de placement. En effet, de nombreux placements devraient être étudiés du point de vue du capital naturel. Mais il y a une différence entre investir dans le capital naturel et lutter contre la dégradation de la nature : en théorie, on peut investir dans une forêt sans que cela ait une incidence positive, ou au contraire lui être néfaste par une mauvaise gestion. Nous pensons que la puissance des placements en capital naturel suppose que ces derniers soient utilisés de manière à relever les défis mondiaux en matière de développement durable, tels que les changements climatiques, la dégradation de la nature et les inégalités. Et puisque l’idée de capital naturel est plus puissante lorsqu’elle est appliquée de manière plus large, il est également possible d’investir dans la nature indirectement par le biais de catégories d’actif public en misant sur des entreprises dont les revenus sont exposés et l’exploitation durable, et par le biais d’instruments à revenu fixe verts, comme les obligations vertes avec une affectation particulière des fonds à des projets axés sur la biodiversité.
Investir dans le capital naturel pour en tirer une valeur financière et fondamentale
La pandémie nous a fait prendre conscience de la nature comme jamais auparavant, et les gens ont commencé à comprendre que si la dégradation de la nature se poursuit, notre société et notre économie en subiront les conséquences. La conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) qui s’est tenue à Montréal en 2022 et la création du Groupe de travail sur l’information financière relative à la nature (GIFN) ont montré que nous devions faire face aux crises liées aux changements climatiques et à la nature ensemble. Les recommandations du GIFN, s’inscrivant dans la lignée du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques qui constitue la norme en matière de renseignements sur les changements climatiques, indiquent clairement que les investisseurs doivent lutter activement contre la dégradation de la nature et les changements climatiques.
Il est de mieux en mieux compris que l’érosion du capital naturel liée à la perte de biodiversité et à la dégradation de l’environnement crée des risques importants et à long terme pour la société, l’économie et, par conséquent, les institutions financières. Les entreprises, le secteur public et les institutions financières reconnaissent de plus en plus que le déclin généralisé des systèmes naturels érode leur valeur intrinsèque et monétaire, ce qui appelle une réponse sans précédent de la part des entreprises au niveau mondial. Il est largement admis que nous devons agir, et il existe une demande croissante de la part des grands investisseurs institutionnels qui souhaitent avoir une incidence positive sur la biodiversité dans leurs portefeuilles. En outre, les actifs qui ne sont pas conformes à la réglementation en matière environnementale risquent de perdre de la valeur et d’être délaissés. Les investisseurs avisés adoptent une vision à long terme : la biodiversité est un domaine susceptible d’être fortement affecté par la réglementation à l’avenir et l’absence d’approche positive à l’égard de la biodiversité et de la dégradation de la nature pourrait avoir des répercussions considérables sur la valorisation des actifs.
La pérennité des placements en capital naturel
Les autorités de réglementation du monde entier appliquant des directives de durabilité plus sévères, les placements en actifs réels se sont imposés comme un outil viable pour créer une société neutre en carbone, favorisant la nature et plus équitable, qu’il s’agisse d’investir dans des bâtiments sains, l’énergie renouvelable, l’agriculture durable ou encore les forêts. En outre, leurs données fondamentales solides à long terme reposent sur la satisfaction des besoins humains fondamentaux – en aliments, en fourrage, en carburant, en fibres et en abri – qui devraient tous augmenter parallèlement à la croissance de la population et des revenus.
Des terres arables limitées pour nourrir une population croissante et répondre à une demande plus forte
Les données détaillées et précises constituent toujours un obstacle majeur pour les investisseurs, et les nouvelles lignes directrices du GIFN faciliteront l’évaluation intégrée et la publication de rapports relatifs à la nature par les entreprises, tout comme pour les questions liées au climat. Nous pensons que la publication de ces recommandations aura une incidence majeure sur le marché.
Le capital naturel mérite l’intérêt des investisseurs
Les données fondamentales solides de la demande et le potentiel de diversification, parallèlement à des rendements qui ont constamment offert une protection contre l’inflation, ont longtemps suscité de l’intérêt pour les terrains forestiers et les terres agricoles à titre de placements traditionnels en capital naturel. Les crédits carbone de haute qualité constituent désormais une réserve de valeur de plus en plus importante, tandis que les pratiques de gestion durable qui soutiennent la biodiversité, préservent l’eau, et génèrent des avantages climatiques offrent aux investisseurs de nouvelles occasions d’accroître la diversification, le rendement et la rentabilité tout en respectant leurs engagements envers le climat et la nature.
La longue histoire de faible volatilité et de rendements ajustés au risque attrayants des terrains forestiers et des terres agricoles
Rendement historique et écart-type aux États-Unis, 1998-2022 (%/an)
Cette tendance vers les solutions fondées sur la nature représente une évolution des objectifs de placement qui combine une occasion de placement financier existante avec une action concrète visant à lutter contre les changements climatiques et la dégradation de la nature. Et en tant que premier gestionnaire d’actifs de capital naturel au monde, nous sommes en mesure d’offrir aux investisseurs la possibilité de combler ces deux besoins en gérant nos actifs existants en réponse à cette demande. Par exemple, nous donnons la priorité à la séquestration du carbone plutôt qu’à la production de bois d’œuvre dans nos forêts gérées de manière durable. Ainsi, que la priorité actuelle des investisseurs soit financière ou axée sur les répercussions, les actifs de capital naturel peuvent être gérés de manière à fournir un éventail d’options pour répondre aux besoins des investisseurs. Ces solutions fondées sur la nature sont un moteur essentiel de la tendance qui confère à une catégorie d’actif « traditionnelle » telle que les terrains forestiers de nouvelles options et une flexibilité prête à l’emploi, renforcée par les obligations croissantes des investisseurs en matière de changements climatiques et de dégradation de la nature.
Une gestion de la nature aussi complexe que la nature elle-même
La spécialisation dans ce domaine est un enjeu fondamental, car la nature est complexe et difficile à gérer. L’expertise est essentielle, tant pour la gestion du placement que pour la compréhension de l’actif lui-même, en raison de la complexité et de la variabilité inhérentes aux actifs de capital naturel. Par exemple, grâce à nos décennies d’expérience en matière de gestion durable des actifs de capital naturel, nous avons une connaissance approfondie de l’agriculture régénératrice, mais la variabilité des données disponibles pour mesurer le carbone stocké dans les sols est encore bien inférieure à celle des données disponibles pour les terrains forestiers. Cette dichotomie représente un défi, même pour les gestionnaires chevronnés. Mais nous pouvons au moins mesurer le carbone – la biodiversité est encore plus difficile à quantifier. La nature n’est pas seulement très complexe, elle est aussi très locale, de sorte que ses dépendances et ses effets peuvent être très différents d’un endroit à l’autre, ce qui empêche l’adoption d’une approche unique pour mesurer la nature. Il n’existe pas de mesure unique de la biodiversité, quel que soit le contexte. L’autre défi consiste donc à pouvoir quantifier, mesurer et gérer le capital naturel. La comptabilisation du capital naturel cherche à résoudre ce problème en produisant un bilan et un état des résultats montrant la valeur des éléments de la nature – tels que l’eau, le sol et l’abondance des espèces – qui peut être traduite dans de nombreux cas en valeur monétaire. Du point de vue des marchés publics, les investisseurs s’appuient sur les divulgations faites par les entreprises et auront besoin d’une plus grande transparence de la part des émetteurs, grâce à des cadres d’établissement de rapports tels que le GIFN, afin de mieux quantifier les risques liés à la dégradation de la nature et de comprendre leurs conséquences financières. Une meilleure disponibilité des données peut être encouragée par une mobilisation collaborative directe avec les émetteurs, les autres investisseurs, les autorités de réglementation et les ONG. Par exemple, en intervenant auprès des décideurs politiques, nous pouvons orienter les flux financiers vers des solutions fondées sur la nature et une réglementation qui limite les effets néfastes sur la nature.
Créer des produits de comptabilisation du capital naturel
S’attaquer aux obstacles au progrès
Une action politique et réglementaire conforme aux objectifs définis par le Cadre mondial de la biodiversité adopté à la COP15 est nécessaire pour donner aux entités financières et aux sociétés une raison économique pour soutenir les objectifs du cadre. Ces objectifs et cibles historiques jettent les bases d’une mobilisation adéquate des marchés financiers à grande échelle afin d’arrêter et de renverser la dégradation de la nature. La réglementation a déjà une incidence sur les sociétés émettrices : les développements de la politique européenne tels que le règlement de l’UE sur les produits « zéro déforestation » ainsi que la directive de l’UE sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises exigeront des émetteurs qu’ils fassent preuve d’une plus grande transparence et d’un contrôle préalable à l’égard des effets de leurs activités et de leurs produits sur la nature. L’un des principaux défis consiste à concevoir une réglementation qui encourage financièrement les actions positives pour la nature, faute de quoi les réserves de capitaux prêts à investir resteront limitées. Toutefois, nous pensons que la réglementation et les rapports relatifs à la nature suivront à un rythme accéléré l’orientation des cinq dernières années en matière de réduction des émissions de carbone.
« Plus l’accès aux données sera large, plus l’analyse de rentabilité sera intéressante. »
Le principal obstacle au développement des placements en capital naturel réside probablement dans leur nature à long terme et la nécessité d’un placement initial important. L’illiquidité, les flux d’opérations et l’échelle représentent les obstacles les plus fréquents à l’exploitation du potentiel des placements en capital naturel. Et bien que la nature soit de plus en plus intégrée dans les divulgations obligatoires et la réglementation, il reste extrêmement difficile de recueillir des données sur la nature et la biodiversité. Il sera essentiel de trouver des moyens de mesurer la nature et de produire des ensembles de données plus cohérents pour permettre aux placements en capital naturel de décoller. Le GIFN et la possibilité de disposer d’un ensemble de mesures, d’objectifs et de renseignements sur les interdépendances, les répercussions et les risques importants liés à la nature sont à cet égard des éléments clés pour développer les placements en capital naturel. Grâce à une divulgation cohérente, il sera beaucoup plus facile de mesurer le rendement de la gestion du capital naturel au fil du temps : plus l’accès aux données sera large, plus l’analyse de rentabilité sera intéressante.
Renseignements importants
Les placements comportent des risques, y compris un risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’effet d’événements liés aux sociétés, aux secteurs et à l’économie, à la politique, à la réglementation et aux marchés. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements sur les marchés émergents. Le risque de change est le risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.
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