Épisode 95 : Peut-on comparer les placements à un conte de fées? Votre portefeuille est-il constitué pour connaître une fin heureuse? (Partie 2)

Cette communication ne constitue ni une invitation à investir dans le Fonds de placement d’actifs réels Manuvie (le « Fonds »), ni un placement public des titres du Fonds et ne doit, en aucune circonstance, être interprétée comme telle. Les parts du Fonds sont offertes aux termes la notice d’offre confidentielle uniquement aux investisseurs qualifiés qui répondent aux critères d’admissibilité applicables dans certains territoires de compétence du Canada. Elles ne peuvent être vendues au grand public au Canada. La notice d’offre contient des renseignements importants sur les objectifs de placement, les stratégies, les restrictions, les risques, les frais, les limites de rachat et la liquidité du Fonds, entre autres sujets d’intérêt. Rien ne garantit que les objectifs de placement établis pour le Fonds seront atteints. Les demandes de souscription ne seront prises en compte que selon les modalités énoncées dans la notice d’offre confidentielle, dont on peut obtenir un exemplaire par notre intermédiaire. Avant de décider de souscrire des parts, les investisseurs admissibles doivent lire attentivement la notice d’offre confidentielle et tenir compte des risques importants que peuvent comporter les placements alternatifs. Le Fonds n’est pas garanti, sa valeur peut fluctuer fréquemment et le rendement passé n’est pas garant du rendement futur.

Les opinions exprimées sont celles de Gestion de placements Manuvie à la date de leur publication et elles pourraient changer en fonction de la conjoncture du marché et d’autres conditions. Bien que les renseignements et analyses présentés dans le présent document aient été compilés ou formulés à l’aide de sources jugées fiables, Gestion de placements Manuvie ne fait aucune déclaration quant à leur précision, à leur exactitude, à leur utilité ou à leur exhaustivité, et n’accepte aucune responsabilité pour toute perte découlant de l’utilisation du présent document ou des renseignements et analyses qu’il contient. Gestion de placements Manuvie n’est nullement tenue de mettre à jour ces renseignements. Ni Gestion de placements Manuvie, ni ses sociétés affiliées, ni leurs administrateurs, dirigeants et employés n’assument de responsabilité pour quelque perte ou dommage direct ou indirect, ou quelque autre conséquence que pourrait subir quiconque agit sur la foi des renseignements contenus au présent document.

Tous les aperçus et commentaires sont de nature générale et ponctuelle. Quoiqu’utiles, ces aperçus ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste en fiscalité, en placement ou en droit. Il est recommandé aux clients de consulter un professionnel qui évaluera leur situation personnelle. Ni Manuvie, ni Gestion de placements Manuvie limitée, ni Gestion de placements Manuvie, ni leurs sociétés affiliées et représentants ne fournissent de conseils dans le domaine de la fiscalité, des placements ou du droit. Les rendements passés ne garantissent pas les résultats futurs. Ce document a été préparé à titre indicatif seulement et ne constitue ni une offre ni une invitation faite à quiconque, par Gestion de placements Manuvie ou en son nom, à acheter ou à vendre un titre, non plus qu’il indique une intention d’effectuer une opération dans un fonds ou un compte géré par Gestion de placements Manuvie. Aucune stratégie de placement ni aucune technique de gestion des risques ne peut garantir le rendement ni éliminer les risques, peu importe la conjoncture du marché. À moins d’indication contraire, toutes les données proviennent de Gestion de placements Manuvie.

Manuvie, Gestion de placements Manuvie, le M stylisé et Gestion de placements Manuvie & M stylisé sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers et sont utilisées par elle, ainsi que par ses sociétés affiliées sous licence.

3652323

Kevin Headland :

Les commentaires sont fournis à titre d'information générale uniquement. Les clients doivent demander l'avis d'un professionnel pour leur situation particulière.

Macan Nia :

En gros, qu'est-ce que c'est ? Michael Scott, c'est le patron. Il sort de son bureau et il y a toute cette agitation et il crie. "C'est en train d'arriver. C'est en train de se passer." Et c'est ce que j'ai ressenti ce matin. C'est en train de se produire. La Banque du Canada a baissé ses taux.

Dans cet épisode d'Investments Unplugged, nous poursuivons notre discussion sur notre leadership éclairé et nous établissons des comparaisons entre les fables classiques pour enfants et l'investissement. Dans la première partie, nous avons discuté des similitudes entre la fable Boucle d'or et les trois ours et le contexte macroéconomique mondial actuel, tout en comparant les enseignements de la fable Les fourmis et la sauterelle et nos perspectives en matière d'actions.

Dans cet épisode, nous comparons les leçons tirées des Trois Petits Cochons et les perspectives pour les obligations à l'avenir. Enfin, nous nous intéressons aux banques centrales mondiales qui entament leurs cycles d'assouplissement et nous nous demandons si nous pouvons établir des similitudes avec la fable "L'oie qui a pondu un œuf d'or". En fin de compte, les contes de fées ne sont que des histoires, mais c'est le sens de ces histoires qui importe. Les leçons qu'ils contiennent peuvent être appliquées de multiples façons et ne sont pas réservées aux enfants. Nous pensons que ces leçons peuvent également s'appliquer aux investissements. Nous espérons que ces contes de fées vous aideront à trouver la voie du bonheur en matière d'investissement. Écoutez la suite. C'est l'émission Investments Unplugged.

Bienvenue dans la deuxième partie de l'émission Investments Unplugged intitulée Happily-ever-after. Je m'appelle Macan Nia, co-stratège en chef des investissements. Je pense que je devrais me présenter et me joindre à vous...

Kevin Headland :

Vous n'avez pas besoin d'être présenté.

Macan Nia :

J'ai rejoint ici mon partenaire dans le crime, Kevin Headland.

Kevin Headland :

C'est un bon début.

Macan Nia :

C'est fantastique.

Kevin Headland :

C'est l'un de ces jours, l'un de ces jours.

Macan Nia :

C'est vraiment l'une de ces journées. Alors Kev, continuons la discussion. Pour ceux qui écoutent cet épisode et qui n'ont pas eu l'occasion d'écouter le précédent, en quelques mots, nous avons rattaché les fables enfantines et les leçons qui en découlent aux principes d'investissement d'aujourd'hui. Dans la première partie, nous avons donc parlé de l'environnement économique mondial. Nous avons également parlé de la dynamique des actions. Nous avons associé des fables à ce sujet. Puis les fables ont été... Oh mon Dieu, il n'y en a plus. Je n'ai rien trouvé pour la partie macro.

Kevin Headland :

Boucle d'or et les trois ours.

Macan Nia :

Boucle d'or et les trois ours.

Kevin Headland :

L'économie de la Boucle d'or.

Macan Nia :

Pour une raison que j'ignore, je n'avais qu'une idée en tête : le porridge. Et pour la deuxième partie, c'était essentiellement La fourmi et la sauterelle. Pour la deuxième partie, nous allons parler des obligations. La fable que nous allons rattacher à celle-ci est Les trois petits cochons et Kev, vous en parlerez dans un instant. La dernière partie portera sur la nourriture et je ferai des comparaisons avec L'oie qui a pondu un œuf d'or. Commençons, Kev. Parlons de la toile de fond des obligations. Au moment de l'enregistrement, nous sommes le 5 juin, et à ma grande joie en tant que propriétaire d'une hypothèque à taux variable, la Banque du Canada a finalement commencé à réduire les taux d'intérêt. Ce matin, elle a réduit les taux d'intérêt de cinq à quatre et trois quarts, et nous pourrions en parler dans un instant, mais cela s'inscrit dans la toile de fond, Kev, du thème des obligations. Nous attendons, depuis au moins un an, que ces baisses se matérialisent, et vous et moi plaisantions ce matin.

Cela me rappelle un épisode de The Office. Et pour ceux qui ont suivi The Office ou pour beaucoup d'entre vous, vous savez de quel épisode je parle. En gros, Michael Scott, le patron, sort de son bureau et il y a tout ce remue-ménage. Et il crie : "C'est en train d'arriver. C'est en train de se passer." Et c'est un incendie. Mais tout le monde s'agite. Ils attendaient cela parce que je pense qu'ils avaient mis en place des procédures en cas d'incendie. Et il a dit : "Tout le monde sort, c'est en train de se passer." Et c'est ce qu'on a ressenti ce matin, Kev. C'est en train d'arriver. La Banque du Canada a baissé ses taux. Ce que nous avions tous prévu pour la majeure partie de l'année dernière, à savoir que ces baisses se produiraient probablement, a commencé à se concrétiser. Je pense donc que c'est un bon prélude à la conversation sur les obligations.

Kevin Headland :

Oui, bien sûr. Et c'est amusant que vous disiez que vous êtes si heureux qu'un quart de point, ce sera à peine un petit saut dans votre hypothèque globale, mais au moins, les taux n'augmentent pas. Au moins, nous commençons à réduire les taux. Il y a peut-être un peu de lumière au bout du tunnel. En fait, il s'est écoulé presque une année entière, la dernière fois qu'ils ont cessé d'augmenter les taux, c'était il y a un an, en juillet. Il s'est donc écoulé presque une année entière entre la dernière hausse des taux et la première baisse des taux. Mais en termes de fixation globale du paysage, les obligations, nous parlons d'obligations, les obligations d'opportunité, depuis le début de l'année 2023. L'année 2022 a été terrible et il a fallu du temps pour que cette théorie commence à se concrétiser. Environ 10 mois. Ce n'est qu'au cours des deux derniers mois de l'année 2023 que l'opportunité obligataire a vraiment commencé à se matérialiser en termes de performance. Et en termes de conte de fées, cela m'a fait penser aux Trois Petits Cochons.

Et bien sûr, Les trois petits cochons sont trois petits frères qui sont des cochons. Ils essaient de construire des maisons pour se protéger du grand méchant loup qui essaie de les renverser et de les manger. Bien sûr, nous avons parlé du fait que les contes de fées sont en fait très sombres lorsque l'on retire les couches et que l'on se rend compte que ce ne sont pas des histoires pour enfants, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, le premier cochon construit sa maison avec de la paille. C'est facile et rapide. Bien sûr, elle s'effondre très facilement. Le deuxième cochon construit sa maison avec des bâtons ou du bois. C'est un peu mieux, mais elle s'envole quand même. Enfin, le dernier cochon prend son temps et construit sa maison en briques. Je pense qu'il s'agit vraiment, ou plutôt qu'il faut se poser la question, de savoir quelle est la solidité de votre maison à revenu fixe. Je pense qu'il est essentiel, à l'heure actuelle, de s'assurer que la partie fixe de votre portefeuille résiste à l'épreuve du temps et qu'elle est bien construite.

Maintenant, il faut aussi faire preuve de flexibilité. La clé, c'est la flexibilité, car nous avons parlé des trois phases des titres à revenu fixe. La première phase est celle de l'écrêtage des coupons, qui consiste à tirer parti de l'opportunité de rendement qui existe. Toujours très positif. Elle existe toujours. La deuxième phase est celle où la durée est votre amie. Lorsque l'économie commence à s'affaiblir et que les banques centrales commencent à réduire leurs taux, la partie longue de la courbe des taux a tendance à baisser et c'est à ce moment-là que le calcul de la duration est vraiment en votre faveur. La troisième phase consiste à prendre des risques. Lorsque la capitulation est maximale, lorsque l'économie est susceptible d'entrer en récession ou de gagner en récession, en fin de cycle, les spreads élevés s'élargissent, ce qui signifie que les prix chutent et que vous voulez tirer parti de cette valorisation attrayante et des aspects plus risqués du marché. Il en va de même pour les actions. Nous avons dit que nous étions en train de passer de la phase 1 à la phase 2.

Il semble cependant que cette fois-ci, sans dire que c'est différent, c'est juste que ce n'est pas aussi linéaire. L'étape de la phase 1 à la phase 2. Il y a encore beaucoup d'opportunités dans la première phase. Il y en a même dans la phase trois, où certaines obligations à haut rendement restent intéressantes. Mais nous voulons faire preuve de diligence, rechercher le crédit approprié, comprendre les opportunités qui se présentent et ne pas prendre de risques excessifs. Cette flexibilité est essentielle en ce moment, car il y a une abondance d'opportunités et de revenus fixes. Nous voulons simplement nous assurer que nous construisons notre maison en briques plutôt qu'en pierres. Nous avons parlé de la baisse des taux de la Banque du Canada. La BCE va probablement réduire ses taux demain, le 6 juin, pour la première fois. Ainsi, dans les pays développés, la Fed est presque devenue la seule à ne pas réduire ses taux. Bien sûr, la Banque d'Angleterre n'a pas encore réduit ses taux, mais elle en est probablement proche. Il semble donc que la Fed soit la seule à pouvoir encore réduire ses taux.

Macan Nia :

Oui, je pense que Kev, lorsque nous regardons le diagramme 2, il n'est pas sincère. Pour ceux qui l'ont vu, c'est essentiellement une flèche, les trois différentes phases, et il y a un point qui se trouve entre la phase un et la phase deux. Et je pense que c'est un peu, je pense que nous devons mettre à jour ce Kev dans le sens où il n'est pas sincère. Cela suppose que la croissance mondiale est synchronisée. Or, nous savons que ce n'est pas le cas, comme vous l'avez mentionné. Nous savons que la Banque du Canada a déjà commencé à réduire ses taux. Comme vous l'avez dit, la BCE va probablement réduire ses taux lors de sa prochaine réunion. Et si je devais mettre à jour ce point, je pense que le point qui se trouve entre la première et la deuxième phase correspond aux États-Unis. En revanche, s'il y avait un point canadien ou un point européen, ils seraient en fait plus proches de la phase 2, où il faudrait augmenter la duration, ce qui serait peut-être souhaitable aux États-Unis. Mais dans le monde entier, nous approchons clairement de la phase deux, certaines économies étant déjà dans cette phase.

Cela aura des conséquences sur la politique de la banque centrale. Cela aura des implications pour le CAD USC. Cela aura des conséquences, surtout, peut-être pas surtout, mais dans le contexte de cette discussion, sur les obligations. Et nous attendons tous que cette thèse obligataire se concrétise. Pour beaucoup d'entre nous, la toile de fond était logique, mais elle ne se concrétisait pas par des réductions. Il semble que cette patience soit enfin récompensée. La question suivante était, et sera, parce que nous ne sommes jamais heureux en tant qu'investisseurs. D'accord, nous en avons une au Canada, quand sera la prochaine et combien d'autres d'ici la fin de l'année ? Je pense que c'est là que les investisseurs doivent modérer leurs attentes. Il est peu probable qu'il s'agisse d'un cycle typique d'assouplissement des taux d'intérêt. Je pense qu'il y aura beaucoup d'attentisme et de dépendance à l'égard des données. Les autorités veulent s'assurer que l'inflation ne ré-accélère pas. Comme nous le disons toujours aux investisseurs, modérez vos attentes.

Kevin Headland :

Eh bien, pour en revenir aux attentes, je pense que Tiff Macklem a eu la meilleure phrase lors de la conférence de presse. Je pense que Tiff Macklem a eu la meilleure phrase lors de la conférence de presse. Il a dit : "Profitons-en un instant." Et j'ai ri quand il l'a dit. C'était tellement drôle, à l'improviste, alors que les gens demandaient : "Quand est le prochain ? Quel est votre plan pour juillet ? Qu'est-ce qui se passe en septembre ?" Et il a répondu : "Bon, calmez-vous. Profitons de cette première coupe et nous verrons ce qui se passera plus tard." Comme vous l'avez dit, il y a encore beaucoup d'informations à venir. Les données sur le PIB, le chômage et l'inflation. Nous ne voulons pas mettre la charrue avant les bœufs. L'autre chose qui est vraiment intéressante, comme vous l'avez dit également, c'est la notion de différences entre les économies mondiales sur une base relative. Nous en sommes maintenant à plus de 25 % des banques centrales du monde ayant une perspective de PIB qui ont déjà commencé à réduire leurs taux.

C'est donc important. Nous assistons déjà à des réductions de taux. Ainsi, même une partie de la dynamique de la durée fonctionne déjà dans d'autres régions du monde. Encore une fois, cela nous ramène à l'un des mots clés que j'ai mentionnés plus tôt, à savoir la flexibilité. Je pense que lorsque nous construisons des portefeuilles dans l'environnement actuel, la flexibilité, en particulier dans le domaine des titres à revenu fixe, est essentielle. Et je pense que nous voulons être en mesure d'avoir le plus grand bac à sable possible, en nous assurant que nous pouvons vraiment actionner ces leviers pour essayer de maximiser leur rendement et de maximiser nos revenus. Nous restons évidemment conscients des risques. Nous essayons toujours de gérer la volatilité à la baisse par rapport aux actions. Mais l'idée d'un revenu fixe est toujours un bon élément du portefeuille. C'est toujours une base solide pour un portefeuille. Il s'agit toujours d'une fondation construite à partir d'une brique. Et je pense qu'il est important de réaliser que 2022 était une aberration. Les titres à revenu fixe ne sont pas morts. Le 64e portefeuille n'est pas mort. Peut-être qu'il se transforme, qu'il change, mais il y a toujours une place pour ce type d'actifs dans un portefeuille et il est important de ne pas l'oublier.

Macan Nia :

Oui, c'est drôle que vous disiez cela. Il y a un tas de choses qui circulent sur Internet depuis la décision d'aujourd'hui. La plus drôle, pour moi en tout cas, c'est une photo d'un concert et la tête de Tiff Macklem a été superposée à la personne qui signe l'autographe. Et le gars qui signe un autographe, dans cet exemple, je pense que c'est un bébé. Il y a des gens qui ont le comportement typique d'une rock star et qui signent des choses. Mais la tête de Tiff Macklem est superposée à ce corps et tout ce que l'image dit, c'est que Tiff a salué les investisseurs en copropriété après son annonce. J'ai trouvé cela très drôle. Mais je pense qu'il faut aussi tempérer les attentes quant à l'impact de cette annonce sur le marché immobilier canadien et sur le dollar canadien. Il ne s'agit que d'une réduction. Elle ne va pas réaccélérer le marché immobilier canadien. Elle ne va pas réintroduire de nouveaux acheteurs sur le marché.

Donc, pour ceux qui s'attendent à ce que cela ait un impact important ou quelconque, c'est probablement moins probable. Maintenant, si nous sommes à la fin de l'année et que nous avons quatre coupes, alors nous aurons une conversation. Mais pour l'instant, modérons nos attentes en termes d'impact. Et vous avez remarqué l'impact sur le dollar canadien aujourd'hui. Cela a été très bien télégraphié, très bien orchestré, puisque le CAD USD, du point de vue des mouvements de prix quotidiens, est en fait inférieur à ce qu'il a été historiquement au cours des deux dernières années. C'était donc très bien télégraphié. C'est pourquoi je pense, Kev, que ces investisseurs voulaient savoir ce qui allait suivre. Beaucoup ne pensaient pas que nous aurions une réduction en juin-juillet. Maintenant, c'est passionnant. Cela dépend donc des données. Nous serons très attentifs. Et je vous passe la parole, Kev, pour une dernière réflexion sur les obligations.

Kevin Headland :

Oui, pensez à Internet et à certains mèmes et je m'attends à voir celui, avez-vous vu celui où l'on voit un groupe de personnes dans un bar qui regardent un grand écran de télévision et où il se passe quelque chose et où ils applaudissent tous comme des fous ? Je pourrais tout à fait voir cela, l'un des mèmes que je verrai bientôt sur Internet avec l'annonce qui arrive et tout le monde qui applaudit.

Macan Nia :

Eh bien, notre groupe, nous avons un groupe, c'est moi, toi, Francis, Erica, Dom. On a un grand groupe. Hugo,

Kevin Headland :

Hugo. Hugo.

Macan Nia :

Alex Grecedo, et je ne fais que citer tout le monde. Mais nous avions une discussion du genre "Oh mon Dieu, la décision de la Banque du Canada est dans 15 minutes". Et je peux dire que ceux qui avaient des hypothèques à taux variable étaient beaucoup plus intéressés. Et quand la décision a été prise, tout le monde a dit : "Oui." Applaudissements.

Kevin Headland :

Je pense qu'il est agréable de voir que nous sommes enfin sur la bonne voie. Nous avons connu des hausses de taux qui ont été retardées. Puis nous avons finalement obtenu des hausses de taux et nous sommes excités parce que nous en avons besoin pour calmer l'inflation. Ensuite, les hausses de taux sont plus longues et plus élevées que ce que beaucoup attendaient des deux côtés de la frontière. Enfin, nous nous sommes mis à l'écart et nous avons fait une pause : quand allons-nous atteindre un niveau où nous allons simplement commencer à réduire les taux ? Et là encore, nous y sommes enfin. C'est donc un peu un soupir de soulagement, si l'on peut dire. Mais la clé est de tempérer les attentes, comme vous l'avez dit. Je pense que c'est très important. Mais le chemin vers l'opportunité obligataire semble encore meilleur maintenant que nous commençons à voir la lumière au bout du tunnel, pour le mouvement de baisse des rendements, ce qui signifie une hausse des prix pour de nombreux instruments de fixation.

Macan Nia :

C'est un bon endroit pour faire la transition, Kev. Le dernier point, mais non le moindre, est la Fed. Les choses ont radicalement changé au cours des six derniers mois. En octobre de l'année dernière, les marchés s'attendaient à deux réductions de la part de la Fed. Du jour au lendemain, le pivot Powell s'est produit, et six réductions ont été prévues. Puis, à l'approche des premiers trimestres de cette année, ces prévisions ont été revues à la baisse. Aujourd'hui, je pense qu'il s'agit d'une, voire de deux réductions. Nous parlions du gouvernement fédéral et de la raison pour laquelle nous y prêtions attention. La fable que nous avons associée à cette question est celle de la poule aux œufs d'or. Parlons-en. Celle-ci est en fait la plus sombre de toutes les fables. J'espère que vous ne l'avez pas lue à votre enfant. Dans le futur, si Owen devient un tueur en série, nous pourrons tous déterminer à quel moment sa mentalité a changé. Ou peut-être que c'est juste le fait d'être avec toi, Kev.

Mais bon, je m'éloigne du sujet. Blague à part, La poule aux œufs d'or est une fable classique. Elle raconte l'histoire d'un pauvre fermier. Il découvre qu'une de ses oies pond des œufs et que ces œufs sont en or massif. Au début, il est fou de joie. Mais, comme les humains, comme nous tous, le fermier devient avide et veut immédiatement plus d'or. Il décide donc de tuer la poule pour avoir accès aux œufs d'or tout de suite et découvre, Kev, qu'il n'y a pas d'œufs d'or à l'intérieur. Et il a tué la poule aux œufs d'or. La morale de l'histoire est donc de mettre en garde contre l'avidité et les dangers d'une satisfaction immédiate au détriment de la durabilité à long terme. Les similitudes que nous avons relevées dans ce cas sont les suivantes : entre la fable et les investisseurs, ces derniers se concentrent sur la Fed. Et pourquoi cela ?

À cause de l'avidité. Ce que nous avons fait très rapidement, Kev, c'est que nous sommes remontés jusqu'en 1970 et que nous avons calculé les rendements à un an et à deux ans de diverses catégories d'actifs après la première baisse des taux d'intérêt de chaque cycle. Je crois que nous avons étudié neuf cycles. Et les données suggèrent que, nous avons écrit un article à ce sujet, donc si vous voulez aller plus loin dans les détails, voir les graphiques, c'est sur notre site web. Mais en fin de compte, la raison pour laquelle nous souhaitons que la Fed commence à réduire ses taux est que les rendements à un an et à deux ans sont historiquement possibles. Ce que vous remarquez également, c'est que les classes d'actifs plus risquées, comme les obligations américaines à haut rendement brut 2000, réalisent généralement une grande partie de leurs gains au cours de la deuxième année. Ainsi, si la Fed commence à réduire ses taux cette année, ce que nous pensons être le cas de base, historiquement, la performance d'un an à venir est tirée par la qualité. Puis le relais est passé de la qualité, la première année, à une croissance plus risquée la deuxième année.

Kevin Headland :

Oui, je pense qu'il y a vraiment, pour moi, une question de Fed put. L'idée selon laquelle dès que la Fed commence à réduire ses taux, les marchés montent. Telle était l'idée. Et le marché a vraiment intégré cette idée, surtout après l'arrêt des hausses de taux, dans un climat d'euphorie. Enfin, ils n'augmentent plus les taux, mais ils commençaient à intégrer ces réductions dans leurs prix. Et dès que vous avez dit qu'ils avaient commencé à procéder à ces six réductions de taux ou qu'ils avaient fixé le prix de ces six réductions de taux, le marché a décollé et s'est redressé assez fortement.

Il s'agissait en fait d'une question d'avidité et d'un appel à la prudence et à la patience. Permettez aux rendements de jouer sur la durée, car nous avons peut-être augmenté la valorisation du marché trop rapidement, et cela pourrait ne pas durer aussi longtemps. Et là encore, c'est l'avidité que l'on peut observer. Je pense donc qu'il est essentiel de rester très constructif sur le marché des actions, en particulier sur l'indice SP 500. Mais il ne faut pas non plus être trop gourmand, il faut identifier et trouver les bonnes sociétés que nous recherchons, les entreprises de qualité, et permettre à ces œufs d'or d'être pondus au fil du temps parce que c'est la meilleure façon d'atteindre nos objectifs à la fin plutôt que d'essayer d'obtenir tout l'or d'un seul coup. Et encore une fois, l'avidité est très rarement payante à long terme.

Macan Nia :

Et Kev, rien n'est facile dans l'investissement. Ce n'est donc pas aussi simple que cela. Les rendements sur un an et sur deux ans sont excellents après coup. En fin de compte, lorsque la Fed réduira ses taux, vous et moi, nous nous demanderons : "D'accord, pourquoi réduisent-ils les taux ? Quel est le contexte dans lequel ils réduisent les taux ?" Si je soulève cette question, c'est parce que si l'on examine les neuf cycles d'assouplissement précédents et que l'on compare les rendements des différentes classes d'actifs, on constate que sur les neuf périodes, sept sont possibles. Cependant, il y a deux périodes où l'on assiste à un assouplissement et où les rendements à deux ans sont encore négatifs. Il s'agit de la grande crise financière et des sociétés .com. Quelle est la différence entre ces deux périodes et les sept autres ? Ce à quoi nous sommes parvenus, essentiellement, c'est que ces sept des neuf périodes où les rendements des classes d'actifs ont été positifs deux ans plus tard après avoir commencé à se détendre ont pour toile de fond, Kev, un ralentissement économique typique. Dans une entreprise typique.

Les deux qui ne l'étaient pas, .com et la grande crise financière, présentent des risques systématiques, des risques ésotériques dans le système. La crise financière, nous savons de quoi il s'agit, .com. Il s'agissait de valorisations excessives. Il y a eu une récession et le 11 septembre. À l'heure actuelle, nous pensons que lorsqu'ils commenceront à réduire les taux, ce sera dans le contexte d'un ralentissement économique typique. Pour beaucoup d'entre nous, c'est une nouveauté, y compris pour moi. Si j'ai commencé à travailler dans ce domaine il y a plus de 15 ans, je n'ai jamais vu de cycles d'assouplissement. Regardez les cycles d'assouplissement dont j'ai été témoin. La grande crise financière. COVID, pas typique. Même celle qui l'a précédée, .com, pour laquelle j'étais beaucoup plus jeune, je pense que j'étais en cinquième ou sixième année, mais je suivais toujours les marchés, mais pas dans la même mesure qu'aujourd'hui.

Kevin Headland :

Vous l'étiez vraiment ?

Macan Nia :

Oui, c'était l'époque des actions Nortal, mec, à l'époque.

Kevin Headland :

Cinquième et sixième année.

Macan Nia :

Peut-être la cinquième année, peut-être la cinquième année, j'exagère. Mais la septième année, oui, c'est sûr. Oui, j'ai fait beaucoup d'erreurs à l'époque en utilisant, je suppose, les équivalents des actions de la marijuana.

Kevin Headland :

J'ai commencé à travailler. J'ai commencé à travailler en 1999.

Macan Nia :

Wow. Comment pouvez-vous être à ce point ?

Kevin Headland :

J'ai travaillé pendant l'année technologique.

Macan Nia :

Vous n'êtes pas beaucoup plus vieux de toute façon. Mais nous n'avons pas connu de cycle économique traditionnel. Et il semble, à l'heure actuelle, que lorsqu'ils commenceront à assouplir leur politique, ce sera sur cette toile de fond. Maintenant, disons qu'ils commencent à se détendre et que quelque chose de la dernière page est passé à la première page, l'immobilier commercial, quel qu'il soit, alors vous pourrez réévaluer ou nous pourrons réévaluer. Mais pour l'instant, nous pensons que le cycle économique sera difficile. Le ralentissement et l'assouplissement qui en résulteront seront positifs pour les rendements des classes d'actifs.

Kevin Headland :

Je pense que c'est l'idée clé pour l'instant. Je pense qu'il est évident que notre message général, depuis le dernier ou le précédent podcast et celui-ci, ainsi que notre cadre de travail, est cette notion de patience, de qualité, de flexibilité. Nous sommes toujours très positifs, mais nous voulons tout prendre avec un grain de sel. Et je pense que c'est important pour nous. Il s'agit d'une approche mesurée, mais il n'y a pas de raison d'avoir peur dans cet environnement, nous ne le pensons pas. Nous n'en voyons pas encore beaucoup de signes. Et si nous commençons à voir des signes de risques importants, nous les examinerons, nous ferons des recherches et nous ferons probablement des commentaires à ce sujet. Mais en l'état actuel des choses, nous restons très positifs et nous envisageons une approche équilibrée pour les fixer dans la construction globale de notre portefeuille.

Macan Nia :

Absolument. Je pense que c'est un bon moment pour faire une pause. Si l'on se penche sur ces fables, on s'aperçoit qu'il s'agit de tirer les leçons que l'on enseigne aux enfants et de les réintroduire pour les investisseurs, car je pense qu'en tant qu'investisseurs, nous sommes tous coupables de cela. Nous perdons de vue la situation dans son ensemble. Nous nous laissons happer par les bruits à court terme. C'est ce que j'ai constaté avec les obligations, Kev, les obligations et les CPG. Dans le bruit à court terme des deux dernières années, oui, les CPG ont eu du sens. Mais est-ce qu'ils auront du sens quand nous regarderons dans cinq ans, dans cinq ans, pour voir si les obligations ont performé ou si les CPG ont performé ? Je pense qu'il est important de réintroduire ces concepts très simples, mais importants lorsqu'il s'agit d'investir. Sur ce, avez-vous des idées durables ? Vous me regardez d'un air absent. Je pensais que vous aviez encore une chose à dire. D'accord, nous sommes prêts à partir ?

Kevin Headland :

Non. Tout va bien.

Macan Nia :

Encore une fois, nous tenons à remercier tout le monde d'avoir écouté le podcast. Nous sommes toujours très, très surpris par le nombre d'auditeurs ou d'abonnés au podcast. Nous l'apprécions. Parfois, nous avons l'impression que nous enregistrons ce podcast et qu'il tombe dans un trou noir. Mais nous apprécions toujours que quelqu'un vienne nous voir sur la route pour nous dire qu'il écoute le podcast, cela représente beaucoup pour nous. Cela montre que nos efforts sont remarqués. Donc encore une fois, si vous l'aimez, recommandez-le à d'autres podcasteurs financiers partageant les mêmes idées. Si vous l'aimez, donnez-lui une note. Cela permet généralement d'améliorer le tableau ou le classement. Nous tenons donc à vous remercier encore une fois. Sur ce, je vais vous quitter. Je m'appelle Macan Nia.

Kevin Headland :

Et Kevin Headland.

Macan Nia :

Merci de nous avoir rejoints.

Kevin Headland :

Ce podcast est fourni en tant que source d'information générale et ne doit pas être considéré comme un conseil personnel, juridique, comptable, fiscal ou d'investissement, ni interprété comme une approbation ou une recommandation d'une entité ou d'un titre discuté. Les investisseurs doivent demander l'avis de professionnels avant d'apporter des changements à leurs investissements. Certaines déclarations contenues dans ce podcast sont de nature prospective et prédictive. Elles dépendent d'événements ou de conditions futurs ou s'y réfèrent. Les déclarations prospectives sont soumises à des risques, des incertitudes et des hypothèses qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent matériellement de ceux énoncés. Bien que les déclarations prospectives contenues dans le présent document soient basées sur ce que MIM et le gestionnaire de portefeuille considèrent comme des hypothèses raisonnables, ni MIM ni le gestionnaire de portefeuille ne peuvent garantir que les résultats réels seront conformes à ces déclarations prospectives. Certaines déclarations contenues dans ce podcast sont basées en tout ou en partie sur des informations fournies par des tiers, et MIM a pris des mesures raisonnables pour s'assurer de leur exactitude.

Les conditions du marché peuvent changer, ce qui peut avoir un impact sur les informations contenues dans ce podcast. Les investissements dans les fonds communs de placement peuvent donner lieu à des commissions, des commissions de suivi, des frais de gestion et des dépenses. Veuillez lire les perspectives avant d'investir. Les taux de rendement indiqués sont les rendements totaux composés annuels historiques, nets des frais et dépenses payables par le fonds, y compris les variations de la valeur des titres et le réinvestissement de tous les dividendes ou distributions, et ne tiennent pas compte des frais de vente, de rachat, de distribution ou des frais optionnels, ni de l'impôt sur le revenu payable par tout détenteur de titres, qui auraient réduit les rendements. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis. Leur valeur change fréquemment et les performances passées peuvent ne pas se reproduire.