Trois façons de maximiser son REER
Un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un outil puissant que votre employeur peut vous offrir pour vous aider à atteindre vos objectifs d’épargne-retraite. Un REER vous permet de reporter l’impôt sur le revenu dû d’aujourd’hui et sur votre épargne-retraite au moment où vous retirerez votre argent. Voici quelques-uns des avantages de cotiser à un REER et trois façons de le maximiser.
Mis à jour le 10 juillet 2024. Publié initialement le 7 novembre 2022.
Quelle est la différence entre un REER et un CELI?
Un régime enregistré d'épargne-retraite (REER) et un compte d'épargne libre d'impôt (CELI) peuvent tous deux vous aider à accroître votre épargne, mais de façon différente:
1 Les cotisations à un CELI peuvent servir à la fois pour la retraite et pour des besoins à plus court terme. L’argent que vous mettez dans un CELI n’est pas déductible du revenu imposable, mais vous ne serez pas imposé lors de son retrait.
2 Les cotisations à un REER sont généralement utilisées pour des objectifs à long terme, comme la retraite. L’argent que vous mettez dans un REER est déductible du revenu imposable. Les cotisations à un REER et les gains réalisés sur vos placements sont à l’abri de l’impôt jusqu’au retrait de l’argent.
Le CELI est une bonne option d’épargne pour les personnes qui ont un revenu peu élevé et qui ne sont pas imposées à un taux élevé. Pour les personnes qui ont un revenu plus élevé, les économies d’impôt qu’offre un REER en font un choix potentiellement plus judicieux.
Vous pouvez cotiser aux deux simultanément. Vous pouvez aussi maximiser votre REER d’abord, puis épargner l’argent qui reste dans un CELI. C’est à vous de décider.
Quels sont les avantages d’un REER?
Albert Einstein aurait dit que « les intérêts composés sont la huitième merveille du monde ». Il s’agit en fait du principal avantage des REER! En plus de reporter les impôts que vous devriez normalement payer, le REER offre certains avantages par rapport aux autres comptes d’épargne. Voici les avantages de la participation au REER :
1 Croissance des intérêts composés de vos cotisations
Avec les intérêts composés, votre argent gagne de l’argent, ce qui donne un coup de pouce supplémentaire à votre épargne. Quand les placements de votre REER accumulent de l’intérêt, cet intérêt peut également accumuler de l’intérêt supplémentaire. Cette croissance se développe et se multiplie. Plus vous placez votre argent longtemps, plus il a la possibilité de croître, tout comme les gains.
2 Réduction de l’impôt à payer
Lorsque vous cotisez à un REER, vous réduisez le montant de l’impôt à payer sur votre revenu annuel. Payer moins d’impôt aujourd’hui signifie que vous pouvez avoir plus d’argent pour cotiser à votre REER.
3 Emprunter pour l’achat d’un logement ou les études
Vous pouvez utiliser l’argent qui se trouve dans votre REER pour contribuer à l’achat de votre première résidence ou pour financer certaines dépenses liées aux études.
- En vertu du Régime d’accession à la propriété (RAP), vous pouvez retirer jusqu’à 60 000 $ sans payer d’impôt, à condition de les rembourser dans un certain délai.
- Le Régime d’encouragement à l’éducation permanente propose la même chose : autoriser jusqu’à 10 000 $ de retrait par année et jusqu’à 20 000 $ au fil du temps pour vos études ou celles de votre conjoint ou conjoint de fait.
Comment maximiser votre épargne-retraite dans un REER
Pour vous aider à profiter pleinement du régime d’épargne-retraite de votre REER, tenez compte de ces trois conseils :
1 Profitez de la cotisation patronale
Si votre REER est offert par votre employeur, celui-ci peut verser un montant égal à la somme que vous versez. Il s’agit d’un bon moyen de maximiser votre REER, car il peut vraiment accélérer la croissance de votre épargne. Assurez-vous de verser un montant suffisant de cotisations pour profiter des cotisations patronales de contrepartie.
2 Ajoutez de l'argent supplémentaire à votre REER
Qu’il s’agisse de votre prime annuelle, d’un remboursement d’impôt ou d’un héritage, si vous recevez de l’argent, pensez à en utiliser une partie (ou la totalité) pour cotiser à votre REER. L’ajout d’argent aujourd’hui peut faire une grande différence plus tard grâce au miracle des intérêts composés.
3 Augmentez les cotisations grâce à la progression des salaires
Si votre salaire augmente, vous pouvez également verser des cotisations plus importantes à votre REER. Vous pouvez le faire facilement si vos cotisations sont automatiques et définies sous la forme d’un pourcentage de votre revenu. Plus votre salaire est élevé, plus le montant ajouté automatiquement à votre REER augmente à chaque paie.
Attention à ne pas trop cotiser!
Les sommes que vous pouvez verser au REER chaque année sont plafonnées. Si vous ne cotisez pas à hauteur de votre plafond, vous pouvez reporter les montants au plafond de l’année suivante.
L’Agence du revenu du Canada fixe le maximum annuel déductible au titre de votre REER et utilise une formule pour calculer votre maximum déductible personnel.
En général, l’Agence utilise les déductions inutilisées à la fin de l’année précédente auquel elle ajoute le moins élevé des montants suivants :
- 18 % du revenu gagné pour l’année d’imposition précédente,
- le plafond REER pour l’année défini par l’Agence duquel sont soustraits certains facteurs d’équivalence.
Vous trouverez votre maximum déductible dans votre Avis de cotisation ou de nouvelle cotisation. Ces pages du site Web du gouvernement du Canada pourraient vous être utiles :
- Plafonds des CD, des PD, des REER, des RPDB, des RVDAA, des CELI et le MGAP
- Ligne 20600 – Facteur d’équivalence
- Facteur d’équivalence rectifié
- Facteur d’équivalence pour services passés
Si vous cotisez trop à votre REER, vous payez généralement un impôt de 1 % par mois sur les cotisations excédentaires qui dépassent de plus de 2 000 $ votre maximum déductible à moins que vous retiriez les montants excédentaires ou que vous versiez des cotisations à un régime collectif admissible.
Renseignements importants
Le contenu du présent article est à titre indicatif seulement et ne doit pas être considéré comme des conseils d’ordre juridique, financier ou fiscal donnés visant un cas précis. Toute personne qui a pris connaissance des renseignements formulés ici devrait s’assurer qu’ils conviennent à sa situation en demandant l’avis d’un spécialiste.