Des occasions à l’épreuve du mauvais temps : quatre vents favorables aux sociétés américaines à petite capitalisation
Compte tenu du niveau historiquement bas des valorisations et des éléments catalyseurs qui se dessinent dans certains secteurs, les actions de sociétés américaines à petite capitalisation offrent des occasions intéressantes, sans égard à la conjoncture macroéconomique.
L’année 2023 a commencé sur une note positive pour les actionnaires américains, les titres des sociétés à petite comme à grande capitalisation ayant généralement rebondi, après avoir connu des baisses en 2022. Or, des perturbations sont venues assombrir ce début d’année prometteur dès le début du mois de mars. Les déboires d’une poignée de banques américaines vulnérables à la hausse des taux ont provoqué une crise de liquidité et d’importantes sorties de fonds, ce qui a entraîné l’effondrement assez subit de trois petites et moyennes institutions. Bien que le système bancaire se soit stabilisé depuis, les défaillances et le resserrement du crédit ont eu un effet défavorable disproportionné sur l’ensemble du segment des petites capitalisations, qui accuse un retard par rapport à celui des grandes capitalisations. En effet, bon nombre de banques de plus petite taille peinent à restaurer la confiance ébranlée des investisseurs. Au 1er septembre, l’indice de référence Russell 2000 indiquait que les sociétés à petite capitalisation tiraient toujours de l’arrière sur le plan du rendement depuis le début de l’année, par rapport aux indices de sociétés à grande capitalisation1.
Nouvel élément favorable aux investisseurs du marché des sociétés à petite capitalisation : celles-ci présentent actuellement une meilleure répartition sectorielle que celles à grande capitalisation.
Si les résultats à la traîne des sociétés à petite capitalisation au début 2023 sont largement tributaires de l’instabilité du système bancaire, l’écart par rapport aux sociétés à grande capitalisation s’est creusé davantage du fait d’un facteur d’un tout autre ordre, lequel constitue à nos yeux un atout relatif et révèle la gamme d’occasions que les actions des émetteurs de plus petite taille offrent à l’heure actuelle. En effet, la contre-performance relative de ces derniers depuis le début de l’année est attribuable en grande partie à la progression exceptionnelle, au début 2023, des titres d’un nombre restreint de sociétés à grande et à mégacapitalisation du secteur technologique2.
Pour ces entreprises, l’adoption de plus en plus rapide de l’intelligence artificielle pourrait se traduire en profits. Cet engouement a fait grimper le cours de leurs actions, ce qui a en retour dynamisé le rendement plutôt neutre des indices de référence généraux des sociétés à grande capitalisation, comme le Russell 1000 et le S&P 500. Cette tendance a atteint son apogée le 24 mai dernier. À cette date, l’indice S&P 500 affichait un rendement cumulatif total de 7,9 %, mais se serait trouvé en terrain négatif, n’eût été l’apport de huit sociétés technologiques, qui à elles seules comptaient pour 98 % du rendement du marché depuis le début de l’année, parmi les 500 titres répertoriés2. Le fait que le secteur des technologies de l’information comptait pour près de 65 % du rendement total de l’indice S&P 500 au premier semestre de 2023 (contre 20 % pour la consommation discrétionnaire et 18 % pour les services de communications) illustre également à quel point les résultats du segment des grandes capitalisations reposent en fait sur une poignée des titres technologiques en hausse3.
Bien que cette concentration se soit atténuée en juillet et au début août, les gains cumulatifs annuels des sociétés à grande capitalisation révélant alors une meilleure répartition sectorielle, le rendement global des sociétés à petite capitalisation continue d’afficher une distribution plus équilibrée parmi une gamme de titres et de secteurs. Jusqu’en juin, ce sont les soins de santé qui constituaient le principal moteur de rendement cumulatif du Russell 2000, avec 36 % du rendement total de l’indice depuis le début de l’année4. Les technologies de l’information, qui comptaient pour près des deux tiers du rendement de l’indice S&P 500, ne représentaient que 19 % du rendement des sociétés à petite capitalisation4.
Ces divergences expliquent en partie pourquoi les sociétés à petite capitalisation sont actuellement réparties dans une gamme de secteurs élargie par rapport à celles à grande capitalisation – un phénomène qui s’est accentué au cours des dernières années en raison de l’importance croissante des entreprises axées sur la technologie. Au sein de l’indice des sociétés à petite capitalisation Russell 2000, la pondération des secteurs des produits industriels (18,0 % au 31 juillet 2023), des soins de santé (15,7 %) et des services financiers (15,1 %) est plus importante que pour l’indice 1000, qui répertorie les titres des sociétés à grande capitalisation5. En revanche, le secteur technologique y occupe une place plus modeste (12,6 % du Russell 2000, contre 30,9 % du Russell 1000).
Les sociétés à petite capitalisation offrent actuellement une meilleure diversification sectorielle que celles à grande capitalisation
Pondérations sectorielles de l’indice Russell 1000 par rapport à l’indice Russell 2000, au 31 juillet 2023 (%)
Source : FTSE Russell, au 31 juillet 2023. L’indice Russell 2000 suit le rendement de 2 000 sociétés à petite capitalisation cotées en bourse aux États-Unis. L’indice Russell 1000 suit le rendement de 1 000 sociétés à grande capitalisation cotées en bourse aux États-Unis. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.
À long terme, la répartition sectorielle relativement équilibrée du segment des petites capitalisations constitue un atout de taille de cette catégorie d’actif pour établir des portefeuilles bien diversifiés sur le plan des secteurs et de la capitalisation boursière des émetteurs. En outre, dans une optique à court terme, nous avons cerné quatre facteurs favorables aux sociétés à petite capitalisation qui guident notre sélection des titres au sein de cette catégorie d’actif.
1. Valorisations attrayantes des actions de sociétés à petite capitalisation par rapport aux cours historiques. La récente contre-performance relative du segment des petites capitalisations a conduit l’indice Russell 2000 à son niveau le plus bas par rapport au segment des grandes capitalisations en plus de deux décennies selon FactSet, soit depuis l’éclatement de la bulle technologique en 2000. En date du 30 juin, le ratio cours/bénéfice relatif de l’indice selon les résultats des 12 mois précédents était de 0,51 par rapport au S&P 500. Cet écart de valeur relative permet d’acquérir des actions de sociétés à petite capitalisation à bien meilleur marché que leur moyenne à long terme, qui s’établit à 0,93 depuis le 1er juin 1998.
Le cours des actions des sociétés à petite capitalisation a atteint son niveau le plus bas en plus de vingt ans par rapport au segment des grandes capitalisations.
Valeur relative de l’indice Russell 2000 relativement à l’indice S&P 500, selon les ratios cours/bénéfice actuels, du 30 juin 1998 au 30 juin 2023 (%)
Source : FactSet, juillet 2023. L’indice Russell 2000 suit le rendement de 2 000 sociétés à petite capitalisation cotées en bourse aux États-Unis. L’indice S&P 500 suit le rendement de 500 des plus grandes sociétés cotées en bourse aux États-Unis. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Le ratio cours/bénéfice (C/B) actuel compare le cours d’un titre et le résultat par action dégagé au cours des douze derniers mois. Les rendements passés ne sont pas garants des résultats futurs.
2. Résilience des actions des sociétés à petite capitalisation en cas de récession. Bien que les récentes données économiques américaines se soient avérées meilleures que prévu, il est impossible d’écarter le scénario d’une récession à court terme. En effet, les contrecoups des hausses de taux déjà décrétées par la Réserve fédérale et la perspective que d’autres pourraient encore suivre ainsi que les coûts d’emprunt plus élevés sont autant de facteurs qui pèsent sur l’économie dans son ensemble. Nous sommes toutefois d’avis qu’une telle récession prendrait vraisemblablement la forme d’un ralentissement relativement modéré et de courte durée par rapport aux moyennes historiques. Le cas échéant, nous estimons que les sociétés à petite capitalisation pourraient se trouver en meilleure posture que les autres émetteurs lors de la reprise subséquente. Bien que les sociétés à grande capitalisation s’en tirent typiquement mieux en période de récession, en accusant des reculs moins importants que celles à petite capitalisation, il n’est pas rare que ces dernières reprennent les devants en période d’atterrissage. En fait, au cours des 12 mois ayant suivi chacune des six dernières récessions recensées aux États-Unis par le National Bureau of Economic Research, les titres des sociétés à petite capitalisation ont surpassé ceux des sociétés à grande capitalisation↗6. Les écarts entre les deux segments étaient importants, l’indice Russell 2000 affichant un rendement moyen de 28,4 % lors de ces périodes, contre 15,6 % pour le S&P 500.
Les titres de sociétés à petite capitalisation ont surclassé ceux des sociétés à grande capitalisation lors de la reprise ayant suivi les six dernières récessions américaines.
Rendements totaux de l’indice Russell 2000 par rapport à ceux de l’indice S&P 500 au cours des six dernières récessions et des périodes de reprise qui ont suivi (%)
Source : eVestment Alliance, août 2023. Les périodes de récession indiquées sont celles recensées par le National Bureau of Economic Research. L’indice Russell 2000 suit le rendement de 2 000 sociétés à petite capitalisation cotées en bourse aux États-Unis. L’indice S&P 500 suit le rendement de 500 des plus grandes sociétés cotées en bourse aux États-Unis. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Les rendements passés ne sont pas garants des résultats futurs.
3. Catégorie d’actif oubliée. Nous sommes d’avis que les actions de sociétés à petite capitalisation constituent une catégorie d’actif négligée par les investisseurs. Ce désintérêt s’explique selon nous en raison de leur contre-performance au sein des fonds communs de placement, ceux composés de titres de sociétés à petite capitalisation se trouvant non seulement à la traîne des autres catégories de fonds, mais carrément en terrain négatif depuis la fin de la crise financière mondiale en juillet 2009, selon les données de Morningstar. À nos yeux, le segment des petites capitalisations recèle d’abondantes occasions pour les placements sous gestion active axés sur les données fondamentales. Nous croyons que l’intérêt grandissant pour cette catégorie d’actif au potentiel caché marquera éventuellement le début d’une nouvelle ère pour les sociétés à petite capitalisation, les ramènera en terrain positif et permettra à terme de relever le cours de leurs titres.
Les actions de sociétés américaines à petite capitalisation font figure d’exception depuis la crise financière mondiale, les fonds de cette catégorie se trouvant en terrain négatif.
Fluctuations de la valeur des actifs des fonds négociés en bourse et des fonds communs de placement américains à long terme, du 1er juillet 2009 au 30 juin 2023
Sources : Morningstar Direct et Gestion de placements Manuvie, juillet 2023.
4. Perspectives sectorielles. À l’heure actuelle, notre équipe flaire une abondance d’occasions prometteuses parmi les titres des secteurs que nous voyons d’un bon œil, comme la technologie, les produits industriels et les soins de santé. Au sein du secteur technologique, nous demeurons résolument optimistes quant à la filière des logiciels de sécurité, où nous anticipons une croissance soutenue des revenus ainsi que des marges bénéficiaires appréciables. En outre, la sélection des titres pourrait s’avérer particulièrement cruciale dans le marché des semi-conducteurs, surtout en ce qui a trait à leur utilisation dans l’industrie automobile et les communications de défense nationale. Le secteur des produits industriels nous semble plus propice aux placements qu’il ne l’avait été depuis le début des années 2000, compte tenu des investissements massifs en infrastructure et dans l’industrie manufacturière locale, lesquels ont été rendus possibles notamment grâce aux mesures de relance du gouvernement américain. À ce chapitre, citons l’Infrastructure Investment and Jobs Act, prévoyant un billion de dollars en dépenses publiques↗, l’Inflation Reduction Act, débloquant près de 400 milliards de dollars destinés à l’énergie propre↗, et la CHIPS and Science Act, allouant 280 milliards de dollars à la recherche scientifique et à la filière locale de fabrication de puces informatiques. Parmi les bénéficiaires potentiels de ces fonds figurent les cabinets d’ingénierie, les entrepreneurs en construction, les fournisseurs de matériaux et les fabricants de produits industriels hautement sophistiqués.
Dans le secteur des soins de santé, les tendances démographiques découlant du vieillissement de la population américaine demeurent un facteur favorable à long terme. À plus court terme, nous croyons que l’amélioration récente des taux d’utilisation des services de santé, de la dotation en personnel hospitalier et des chaînes d’approvisionnement se traduira vraisemblablement par une augmentation des volumes de vente et des marges bénéficiaires. En outre, nous constatons certaines distorsions sur le plan des valorisations de nombreuses sociétés et filières du secteur des soins de santé qui, historiquement, se négociaient à un prix supérieur à celui du marché global.
Risques menaçant le potentiel de rendement relatif supérieur des sociétés à petite capitalisation
Nous demeurons optimistes quant au sort des sociétés à petite capitalisation à long terme, mais plusieurs vents contraires pourraient venir assombrir les perspectives pour la fin de l’année↗, et même par la suite. À ce chapitre, la principale menace réside dans la trajectoire de l’inflation d’ici la fin de l’année et la cadence des hausses de taux↗ que la Réserve fédérale américaine pourrait décréter. En effet, toute nouvelle augmentation des coûts d’emprunt est susceptible d’affecter tout particulièrement les petites entreprises, qui ont recours au crédit pour assurer leur croissance. Ces dernières pourraient également faire face à d’autres difficultés si les enjeux de liquidité qu’ont connus de nombreuses banques plus tôt cette année devaient se manifester à nouveau.
Maintenir le cap sur les sociétés à petite capitalisation
Malgré les risques qui pèsent actuellement sur le segment des petites capitalisations, nous constatons que les sociétés de plus petite taille sont nombreuses à afficher de solides données fondamentales et des bilans sains capables de les aider à surmonter le récent resserrement du crédit. Compte tenu de ces occasions prometteuses et du niveau historiquement bas des valorisations des sociétés à petite capitalisation dans leur ensemble, la conjoncture nous paraît actuellement propice aux placements sous gestion active axés sur les données fondamentales. Dans ce contexte, nous privilégions une approche qui met l’accent sur les sociétés à petite capitalisation de base↗, combinant l’exposition aux actions de valeur et aux actions de croissance.
1 FactSet, au 1er septembre 2023. 2 Indices S&P et Dow Jones, mai 2023. 3 Indices S&P et Dow Jones, juillet 2023. 4 « Russell 2000 Index quarterly chartbook, July 2023, Covering Q2 index performance », FTSE Russell, juillet 2023. 5 Fiches de renseignements des indices FTSE Russell 2000 et Russell 1000, juillet 2023. 6 eVestment Alliance, juillet 2023.
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