L’état des institutions financières canadiennes à la suite des faillites bancaires à l’étranger
Dans le sillage des faillites bancaires à l'étranger, comment les institutions financières canadiennes résistent-elles à la tempête ?
La communauté financière a été secouée par une série de faillites bancaires en mars. Les faillites de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank aux États-Unis auraient pu être perçues comme des incidents isolés en raison de leurs liens étroits avec le secteur de la technologie, qui avait fait l’objet d’un ralentissement important au cours des derniers mois. Mais l’inquiétude des investisseurs s’est accentuée lors de l’acquisition de Credit Suisse, l’une des 30 banques d’importance systémique mondiale, par sa rivale UBS afin d’empêcher l’effondrement de la première, suivie quelques semaines plus tard de l’effondrement de la First Republic Bank, constituant la deuxième faillite en importance de l’histoire des États-Unis. Le secteur bancaire a été en alerte, notamment au Canada, où les banques ont une incidence énorme sur notre économie.
Compte tenu de l’interconnexion du système bancaire, les banques canadiennes sont-elles à risque? Qu’est-ce qui les différencie des banques à l’étranger? Examinons l’état des banques canadiennes.
L’union fait la force
Les banques canadiennes ont commencé l’année sur des bases financières très solides et n’ont fait que les renforcer au tournant de la période précitée de volatilité du secteur bancaire. Invoquant « les vulnérabilités systémiques [qui] demeurent élevées », l’organisme de réglementation des banques au Canada, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), a augmenté les exigences en matière de fonds propres à l’égard des six plus grandes banques du pays en décembre 2022. Les banques semblent en bonne posture pour affronter de telles « vulnérabilités » : au quatrième trimestre 2022, le ratio de fonds propres de l’ensemble des banques du pays était de 17,32 %, soit le ratio le plus élevé depuis bien avant la crise financière mondiale.
Les niveaux de capitalisation des banques canadiennes sont sains
Toutes les banques du Canada : ratio fonds propres/actifs pondérés en fonction du risque (%)
Non seulement les ratios de fonds propres sont bien plus élevés qu’ils ne l’étaient avant la crise financière mondiale, mais la qualité des fonds propres s’est également améliorée de manière considérable du fait qu’ils sont plus axés sur les actions ordinaires que sur les titres hybrides et de créance. De plus, les titres hybrides comportent désormais des clauses particulières qui les convertissent en actions si une banque est présumée en faillite (ce qui n’était pas le cas avant la crise financière mondiale). Cela offre de façon plus claire une résolution ordonnée en cas de faillite de la banque.
Au-delà des ratios de fonds propres sains, une des caractéristiques les plus attrayantes des banques canadiennes est leur réputation – tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle internationale – à laquelle s’ajoute la confiance qu’elles inspirent au sein de la communauté financière. L’interconnexion du secteur bancaire le rend unique. Il fait en sorte que chaque banque est quelque peu dépendante de ses concurrentes. La viabilité des banques repose ainsi sur le système dans son ensemble, un système que nous croyons être l’un des plus sûrs au monde. Aucune banque canadienne n’a fait faillite depuis 1996, ce qui contraste nettement avec ce qui s’est vu aux États-Unis, où plus de 500 banques ont fait faillite depuis la crise financière mondiale.
Les banques canadiennes ne peuvent pas pour autant se reposer sur leurs lauriers : elles doivent obtenir des résultats financiers, même en période de difficultés économiques. En termes financiers, fortes d’un rendement des capitaux propres de 14,12 %, les banques canadiennes devancent largement les établissements à l’étranger.
Le rendement des capitaux propres des banques canadiennes semble élevé par rapport à leurs pairs
Rendement des capitaux propres des banques, par région (%)
Un cas de contagion
Malheureusement, la contagion est un phénomène bien réel, notamment dans le milieu bancaire. Comme nous l’avons vu avec la Silicon Valley Bank et la Signature Bank, la panique des investisseurs et des déposants peut rapidement se propager aux autres banques. C’est ce qui s’est passé dans le cas de Credit Suisse (CS), notamment en ce qui concerne ceux qui ont – et surtout, ceux qui n’ont pas – bénéficié du sauvetage.
Dans le cas de Credit Suisse, les actionnaires ont été quelque peu dédommagés, recevant une action UBS pour 22,48 actions Credit Suisse. Cela en dépit du fait que les détenteurs d’obligations convertibles contingentes (AT1) de Credit Suisse d’une valeur de 16 milliards de francs suisses – autrement dit, les créanciers – ont été complètement laissés de côté. Cela va à l’encontre de la hiérarchie des créances, selon laquelle les créanciers devraient être remboursés avant les porteurs d’actions, ce qui a ébranlé les investisseurs. Les organismes de réglementation des banques britanniques, européennes et canadiennes (entre autres) ont rapidement déclaré qu’en cas de faillites bancaires dans leurs régions respectives, ils respecteraient la hiérarchie des créances et que les actionnaires seraient les premiers à assumer les pertes.
En dépit de ces déclarations rassurantes, les obligations AT1 ont fait l’objet de ventes massives et les écarts de rendements se sont creusés. En effet, ces obligations ont été perçues par le marché comme un placement risqué à la suite de la décision de l’organisme réglementant la banque suisse de déprécier la totalité de la valeur des obligations AT1 de Credit Suisse. À première vue, cela pourrait constituer une menace financière pour les banques : les organismes de réglementation leur imposent de détenir un certain montant de capital de catégorie AT1, et les émissions en situation d’écarts plus marqués pourraient donc nuire aux résultats.
La panique bancaire a fait grimper les écarts de rendements AT1 (qui redescendent déjà)
Écart rajusté en fonction des options sur le capital AT1 des 6 grandes banques canadiennes
Mais nous pensons que la hausse des écarts de rendements des obligations AT1 ne sera pas un problème pour les banques canadiennes pour deux raisons. Tout d’abord, comme cette augmentation des écarts de rendements des obligations AT1 résulte d’une panique du marché, nous pensons qu’elle ne va pas durer puisqu’il n’y a pas eu de changement fondamental pour les banques canadiennes du point de vue du risque pouvant justifier une hausse soutenue des taux. En fait, nous voyons déjà les écarts redescendre de leurs récents sommets. Deuxièmement, compte tenu de la position de capitalisation confortable dans laquelle elles se trouvent, qui est bien au-dessus du minimum réglementaire, elles ne devraient pas avoir besoin d’émettre des titres d’emprunt à court terme. Ainsi, même si les écarts devaient rester élevés, ils n’auraient pas d’incidence sur les coûts de financement.
Différences importantes entre les banques canadiennes et les banques américaines ayant fait faillite
Bien que la contagion constitue un risque bien réel, les observateurs des banques canadiennes savent, selon nous, qu’elles se différencient de la Silicon Valley Bank pour plusieurs raisons.
- Réglementations liées aux bilans : La Silicon Valley Bank a profité d’une faille réglementaire qui lui a permis de dissimuler des pertes non réalisées dans des titres disponibles à la vente. Cette faille, à laquelle la Réserve fédérale envisagerait de mettre fin, a permis à la Silicon Valley Bank de présenter un montant de capital artificiellement gonflé à des fins réglementaires. Les banques canadiennes évaluent à la valeur du marché leurs titres disponibles à la vente pour les besoins du calcul de leurs ratios de fonds propres, de sorte que la réalisation de toutes pertes non réalisées ne devrait pas avoir d’incidence sur les ratios de fonds propres.
- Assurance-dépôts : La Silicon Valley Bank et la Signature Bank s’appuyaient sur des montants importants de dépôts non assurés (environ 94 % et 90 %, respectivement). C’est pourquoi, lorsque les craintes à propos de leur solvabilité ont commencé à prendre de l’ampleur, les clients se sont empressés de retirer leurs fonds, créant une panique bancaire. Les grandes banques canadiennes ont des proportions bien plus réduites de dépôts non assurés (environ 65 %)1. Il y a donc moins de risque de panique bancaire puisqu’il y a plus de fonds assurés.
- Risque de concentration : Les dépôts de la Silicon Valley Bank étaient bien plus concentrés géographiquement et sur le plan sectoriel (notamment en Californie et dans le secteur de la technologie), tandis que les grandes banques canadiennes exercent généralement leurs activités à l’échelle du pays (et à l’étranger) et auprès d’une clientèle bien plus diversifiée.
- Portefeuille d’actifs : Les banques qui ont fait faillite avaient un portefeuille très important de titres à revenu fixe par rapport à leur bilan, tandis que les banques canadiennes privilégient davantage les prêts, rendant ainsi leurs bilans moins sensibles aux fluctuations du marché.
Au vu de ces différences, nous sommes encore plus rassurés par le fait que les banques canadiennes ont connu des dépôts stables ou légèrement en hausse au cours du premier trimestre de 2023, ce qui confirme que le marché est conscient qu’elles sont très différentes des banques américaines qui ont fait faillite.
Risques de hausse des taux
En matière bancaire, nous surveillons particulièrement les fortes augmentations des taux d’intérêt, tant du point de vue des coûts que des revenus.
En ce qui concerne les coûts, avec la hausse des taux, on s’attend à ce que les banques augmentent les taux offerts à l’égard des dépôts et des instruments du marché monétaire comme les certificats de placement garanti (CPG), qui constituent l’une des plus grandes sources de financement pour les banques. Pourtant, nous entendons dire que, pendant que les banques américaines se font concurrence en matière de dépôts en augmentant les taux offerts aux clients, les banques canadiennes – dans leur position enviable où elles n’ont pas nécessairement besoin de liquidités – se trouvent peut-être à bénéficier d'un bêta de dépôt faible et ne ressentent donc pas le besoin d’augmenter autant les taux de rémunération des dépôts.
Cela ne signifie pas que les coûts de financement liés aux dépôts n’ont pas augmenté : les taux de CPG 1 an ont augmenté d’environ 275 points de base depuis leurs creux en 2020. Mais pour la même période, le taux directeur de la Banque du Canada a augmenté de 425 points de base, montrant ainsi qu’il n’était pas nécessaire pour les banques de répercuter la totalité de l’augmentation du taux directeur sur les consommateurs en augmentant le taux de rémunération des dépôts. Bien que nous ayons probablement atteint le pic des taux d’intérêt à court terme, en tant qu’investisseurs dans certaines banques canadiennes, nous sommes rassurés de savoir qu’elles ne sont pas poussées à suivre le même chemin que la Banque du Canada.
Dépôt bêta enviable des banques canadiennes
Taux des CPG vs taux directeur de la Banque du Canada (%)
Du point de vue des revenus, la hausse des taux devrait être bénéfique puisque les intérêts des prêts devraient augmenter. En effet, le résultat net en matière de revenus en intérêts au sein des six grandes banques canadiennes a augmenté de 11,3 % (102 milliards de dollars canadiens) en 2022 par rapport à 20212. Mais bien que les taux élevés profitent clairement aux banques, nous y allons de l’avertissement que le vent pourrait tourner : la hausse des taux peut être source de problèmes de crédit et de liquidités pour les consommateurs et les titulaires de prêt hypothécaire (voir plus bas à ce sujet). En effet, ceux-ci devront retirer plus d’argent de leurs comptes de dépôt afin de payer les nécessités quotidiennes (notamment en raison de la hausse significative du coût de ces nécessités ces derniers temps). Dans un tel cas, les banques pourraient se livrer à une concurrence sur les taux dans le but d’attirer plus de dépôts, au risque de nuire à leurs résultats. C’est pourquoi nous surveillons de près les taux des dépôts bancaires.
Les banques se montrent résilientes face au marché immobilier
Parlant de hausse des taux, nous devons aborder la question nationale incontournable : le marché immobilier canadien. Comme cela a été un des marchés immobiliers les plus performants au monde au cours de la dernière décennie, beaucoup ont prédit un effondrement immobilier et les conséquences négatives que cela entraînerait pour les banques. Cette position s’est accentuée encore plus au cours de la dernière année puisque la hausse des taux d’intérêt a grugé les finances des personnes ayant souscrit un prêt hypothécaire à taux variable et de celles qui doivent renouveler leur prêt à des taux plus élevés.
Nous ne faisons pas partie de ceux qui prévoient un effondrement immobilier important ou des conséquences néfastes majeures pour les banques canadiennes à court terme. Même si nous avons assisté à un assouplissement du prix des logements dans tout le pays (d’environ 15,5 % en mars 2023 par rapport à l’année précédente), cela ne s’est pas traduit par des défauts de paiement pour les prêts hypothécaires (qui constituent un indicateur avancé de prêts non productifs dans les bilans des banques). En fait, les prêts hypothécaires en souffrance ont presque atteint leurs niveaux les plus bas depuis des décennies. Même les défauts de paiements des cartes de crédit sont bien en dessous de leurs niveaux prépandémiques.
Les Canadiens payent encore leurs factures
Canada – prêts hypothécaires en souffrance et défauts de paiement des cartes de crédit (%)
En plus des indicateurs, les changements réglementaires apportés aux prêts hypothécaires ont renforcé notre confiance à l’égard des bilans des banques. Bien que les propriétaires aient souffert de la hausse des taux, la plupart d’entre eux ont fait l’objet de tests de simulation de crise portant sur l’admissibilité aux prêts hypothécaires, mis en place en 2016 et renforcés à plusieurs reprises au fil des années. Cela signifie que le débiteur hypothécaire canadien moyen devrait être en mesure de faire face à de nouveaux ralentissements des prix des logements, réduisant ainsi les pertes potentielles pour les banques canadiennes. De plus, le malaise causé par les hausses de taux semble être en grande partie derrière nous, la Banque du Canada ayant annoncé son intention de maintenir les taux en pause, sauf en cas d’évènements économiques importants.
Enfin, même en cas d’augmentation des défauts de paiement des prêts hypothécaires, l’incidence sur les résultats de la plupart des banques devrait être modérée – ou, du moins, plus modérée qu’elle ne l’aurait été il y a quelques années – en raison de la progression des prêteurs non bancaires au fil des années. Ceux qu’on appelle les « prêteurs non traditionnels » ont accaparé une part croissante des prêts hypothécaires dernièrement, notamment à mesure que les taux ont commencé à augmenter.Les six grandes banques détiennent une part de marché d’environ 73 % des prêts hypothécaires en cours, tandis que les prêteurs non bancaires détiennent environ 2 %. Cependant, les prêteurs non bancaires ont étendu leur part de nouveaux prêts hypothécaires à 7 % au deuxième trimestre 2022, laissant penser que de plus en plus d’emprunteurs se tournent vers eux.3 Bien qu’une réduction des prêts hypothécaires puisse sembler défavorable aux banques, la réalité est que ces prêts hypothécaires représentent également un plus grand risque : selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement, les prêteurs non traditionnels attirent « un plus grand nombre d’emprunteurs qui n’ont pas été admissibles auprès d’un prêteur traditionnel dans le contexte de hausse rapide des taux d’intérêt » 3. Autrement dit, il ne s’agit pas d’un type de clients de prêts hypothécaires recherché par une banque peu tolérante au risque.
En résumé, compte tenu des faibles indicateurs avancés à l’égard des prêts non productifs, du renforcement des réglementations relatives aux emprunteurs et du fait que les emprunteurs les plus à risque se tournent davantage vers les prêteurs non bancaires, nous croyons que les banques canadiennes sont en bonne posture pour affronter d’autres dégradations du marché immobilier.
Les banques canadiennes sont dans une position favorable unique pour prospérer
Le système bancaire canadien n’est pas une île, et ses six grands prêteurs sont forcément liés et vulnérables aux institutions financières qui se trouvent à l’extérieur du pays. Mais leur prouesse financière, leur capitalisation saine, leur cadre réglementaire solide et leur réputation de piliers de la communauté financière mondiale permettent quelque peu de les protéger des évènements qui frappent les banques à l’étranger. Quoiqu’il arrive dans les économies canadienne et mondiale, nous croyons que les banques canadiennes sont en bonne position pour rester performantes.
1 https://www.reuters.com/markets/canadas-deposit-insurer-reviewing-insurance-deposit-limits-trade-group-2023-03-21/ 2 Évolution du secteur bancaire : Analyse des résultats de 2022, KPMG, janvier 2023. 3 Rapport sur les prêts hypothécaires de l’automne 2022, Société canadienne d’hypothèques et de logement.
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