Perspectives plus encourageantes pour les banques américaines sur fond d’amélioration de la santé des emprunteurs post-confinement
Quand l’épidémie de COVID-19 est devenue une pandémie plus tôt cette année, l’économie américaine a été mise à rude épreuve. Comment parviendrait-elle à combler l’écart, alors que les uns après les autres, les secteurs étaient contraints de restreindre leurs activités et, dans certains cas, d’imposer une fermeture complète?
Naturellement, les investisseurs se sont immédiatement inquiétés à propos des banques, qui étaient considérées comme particulièrement vulnérables au risque que les emprunteurs ne soient pas capables de rembourser leurs dettes.
Si nous partagions ces craintes, ce printemps, nous avons toutefois constaté que les banques étaient beaucoup mieux équipées pour gérer cette phase difficile qu’elles ne l’étaient avant la crise financière mondiale de 2008-2009. À l’époque, elles étaient particulièrement fragiles, la crise ayant notamment été causée par l’endettement excessif des consommateurs américains et du système financier en général. Certes, ces forces présentaient des risques directs pour les banques, mais les répercussions de la pandémie sont plus dispersées, et selon nous, le secteur fait partie de la solution aujourd’hui.
Les banques : catalyseur de la reprise
À notre avis, le système bancaire américain n’a peut-être jamais été aussi sain, les niveaux de capitaux et de liquidités se situant, d’après notre évaluation, près des records historiques. De plus, les normes d’octroi du crédit sont maintenant beaucoup plus strictes qu’elles ne l’étaient avant la crise financière mondiale. Enfin, les banques sont continuellement soumises à des tests de tension menés par des autorités de réglementation. Avant la période de 2008-2009, l’examen de la capacité des banques à faire face à une crise économique potentielle ne faisait pas partie du programme réglementaire.
Par conséquent, nous croyons que le système bancaire américain a récemment contribué au redressement de l’ensemble de l’économie dans le contexte de la COVID-19, en offrant divers reports de prêts pour alléger le fardeau des clients. Les banques sont devenues le principal mécanisme d’octroi des prêts du programme de protection des salaires (PPS) aux petites entreprises dans le cadre des mesures de relance budgétaire sans précédent mises en place par le gouvernement fédéral. Ces prêts ont incité directement des millions d’entreprises à conserver leurs employés plutôt que de les mettre à pied.
Tendances positives en matière de reports de prêts
Alors que la réouverture de l’économie se poursuit, nous observons une baisse des reports et des réductions des versements sur prêt consentis par les banques à de nombreux clients (une exonération temporaire connue sous le nom de délai de grâce). En fait, certains signes laissent entendre qu’on pourrait rétablir les calendriers de remboursement d’avant la pandémie pour la plupart de ces prêts, ce qui ferait l’affaire des investisseurs bancaires1. La majorité des banques ont accordé des reports de 90 ou de 180 jours aux emprunteurs, à la fin de mars ou au début d’avril1. Elles étaient disposées à se montrer très clémentes envers les emprunteurs lors de la première série de reports, étant donné la marge de manœuvre que leur avaient donnée les autorités de réglementation pour favoriser cet allégement dans un contexte de grande incertitude économique.
L’amélioration des perspectives en ce qui a trait aux délais de grâce peut s’expliquer par le fait que la plupart des emprunteurs qui ont eu droit à un premier report n’en ont pas demandé de deuxième. Or, cela souligne une importante évolution positive de la liquidité et de la confiance des emprunteurs1. Nous avons donc bon espoir que les réserves pour pertes sur prêts que les banques constituent aujourd’hui pour pallier les problèmes de crédit futurs seront suffisantes dans la majorité des scénarios. Par conséquent, nous nous attendons à un rebond considérable des bénéfices des banques américaines en 2021.
Résilience des revenus et des frais en temps de crise
La participation des banques au PPS pourrait également leur être profitable, tant du point de vue des bénéfices que de la fidélisation des emprunteurs. Bon nombre de ces prêts ont une durée de deux ans, et nous estimons que les banques américaines recevront environ 15 milliards de dollars de frais, plus 5 milliards de dollars d’intérêt pour chaque année pendant laquelle les prêts du PPS demeurent dans leur bilan.
Ce programme a grandement allégé le fardeau des entreprises emprunteuses quant à leur plus gros poste de dépenses (la masse salariale) et leur a permis de conserver leur personnel à un moment où une grande partie du pays était en confinement. Grâce à lui, les banques ont servi de phare dans la tempête pour beaucoup de petites entreprises et renoué avec les emprunteurs. Cet avantage potentiel se révèle particulièrement important pour les petites banques, dont plusieurs se sont vantées d’avoir pris des clients à de grandes banques, car celles-ci n’étaient pas en mesure de traiter le volume de demandes. D’autre part, les responsables des prêts des banques communautaires et régionales se sont retrouvés en meilleure position pour soutenir les petites et moyennes entreprises.
Les récentes tendances que nous avons relevées dans les rapports trimestriels sur les bénéfices, les données sur les reports de prêts et les discussions avec les équipes de direction nous ont confortés dans notre conviction que les banques sont bien placées pour créer de la valeur à long terme, même si elles continuent de faire face à l’incertitude découlant de la pandémie et de ses répercussions économiques.
1 « As 1st wave of COVID-19 deferrals expires, US banks say borrowers are recovering », S&P Global Market Intelligence, 13 août 2020.
Renseignements importants
Une crise généralisée dans le secteur de la santé, comme une pandémie mondiale, pourrait entraîner une forte volatilité des marchés, la suspension et la fermeture des opérations de change, et affecter le rendement du portefeuille. Le nouveau coronavirus (COVID-19) perturbe ainsi considérablement les activités commerciales à l’échelle mondiale. Les répercussions d’une crise sanitaire, ainsi que d’autres épidémies et pandémies susceptibles de survenir à l’avenir, pourraient avoir des conséquences sur l’économie mondiale qui ne sont pas nécessairement prévisibles à l’heure actuelle. Une crise sanitaire peut exacerber d’autres risques politiques, sociaux et économiques préexistants. Cela pourrait nuire au rendement du portefeuille, ce qui entraînerait des pertes sur votre placement.
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