Les perturbations actuelles pourraient servir de catalyseur pour la croissance en Inde
La pandémie de COVID-19, qui a causé d’importantes fluctuations des marchés cette année, a durement frappé de nombreux marchés émergents, les investisseurs réagissant à la moindre nouvelle, qu’elle concerne le taux d’infection ou l’espoir d’un vaccin. Cependant, sous la surface, la pandémie provoque des changements plus durables en accélérant les tendances perturbatrices qui existent déjà depuis des années, notamment la numérisation et la reconfiguration, voire le recul, de la mondialisation.
L’Inde est bien positionnée pour tirer parti de ces deux tendances et sera probablement l’un des principaux bénéficiaires en Asie. Selon nous, la formalisation de l’économie indienne grâce à l’expansion de l’économie numérique et à ses réinvestissements dans le secteur manufacturier seront les principaux moteurs de la croissance.
La transformation numérique est une politique publique en Inde.
Les bases du potentiel économique numérique de l’Inde ont été jetées en 2014 lorsque le gouvernement du pays a amorcé le processus de formalisation (en transformant son économie essentiellement locale, utilisant principalement l’argent comptant, en une économie plus transparente et moderne). Il s’agissait d’une étape nécessaire, car le secteur informel de l’Inde, qui employait 90 % de la main-d’œuvre, mais ne contribuait qu’à 50 % du PIB, réduisait considérablement la productivité globale du pays¹.
La numérisation a été au cœur du processus de formalisation. Dans le cadre de ce processus, chaque adulte en Inde s’est vu attribuer un compte bancaire (Jan Dhan) et un numéro d’identité unique à 12 chiffres (Aadhar) lié à un numéro de téléphone mobile. Appelé la « trinitée JAM », ce processus a donné aux gens les moyens d’effectuer des opérations sans argent comptant, sans papier et sans présence physique par des moyens officiels.
Le programme de formalisation a coïncidé avec l’apparition des réseaux de télécommunications 4G, l’augmentation de la pénétration de l’Internet et la disponibilité de produits et de services en ligne. L’adoption du numérique a pris de l’ampleur en Inde. Le lancement du réseau 4G de Jio en septembre 2016 a entraîné une croissance importante de l’utilisation de données, grâce à des services 4G rapides, fiables et bon marché. En fait, l’augmentation des investissements privés dans le réseau des télécommunications de l’Inde a été essentielle à la progression du pays vers le numérique, et en mars 2019, la couverture 4G avait atteint environ 90 % – l’un des taux de couverture les plus élevés au monde².
La trinité de JAM a tiré parti de l’infrastructure émergente des télécommunications en Inde pour attirer des milliers d’entreprises dans le réseau bancaire officiel. Cela a coïncidé avec l’augmentation de la disponibilité des téléphones intelligents et a entraîné une croissance explosive. La pénétration du réseau 4G est passée de 8 % en 2016 à 49 % en 2019, et l’utilisation moyenne de données mobiles a été multipliée par huit sur la même période, atteignant 11,2 Go par utilisateur et par mois³. Avec l’émergence de nouveaux modèles de commerce électronique, l’économie de l’Internet en Inde a attiré les capitaux de sociétés comme Walmart, Amazon et Facebook.
Une croissance de longue durée
Malgré la forte croissance observée dans toutes les catégories d’utilisateurs et de revenus, la pénétration des services numériques en Inde reste loin derrière celle des États-Unis et de la Chine. Bien que les événements des cinq dernières années aient préparé les petites entreprises indiennes à se lancer dans le commerce électronique, la pénétration au sein des petites entreprises est encore faible. D’une part, la pénétration des téléphones intelligents a considérablement augmenté, atteignant 65 % grâce à l’augmentation de l’accès aux données et aux appareils, et elle se rapproche beaucoup de celle des États-Unis et de la Chine. Par contre, malgré la pénétration croissante des téléphones intelligents, le commerce électronique affiche toujours un retard important et présente d’excellentes occasions de croissance : le marché potentiel de l’Inde est estimé à environ 900 milliards de dollars US, alors que le commerce électronique ne représente actuellement que 3 %, approximativement⁴.
Grâce aux capitaux investis, de nouveaux modèles d’affaires émergent qui tirent profit de l’Internet mobile. Dans bien des cas, les entreprises ont créé une plateforme numérique qui met en contact des commerçants avec leurs clients dispersés. De grandes plateformes ont vu le jour dans des marchés fragmentés, comme les services personnels (UrbanClap), le transport (Uber et Ola), la livraison de produits alimentaires (Zomato et Swiggy) et l’hébergement (Oyo). Pour l’Inde, il s’agit d’une transformation, particulièrement pour les petites entreprises, qui numérisent et formalisent leurs activités rapidement grâce à ces plateformes.
Le prochain marché indien à s’engager dans cette transformation sera celui de l’alimentation. Avec un chiffre d’affaires d’environ 400 milliards de dollars US, il constitue la composante la plus importante du marché du commerce de détail en Inde; pourtant, la pénétration du commerce électronique sur ce marché est minime, à 0,2 %, contre 8,0 % en Chine et 4,0 % aux États-Unis⁵. Le marché indien de l’alimentation est lui aussi très fragmenté, en raison d’une loi sur les prix du commerce de détail qui empêche les détaillants de transmettre les coûts de loyer et autres dépenses aux consommateurs en augmentant le prix des produits. En conséquence, les marges sont extrêmement faibles dans le secteur de l’alimentation. C’est pour cela que la plupart des petits magasins d’alimentation en Inde sont exploités par des petites entreprises dont les coûts sont faibles et qui utilisent habituellement des immeubles appartenant à la famille propriétaire de l’entreprise.
La transformation numérique actuelle a le potentiel de créer une forte valeur ajoutée, et pas seulement en mettant en relation les commerçants et les clients. L’ensemble de la chaîne – fournisseurs, numérisation des stocks et de la logistique, facturation et traitement des commandes – peut tirer profit de cette transformation visant à améliorer la productivité des commerçants et offrir un plus grand choix aux consommateurs.
Récemment, JioMart, propriété de Jio Platforms (Facebook a pris une participation de 9,9 % dans cette entreprise), a fait des efforts considérables pour s’ouvrir au commerce électronique, en lançant son service d’épicerie dans 200 villes. Il s’agit de la première tentative de cette envergure en Inde et, si elle est couronnée de succès, elle devrait profiter à tous les maillons de la chaîne. Grâce à ce modèle, les petits détaillants peuvent mieux planifier leurs stocks, améliorer leur fonds de roulement et leur gamme de produits ainsi qu’élargir leur clientèle en tirant parti de l’infrastructure numérique et physique de la plateforme. Ils pourraient également avoir accès aux réseaux de financement formels en faisant partie de la plateforme. Les clients profitent d’un plus grand choix, car de nombreuses marques ont difficilement accès aux petites villes de l’Inde. Les marques peuvent ainsi élargir leur offre au moyen d’un réseau de distribution plus formel et mieux capitalisé, et accroître la premiumisation. Ce marché est tellement vaste qu’il est difficile de mettre en contact autant de commerçants et de clients. Pour ce faire, Facebook n’a pas fait qu’apporter des capitaux; JioMart utilise WhatsApp, qui compte 400 millions d’utilisateurs en Inde, pour sa communication.
Nous remarquons que la formalisation, qui a contribué à la croissance de l’économie numérique, a maintenant atteint un point d’inflexion; à son tour, l’économie numérique accélère la formalisation. Nous croyons que ce cycle vertueux entraînera non seulement l’accélération de la croissance de l’économie numérique et de ses principales plateformes, mais il améliorera également la productivité des petites et moyennes entreprises. Un véritable processus de transformation est en cours.
Le secteur manufacturier de l’Inde devrait tirer profit de la perturbation actuelle du commerce mondial.
Un ralentissement de la mondialisation et du commerce mondial n’est généralement pas considéré comme idéal pour les marchés émergents; pourtant, c’est exactement ce que nous avons observé ces dernières années. Cette tendance a pour origine l’escalade des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis et a été accélérée par la pandémie de COVID-19. Partout dans le monde, les pays deviennent plus protectionnistes, afin de contrer la hausse du chômage et la baisse de la croissance intérieure. Mis à part l’annonce d’une hausse des tarifs douaniers sur les importations, qui fait souvent les gros titres, les barrières non tarifaires ont également augmenté. Ces mesures comprennent les obstacles techniques au commerce, la réglementation sanitaire et phytosanitaire, les droits antidumping, les subventions à l’exportation, les restrictions quantitatives, les contingents tarifaires et les droits compensateurs. Il en résulte une baisse globale des exportations en pourcentage du PIB.
Dans ce contexte macroéconomique négatif, les marchés émergents peuvent trouver des occasions inouïes d’attirer des capitaux étrangers pour stimuler la croissance nationale et le secteur manufacturier. Nous pensons que l’Inde est l’un de ces marchés et qu’elle devrait tirer profit d’un certain nombre de tendances convergentes : réformes visant la formalisation, investissements dans les infrastructures, politiques favorables au secteur manufacturier du pays, substitution des importations et croissance des exportations à un moment où les sociétés mondiales cherchent à diversifier leurs chaînes d’approvisionnement en incluant des fournisseurs à l’extérieur de la Chine.
Les salaires des travailleurs du secteur manufacturier en Inde sont concurrentiels à l’échelle mondiale et le pays a une population jeune qui compte une importante main-d’œuvre. Parmi les grandes puissances économiques, l’Inde est le pays dont la population est la plus jeune, avec un âge médian d’environ 28 ans. Sa population fera le plus grand ajout à la main-d’œuvre mondiale au cours des 10 prochaines années⁶.
Le gouvernement actuel s’est fixé comme priorité de soutenir la croissance du secteur manufacturier du pays depuis son arrivée au pouvoir en 2014, en effectuant d’importants investissements dans les routes, l’électricité et les réseaux de télécommunications, et en élargissant le marché du travail, des biens et des services. En septembre 2019, le gouvernement a également annoncé des réformes fiscales encourageant les entreprises à investir dans l’augmentation de la capacité manufacturière et les sociétés mondiales à réinvestir dans le secteur manufacturier du pays. Après cinq années de réformes, l’Inde affiche la meilleure amélioration au classement de la Banque mondiale en ce qui a trait à la facilité de faire des affaires⁷.
Nous croyons que l’Inde peut accroître la substitution des importations de produits pour lesquels le marché intérieur a atteint une masse critique et dont les importations sont encore élevées. Compte tenu de la taille importante du marché du pays, il est viable pour les marques mondiales de s’établir et de commencer à développer un écosystème permettant d’accroître la valeur ajoutée à moyen terme. En ce qui concerne le secteur des biens de consommation durables, le marché intérieur de l’Inde est le deuxième plus important après celui de la Chine en Asie, mais la pénétration est beaucoup plus faible – un contexte idéal pour les nouveaux investissements⁸.
En effet, nous avons constaté que les politiques axées sur la production de téléphones mobiles, de composants électroniques et de climatiseurs commencent à porter leurs fruits. En Inde, la production d’appareils électroniques est passée de 29 milliards de dollars US en 2014 à 70 milliards de dollars US en 2019. La production de téléphones mobiles a été multipliée par à peu près huit, passant de 3 milliards de dollars US en 2015 à 24 milliards de dollars US en 2019. L’Inde est maintenant le troisième plus grand marché de téléphones intelligents (en volume de ventes), et jusqu’à il y a quelques années, la majeure partie des besoins dans ce domaine était assurée par les importations. Après l’expansion du secteur manufacturier du pays, l’Inde est maintenant le deuxième plus grand producteur mondial de téléphones mobiles (en volume de ventes) et a enregistré des exportations nettes de cet appareil en 2020. De grands producteurs, comme Foxconn, Samsung et Xiaomi, ont investi 6 milliards de dollars US dans divers sites de fabrication au cours des quatre dernières années⁹.
Après l’expansion du secteur manufacturier du pays, l’Inde est maintenant le deuxième plus grand producteur mondial de téléphones mobiles (en volume de ventes) et a enregistré des exportations nettes de cet appareil en 2020.
Du côté des climatiseurs, les importations, qui représentaient auparavant 50 % de la demande intérieure, ne représentent plus que 33 %, en raison de la substitution croissante des importations. Malgré cela, la croissance sera de longue durée, selon nous, car la valeur ajoutée globale reste faible et l’Inde continue d’importer des biens électroniques pour un total de 57 milliards de dollars US¹⁰. L’augmentation de la valeur ajoutée devrait stimuler la croissance et les investissements dans le secteur manufacturier du pays et contribuer à l’augmentation des exportations nettes.
L’Inde attire également l’intérêt comme source d’approvisionnement dans le cadre de la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales visant à remplacer certains fournisseurs chinois, en raison des tensions commerciales, des risques croissants liés à la conformité environnementale et des changements démographiques. Divers sondages indiquent que l’Inde fait partie des pays privilégiés pour accueillir la production délocalisée de Chine. Dans l’un de ces sondages, l’Inde se classait au deuxième rang derrière le Vietnam dans la liste des pays privilégiés¹¹. Nous pensons que l’Inde tirera profit de cette tendance pour certains produits, comme les produits chimiques spécialisés et les produits d’ingénierie, car le pays possède déjà un important secteur manufacturier et est un exportateur bien établi.
Moment charnière pour la croissance en Inde – accéléré par la pandémie
Nous croyons que ces deux grands thèmes – la formalisation de l’économie en Inde au moyen d’une économie numérique et son réinvestissement dans le secteur manufacturier – peuvent être les moteurs d’une croissance potentielle à moyen terme. Ils peuvent aussi s’alimenter mutuellement pour créer le genre de cycle vertueux qui a eu lieu en Chine et dans d’autres économies d’Asie de l’Est. D’un côté, la formalisation stimule la croissance d’une gigantesque économie numérique. D’autre part, l’économie numérique favorise le processus de formalisation en stimulant la productivité. Nous pensons que la croissance du secteur manufacturier traverse aussi un moment charnière; compte tenu des investissements considérables effectués par certaines sociétés mondiales et des politiques favorables, l’Inde devrait continuer d’attirer les capitaux étrangers pour matérialiser son potentiel de croissance. La croissance du secteur manufacturier entraînera la création d’un plus grand nombre d’emplois formels, ce qui stimulera la croissance du revenu et la consommation, déclenchant ainsi un nouveau cycle de croissance.
Bien que la pandémie de COVID-19 ait gravement nui à la croissance économique de l’Inde en 2020, à l’instar des autres pays, elle accélère également les tendances sous-jacentes à la croissance du pays. Les sociétés investissent davantage dans le numérique, tandis que les nouveaux clients se tournent vers le commerce électronique étant donné la perturbation du commerce traditionnel. Parallèlement, la recherche par le secteur manufacturier mondial de nouveaux pays fournisseurs pourrait être accélérée, car les sociétés mondiales tentent de diversifier leurs chaînes d’approvisionnement très concentrées.
1 Confederation of Indian Industry, octobre 2014. 2 Opensignal.com, The State of Mobile Experience, mai 2019. 3 Rapport de sociétés individuelles : Idea, Vodafone et Reliance Jio, J. P. Morgan, 2016-2019. 4 Euromonitor, Morgan Stanley Research, 2019. 5 Euromonitor, J. P. Morgan, juin 2020. 6 ILO, China Statistical Yearbook, Credit Suisse Research, octobre 2019; statistiques sur l’âge médian, The World Factbook de la CIA, 2018. 7 Banque mondiale, 2020. 8 FMI, articles dans les médias, sociétés, recherches d’Investec, janvier 2018. Remarque : Les biens de consommation durables comprennent une estimation du marché des climatiseurs, des réfrigérateurs et des laveuses. 9 ICEA, citation de KPMG et de Frost & Sullivan, Credit Suisse Research, octobre 2019. 10 Ministère du Commerce, Credit Suisse Research, données en date de mars 2020. 11 Sondage de Credit Suisse auprès des sociétés, octobre 2019.
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