Quelle incidence la flambée du dollar américain a-t-elle sur les monnaies asiatiques?
Les banques centrales mondiales ont commencé à relever leurs taux d’intérêt en 2021, imitées cette année par la Réserve fédérale américaine. Cependant, les hausses de taux en Asie ont été plus graduelles, principalement en raison des perspectives d’inflation relativement faibles. Nos équipes spécialisées dans les titres à revenu fixe et les actions de l’ensemble de l’Asie se penchent sur l’incidence de l’appréciation du dollar américain et évaluent ce qu’elle pourrait impliquer pour les monnaies de cette région.
Avec le concours des équipes spécialisées dans les titres à revenu fixe de l’Asie, de la Chine, de Singapour, de Taïwan et de la Malaisie, ainsi que les observations des équipes affectées aux actions de l’Inde, de la Malaisie et des Philippines.
Les monnaies de la région – perspectives détaillées
Dollar australien – occasions stratégiques sur fond de hausses de taux et d’exportations vigoureuses
Après la Banque de Corée et la Monetary Authority of Singapore (MAS), la Reserve Bank of Australia (RBA) figure parmi les banques centrales les plus fermes d’Asie en raison de la nécessité croissante de maîtriser l’inflation1.
L’inflation en Australie a augmenté de 5,1 % sur 12 mois au premier trimestre de 2022, un taux supérieur à la fourchette cible de 2,0 % à 3,0 % au fil du temps fixée par la RBA. La hausse de l’inflation est attribuable à des facteurs internes et externes, comme la hausse des salaires (résultant des mesures de confinement antérieures et de la pénurie de main-d’œuvre), les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la hausse des prix des produits de base.
Ce qui rend le dollar australien unique dans ce contexte macroéconomique, c’est que l’Australie est l’une des rares économies de l’Asie-Pacifique à être un exportateur net de produits de base et à avoir une banque centrale belliciste. Il faut souligner que l’Australie est un exportateur net de métaux de base et de produits de base autres que les métaux. Dans ce dernier cas, la demande extérieure augmente en raison des perturbations causées par le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Depuis le début de l’année, le dollar australien s’est déprécié, comme d’autres monnaies de l’Asie-Pacifique, par suite de la vigueur du dollar américain et du ralentissement économique en Chine (baisse des exportations chinoises en raison du recul de la demande). Les marchés des capitaux mondiaux ont prévu une dizaine de hausses de 25 points de base (pb) décrétées par la Fed. À ce stade-ci, il est estimé que le dollar australien pourrait présenter des occasions tactiques compte tenu de la valeur actuelle des monnaies, des hausses de taux par la RBA et de la position de l’Australie en tant qu’exportateur net de produits de base.
Pressions inflationnistes croissantes à Singapour
Lors de sa réunion d’avril, la MAS a continué de resserrer sa politique en relevant le milieu de la fourchette du taux de change effectif nominal du dollar de Singapour et en augmentant légèrement le taux d’appréciation de la fourchette du taux directeur². Comme dans le reste de l’Asie, le dollar de Singapour a reculé en raison de la vigueur générale du dollar américain. Cette tendance se poursuivra probablement à court terme, car la Réserve fédérale américaine (Fed) normalise les taux d’intérêt et amorce un resserrement quantitatif.
La flambée des prix de l’énergie et des produits de base à l’échelle mondiale et le resserrement du marché du travail exerceront probablement d’autres pressions inflationnistes à Singapour. Par conséquent, il y a de fortes chances que la MAS resserre davantage sa politique monétaire en octobre.
La décélération de la croissance mondiale pourrait peser sur l’économie nationale, et il est probable que la croissance de Singapour faiblira pour se situer dans la fourchette inférieure de 3 % à 5 %. Cependant, Singapour conservera sa solide note AAA, ce qui devrait soutenir les émetteurs de titres en monnaies locales de grande qualité dont les données fondamentales sur le crédit sont stables.
Variation des taux directeurs (du 30 avril 2021 au 4 mai 2022, en %)
La RBI emprunte la voie rapide vers des taux neutres
Le 4 mai 2022, la Reserve Bank of India (RBI) a soudainement relevé son taux de mise en pension de 0,4 % pour le faire passer à 4,4 % et annoncé une hausse de 0,5 % du ratio des réserves (qui atteindra 4,5 %). Comme l’indice des prix à la consommation du pays est en voie de dépasser la limite supérieure de tolérance de 6,0 % sur 12 mois fixée par la RBI et que les pressions exercées sur le compte courant en raison des prix élevés de l’énergie pourraient faire baisser la roupie indienne (c.-à-d. que l’inflation attribuable aux prix des aliments et de l’énergie pourrait ne pas être transitoire), la RBI semble avoir emprunté la voie rapide vers des taux neutres. La décision de la banque centrale pourrait permettre de maintenir la stabilité de la roupie indienne par rapport aux autres monnaies des marchés émergents asiatiques et de préserver cette monnaie. Il est maintenant anticipé que la RBI fera passer son taux directeur à 5,5 % d’ici mars 2023. Malgré la majoration du ratio des réserves, le système devrait rester liquide et excédentaire; en outre, les prêteurs devraient relever leurs taux de dépôt et de financement de 1,0 % à 1,5 % (d’ici mars 2023). Quoi qu’il en soit, le taux actuel des dépôts bancaires sur un an de 5,5 % est faible par rapport au taux des obligations à 10 ans, qui est d’environ 7,2 %.
La divergence de politiques monétaires exerce des pressions sur le renminbi
À mesure que la Fed continue de relever ses taux d’intérêt, l’écart de taux nominal entre les États-Unis et la Chine se rétrécit. Cette situation pourrait accentuer la pression exercée sur le renminbi au deuxième semestre. Cela dit, il est estimé que le renminbi demeurera fermement ancré à son niveau actuel en raison de la solide position commerciale de la Chine. Les obligations chinoises devraient également dégager un rendement supérieur à celui des titres du Trésor américain, étant donné que la politique monétaire de la Chine restera probablement conciliante.
La Banque populaire de Chine continuera probablement d’appliquer des mesures d’assouplissement monétaire malgré certaines contraintes. La divergence croissante entre les politiques monétaires de la Chine et des États-Unis aura des effets qui se feront probablement sentir sur les marchés des changes plutôt que sur les marchés des taux d’intérêt. C’est pourquoi notre point de vue actuel à l’égard du renminbi est plutôt neutre.
Nouveau dollar taïwanais – sorties de capitaux et valorisations élevées
Le nouveau dollar taïwanais (TWD) a reculé de 3,41 % par rapport au dollar américain au premier trimestre de l’année et s’est établi à 28,626 à la fin de mars. Cette baisse est principalement attribuable à la politique guerrière de la Fed, qui a entraîné d’importantes sorties de capitaux; toutefois, malgré la vigueur du secteur extérieur, le TWD devrait perdre de la valeur au cours du prochain trimestre en raison des facteurs défavorables que représentent les sorties de capitaux – tant au pays qu’à l’étranger – et les valorisations élevées du TWD.
Taïwan est une économie axée sur les exportations et occupe une position dominante dans le secteur des semi-conducteurs et le secteur manufacturier de haute technologie. Elle bénéficie donc d’un important excédent du compte courant depuis des décennies. Même si l’affaiblissement de la monnaie peut favoriser les exportateurs nationaux ou l’ensemble de l’économie, il peut aussi accroître les pressions inflationnistes. Par conséquent, la banque centrale de Taïwan devra trouver un compromis et aplanir toute fluctuation anormale ou spéculative de sa monnaie afin de réduire au minimum les répercussions sur les exportateurs et les consommateurs.
Selon nous, la banque centrale de Taïwan dispose de suffisamment d’instruments de politique monétaire pour composer avec les récentes sorties de capitaux occasionnées par le ton ferme de la Fed. La banque centrale a relevé son taux directeur afin de réduire l’écart entre le TWD et le dollar américain, et a débloqué sa réserve de devises de 550 milliards de dollars américains accumulée depuis longtemps pour atténuer la pression à la baisse.
Les données fondamentales de Taïwan demeurent solides : la croissance du PIB est supérieure à la tendance grâce aux investissements privés importants, à la demande extérieure et à la reprise de la consommation des ménages après le ralentissement occasionné par la pandémie de COVID-19. Par conséquent, l’économie taïwanaise apporte, selon nous, une bouffée d’optimisme et la monnaie devrait se stabiliser une fois que les hausses de taux décrétées par la Fed auront entièrement été prises en compte.
Le ringgit malaisien demeurera faible à court terme
Le ringgit malaisien a perdu du terrain par rapport au dollar américain en raison du ton ferme adopté par la Fed à l’égard des taux d’intérêt, du ralentissement de l’économie chinoise et de l’inflation des prix des produits de base. Le ringgit a toujours été fortement corrélé avec le renminbi de la Chine, qui s’est récemment déprécié par rapport au dollar américain. Cette situation, en plus d’autres facteurs comme les sorties de capitaux du marché obligataire par des investisseurs étrangers et l’accumulation de dépôts en devises par des participants locaux, explique probablement pourquoi la monnaie s’est moins bien comportée que celles des marchés voisins.
À court terme, la dynamique de la vigueur du dollar américain et de la faiblesse du ringgit pourrait persister pour les raisons ci-dessus. Outre ces facteurs, il est également possible que les tensions géopolitiques, généralement défavorables aux monnaies des marchés émergents, suscitent un sentiment d’aversion pour le risque.
À moyen terme, les perspectives sont meilleures. D’ici la deuxième moitié de l’année et vers la fin de 2022, la Fed pourrait commencer à adopter un ton moins ferme (après avoir relevé ses taux à plusieurs reprises) et l’économie chinoise pourrait se stabiliser.
Il faut également noter que la balance commerciale de la Malaisie demeure fondamentalement solide, étant donné qu’il s’agit d’un pays exportateur de produits de base. Elle a également bénéficié d’investissements directs étrangers considérables – en effet, les investissements directs étrangers de la Malaisie ont récemment dépassé ceux du Vietnam et figurent parmi les plus importants des pays de l’ANASE. Il y a également des entrées de fonds dans les actions malaisiennes. Ces facteurs sont tous favorables et devraient empêcher le ringgit de se déprécier davantage, situation qui pourrait s’inverser au deuxième semestre de l’année.
De plus, étant donné que le ringgit n’a pas reculé depuis une longue période, l’incidence de la faiblesse de la devise ne s’est pas encore répercutée sur l’économie. Certains aspects demeurent sous la loupe, comme l’inflation importée et le rendement des sociétés (p. ex., les exportateurs) qui pourraient être exposées au risque de change.
Enfin, les activités des investisseurs étrangers sur le marché obligataire sont également surveillées de près afin que les signes de vente induite par la faiblesse du ringgit puissent être détectés.
La réouverture de l’économie pourrait compenser les effets de la baisse du peso philippin
Le peso philippin s’est déprécié de 2,6 % depuis le début de l’année; à la fin d’avril, 52,19 pesos philippins équivalaient à un dollar américain. La faiblesse de la monnaie est attribuable à l’important déficit du compte courant du pays, ainsi qu’à la fuite vers des marchés plus développés causée par les risques géopolitiques perçus et les élections locales à venir dans le pays. Le peso devrait rester faible tout au long de 2022, principalement en raison du déficit du compte courant du pays³ et des hausses de taux tardives qui devraient être pratiquées par la Bangko Sentral ng Pilipinas (BSP).
Un peso plus faible s’avère généralement un facteur inflationniste, étant donné que le pays comble principalement ses besoins énergétiques par des importations, notamment de pétrole brut et de produits pétroliers. Par conséquent, les périodes de forte inflation nuisent à la consommation intérieure, qui représente les deux tiers du PIB. La BSP a relevé ses prévisions d’inflation cette année à 4,3 %, alors que les estimations consensuelles du PIB avoisinent les 6,7 %; cependant, nos estimations du PIB sont encore révisées à la baisse en raison de la hausse prévue de l’inflation. En revanche, la faiblesse du peso favorise généralement les envois de fonds par les travailleurs philippins expatriés et les secteurs recourant à l’externalisation de processus d’affaires. Les envois de fonds par les travailleurs expatriés et les revenus tirés de l’externalisation de processus d’affaires représentent environ 10,0 % du PIB.
Pour ce qui est de l’effet sur le marché boursier des Philippines, un peso plus faible a généralement une incidence négative sur les bénéfices des sociétés. La plupart des sources de revenus dépendent encore des activités nationales, alors qu’une partie des matières premières est importée. Il peut s’agir aussi bien du blé et de l’huile de cuisson nécessaire aux fabricants de produits de consommation et aux restaurants que du matériel de télécommunications pour les services de communication et des besoins en acier pour les activités liées à la construction. Il y a aussi des sociétés qui ont contracté des dettes considérables libellées en dollars américains, étant donné que leurs dépenses en immobilisations sont en devises étrangères. Ainsi, en plus de la contraction de la demande des consommateurs résultant de la forte inflation, les marges des sociétés subissent également les contrecoups de la situation.
Dans l’ensemble, l’affaiblissement du peso n’est d’aucune utilité pour l’économie et les marchés boursiers des Philippines; cependant, à notre avis, la réouverture de l’économie après les restrictions de déplacement imposées ces dernières années devrait compenser largement l’effet inflationniste de la faiblesse de la monnaie. Par conséquent, les estimations du PIB pour 2022 restent supérieures à celles de l’an dernier.
La reprise du secteur du tourisme pourrait renforcer le baht thaïlandais
La Banque de Thaïlande a maintenu ses taux d’intérêt à 0,5 % pour soutenir la croissance économique. Elle considère également l’inflation comme transitoire : elle a fait passer ses prévisions d’inflation globale de 1,7 % à 4,9 % en 2022, mais elle s’attend à ce que l’inflation retombe à 1,7 % en 2023.
Avant la pandémie, le tourisme représentait environ 18,0 % du PIB de la Thaïlande, ce qui signifie que le baht thaïlandais pourrait présenter des occasions à moyen terme, puisque le pays rouvre son économie et que le tourisme reprend.
Conclusion
La vigueur du dollar américain, le ton belliciste de la Fed et le ralentissement de la croissance en Chine devraient continuer d’exercer des pressions sur les monnaies asiatiques pendant l’été. Même s’il est prévu que les banques centrales de la région normaliseront leur politique monétaire, cette normalisation se produira probablement plus lentement que sur les marchés développés. Sur une note plus positive, les perspectives pour le deuxième semestre de l’année sont relativement optimistes.
1 La Banque de Corée a déjà relevé son taux directeur de 75 pb depuis le début de l’année. Le 3 mai, la RBA a relevé le taux officiel à un jour de l’Australie de 25 pb pour le faire passer à 0,35 %, alors qu’il avait atteint un creux record de 0,10 %, et a indiqué qu’elle décréterait probablement d’autres hausses de taux au cours des prochains mois. En Australie, les prix à la consommation ont augmenté de 5,1 % sur 12 mois au premier trimestre, l’inflation de base ayant progressé de 3,7 %. 2 Au cours des six derniers mois, la MAS a relevé à deux reprises la fourchette du taux directeur en raison de la hausse de l’inflation, dont une hausse pratiquée hors cycle en janvier 2022. 3 Il est à noter qu’en ce qui concerne les estimations consensuelles, le déficit du compte courant des Philippines devrait demeurer élevé en 2022 et 2023; par ailleurs, les estimations consensuelles indiquent une dépréciation du peso philippin jusqu’en 2024.
Renseignements importants
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