Titres à revenu fixe asiatiques : optimisme marqué par une nouvelle orientation sur les placements durables
Nous sommes d’avis que les titres à revenu fixe asiatiques peuvent continuer de dégager de bons rendements en raison du contexte macroéconomique mondial favorable et de la poursuite des programmes de soutien.
Dans des conditions difficiles en 2020, les titres à revenu fixe asiatiques ont bien résisté¹, ². Les mesures de confinement imposées à la suite de l’accélération de la pandémie de COVID-19 à l’échelle mondiale au premier trimestre de 2020 ont ébranlé les économies et les marchés des capitaux. L’Asie n’a pas été épargnée. On s’attendait à ce que le PIB de la région soit encore plus touché que lors de la crise financière asiatique de 1997. Cependant, les économies du nord de l’Asie ont mieux maîtrisé l’épidémie et bon nombre d’entre elles devraient afficher une croissance positive en 2020 (comme la Chine, Taïwan et la Corée du Sud). Sous l’effet des mesures de relance monétaire et budgétaire de grande envergure, les économies et les marchés des capitaux de la région se sont progressivement redressés au cours de l’année.
À l’aube de 2021, nous sommes d’avis que les titres à revenu fixe asiatiques peuvent continuer de dégager de bons rendements en raison du contexte mondial favorable et de la poursuite des programmes de soutien. Selon nous, comme cette catégorie d’actif présente des données fondamentales supérieures à celles de ses pairs, elle pourrait connaître une hausse rattachée à la résilience du profil de crédit de l’Asie et aux occasions de placements durables pluriannuels dans la région.
2020 : résilience sur fond de repli marqué
Malgré les défis importants de la dernière année, les données fondamentales des titres à revenu fixe asiatiques sont restées intactes. La catégorie d’actif a bien résisté tout au long de l’année, dégageant des rendements positifs. Au premier trimestre de 2020, l’indice J.P. Morgan Asia Credit (JACI) s’est contracté d’environ 8 % à 9 % (au plus bas) en raison de la pandémie qui a plombé les marchés financiers mondiaux.
La catégorie d’actif a également été moins durement touchée que les marchés des titres de créance américains. Au fil de l’adoption de plus amples mesures de stimulation monétaire et budgétaire dans le monde, le marché des titres de créance asiatiques a connu un rebond marqué, mais constant, d’environ 12 % (par rapport au creux) vers la fin de 2020. Certes, les fortes baisses de taux et les programmes de relance mis en place par la Réserve fédérale américaine ont contribué à amortir le choc en attendant que les banques centrales asiatiques emboîtent le pas. La plupart des monnaies asiatiques se sont aussi stabilisées, le dollar américain ayant reculé quand la ruée mondiale vers les valeurs refuges s’est estompée³.
Source : Bloomberg, au 20 novembre 2020.
Naturellement, l’incidence de la pandémie sur les titres de créance a varié selon les marchés et les secteurs, ce qui a entraîné une divergence croissante de la qualité de ce segment. Cela dit, la région se trouve dans une position relativement meilleure en raison de la structure unique du JACI. En effet, la majorité des titres qui le composent sont de première qualité et il comprend de nombreuses sociétés d’État et entités quasi souveraines bénéficiant d’une gamme diversifiée de canaux de financement, y compris les banques locales et les marchés obligataires.
Dans le segment des titres à rendement élevé, bien que les défaillances aient augmenté, les répercussions ont été moins prononcées que ce que l’on craignait initialement⁴. Par exemple, les prévisions de défaillances pour l’ensemble de l’année ont été révisées à la baisse, passant de 40,0 % en juillet à 3,0 % en octobre⁵. En outre, à ce jour dans la région, il n’y a qu’environ 1,4 % des titres de créance de première qualité qui se sont transformés en anges déchus, soit à peine plus que la moyenne sur 10 ans de 1,2 %⁴.
Perspectives pour 2021 : un nombre limité d’anges déchus pour les entités souveraines et quasi souveraines
La conjoncture macroéconomique plus favorable en 2021 devrait être avantageuse pour les titres à revenu fixe asiatiques. Nous sommes optimistes à l’égard de l’ensemble des titres à revenu fixe asiatiques en raison des fondamentaux sains de cette catégorie d’actif, de la poursuite des politiques monétaire et budgétaire accommodantes et de la pression à la baisse sur le dollar américain. Comme nous l’avons mentionné, compte tenu des réductions de taux musclées et de l’expansion sans précédent du bilan des banques centrales mondiales, un nombre supérieur d’obligations d’État des marchés développés affichent maintenant un rendement négatif⁶. En cas de risque extrême, par exemple si le rendement des obligations du Trésor américain devenait négatif (possiblement à cause d’un retard dans la distribution des vaccins ou d’un contexte déflationniste persistant), nous pourrions assister à une importante rotation de l’actif chez les investisseurs en quête de rendements positifs. Les obligations asiatiques pourraient alors se démarquer vu leurs fondamentaux solides.
Source : Bloomberg, au 30 novembre 2020.
Dans l’ensemble, nous nous attendons à ce que les défaillances demeurent raisonnablement maîtrisées au premier semestre de 2021. Les choses devraient s’améliorer au second semestre, à la faveur des campagnes de vaccination à l’échelle mondiale et du refinancement des émissions sur le marché obligataire asiatique en dollars américains, ce qui est propice au regain de confiance des investisseurs. Néanmoins, la sélection des titres de créance restera essentielle sur les marchés asiatiques, car la reprise risque d’être inégale d’un pays et d’un secteur à l’autre.
La reprise économique impressionnante de la Chine se poursuivra vraisemblablement. La croissance du PIB réel chinois devrait s’accélérer, passant de 2,0 % en 2020 à 8,2 % sur 12 mois en 2021, avant de revenir au rythme tendanciel (de 5,0 % à 6,0 %) l’année suivante7. Selon les prévisions optimistes, la vaccination permettra de renouer avec la croissance mondiale et stimulera la reprise économique en Chine. Par conséquent, la Chine pourrait mettre fin à certaines de ses politiques budgétaires et de crédit très expansionnistes instaurées en 2020. Les taux directeurs devraient rester relativement stables, car la Banque populaire de Chine a toujours indiqué qu’elle s’opposait aux mesures de relance excessives. Elle maintiendra probablement des politiques monétaires bien définies pouvant inclure des réductions plus ciblées des exigences relatives au ratio des réserves ainsi que des opérations sur le marché libre pour gérer la liquidité.
Les obligations chinoises se démarquent dans le cycle de marché actuel par rapport aux autres obligations mondiales, en raison des rendements nominaux élevés et des rendements réels positifs, ainsi que des occasions de diversification qu’elles présentent. Étant donné le contexte macroéconomique actuel et le cycle baissier des titres de créance, nous croyons qu’il est essentiel de saisir les occasions de revenu les plus intéressantes en s’appuyant sur une bonne sélection.
Comme les taux des obligations d’État chinoises à 10 ans sont maintenant revenus à environ 3,3 %, nous pensons que cela pourrait susciter l’attention des investisseurs⁸. Du point de vue de la courbe des taux, la valeur relative du segment des obligations d’une duration de 5 à 7 ans semble particulièrement attrayante comparativement à celle des titres à plus long terme. D’après nous, le renminbi se maintiendra généralement autour des niveaux actuels. Il pourrait toutefois augmenter par rapport au dollar américain, s’établissant à 6,40 au premier semestre de 2021, après une appréciation de 6,0 % en 2020. Cette situation est principalement attribuable à la faiblesse du dollar américain, qui est susceptible de s’accentuer advenant une reprise économique tardive aux États-Unis. Nous continuons de privilégier les sociétés d’État d’importance systémique qui dépendent moins des États-Unis sur les plans de l’exploitation et du financement, de même que les secteurs concentrés au niveau national, comme ceux des services publics, des biens immobiliers, des télécommunications et des médias.
Les risques extrêmes découlant des tensions persistantes entre les États-Unis et la Chine ne disparaîtront sans doute pas de sitôt, surtout si l’on tient compte de la législation récemment adoptée autorisant la radiation de sociétés chinoises cotées aux États-Unis. Par ailleurs, nous observons une tolérance accrue de la part des autorités de réglementation chinoises pour permettre à certains porteurs d’obligations d’encaisser des pertes, particulièrement dans le cas des sociétés d’État moins importantes sur le plan stratégique.
L’Indonésie est sans doute le pays qui a le plus souffert dans la région du point de vue économique, enregistrant sa première croissance négative sur 12 mois et sa première récession technique depuis la crise financière asiatique. En réaction, le gouvernement indonésien et la Banque d’Indonésie ont mis en place des mesures de relance sans précédent et ont même eu recours à la monétisation de la dette. Ces outils stratégiques uniques ont contribué à stimuler la croissance économique et à maintenir la confiance sur les marchés des titres de créance du pays. La cote de crédit actuelle des entités souveraines (BBB, perspective stable selon Moody’s et Fitch) protège amplement le pays contre un glissement sous la catégorie investissement. Grâce à des paramètres de crédit solides et à une liquidité adéquate, les grandes sociétés quasi souveraines et les banques du pays continueront à être considérées comme des titres de première qualité. Bien que la rupiah ait été volatile en 2020, elle devrait se stabiliser en 2021, en raison des meilleures perspectives économiques concernant le pays, et ce, malgré le problème de la dette extérieure. Dans le segment des titres à rendement élevé, les émetteurs de qualité disposant de liquidités suffisantes et d’une gouvernance d’entreprise décente semblent bien positionnés.
Du côté de l’Inde, nous surveillons de près les risques liés aux anges déchus, car les prêts bancaires non productifs devraient dépasser les 10 % au cours des 12 à 18 prochains mois⁹. Par contre, ces risques sont atténués par l’amélioration du contrôle de la COVID-19 (baisse de 69 % du nombre de cas actifs depuis la mi-septembre¹⁰ contrairement à une augmentation dans le reste du monde) et des indicateurs relatifs au secteur des services financiers. Ces facteurs pourraient favoriser une reprise macroéconomique en 2021. Au chapitre de la politique budgétaire, l’Inde s’est endettée pour soutenir l’économie. Cependant, malgré un ratio dette-PIB de près de 90 %, nous sommes moins inquiets, car la dette extérieure ne représente qu’environ 20 % du PIB du pays¹¹, ce qui le place au bas du spectre parmi les économies émergentes. En Inde, les sociétés d’État qui font figure de championnes nationales sont probablement bien positionnées, tout comme les entreprises du secteur des énergies renouvelables bénéficiant d’un solide soutien.
Le thème de la sélection prudente des titres de créance s’étend aussi à une nouvelle occasion considérable : les placements respectant des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
De nouvelles occasions à saisir dans les obligations asiatiques durables
Bien que l’Asie ait mis l’accent sur les facteurs ESG plus tard que d’autres régions comme l’Europe, les tendances récentes témoignent d’un élan et d’un optimisme de la part des investisseurs. La Chine, le Japon, la Corée du Sud, Hong Kong et la Nouvelle-Zélande s’engageant à devenir caboneutres¹², d’autres gouvernements devraient emboîter le pas. Nous nous attendons donc à assister à une augmentation des émissions d’obligations vertes dans la région. À l’échelle mondiale, les émissions d’obligations vertes ont progressé de 12 % en 2020 par rapport aux neuf premiers mois de 2019, et la tendance favorise la croissance de ce segment¹³.
Une autre raison pour laquelle les investisseurs devraient privilégier les occasions dans ce domaine, c’est la capacité de générer des rendements véritablement globaux au-delà des paramètres financiers traditionnels. Pour surclasser les indices de référence, il ne suffit pas d’analyser les différences de rendement. En effet, il convient également de prendre en compte des facteurs ESG comme l’intensité de carbone, l’aptitude à soutenir la population vieillissante et la solidité des structures de gouvernance. Si un portefeuille durable donné dégage un rendement similaire à celui de l’indice de référence, mais avec beaucoup moins d’émissions de carbone, cela pourrait venir appuyer l’atteinte d’objectifs liés au climat. Même d’un point de vue strictement financier, les recherches et les données révèlent que les placements durables ne compromettent pas les rendements. ¹⁴ Par exemple, le rendement corrigé du risque cumulatif de l’indice J.P. Morgan ESG Asia Credit de décembre 2012 à novembre 2020 est semblable à celui du JACI. Si l’on se penche sur l’intensité de carbone, les sociétés qui constituent l’indice JACI émettent près de 420 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) pour chaque tranche de 1 million de dollars américains de ventes. En revanche, les sociétés qui composent l’indice J.P. Morgan ESG Asia Credit Index n’émettent que 196 tonnes de CO2 par tranche de 1 million de dollars américains de ventes.
Source : Données de Bloomberg en date du 30 novembre. Données sur l’intensité de carbone provenant de l’analyse Trucost sur les facteurs ESG. L’intensité de carbone fait référence aux tonnes d’émissions d’équivalent CO2 des domaines 1 et 2 par million de dollars américains de ventes.
Cela renforce notre conviction que les placements durables peuvent améliorer les rendements à l’avenir. De surcroît, la performance des émetteurs en ce qui a trait aux facteurs ESG trouvera probablement écho auprès des investisseurs préoccupés par la durabilité. Plus importants encore, les changements imminents de la réglementation, combinés à la demande croissante des investisseurs pour des solutions durables, changeront probablement les facteurs du rendement relatif futur. Nous nous attendons aussi à ce que les obligations vertes et durables soient détenues par des investisseurs institutionnels établis ayant un horizon à long terme. Cette base d’investisseurs plus stable contribuerait à réduire les replis et à procurer de meilleurs rendements corrigés du risque pour la catégorie d’actif.
En ce qui concerne les occasions ESG en Asie, les investisseurs devraient chercher des sociétés qui tireront profit des tendances environnementales ou sociales, comme les technologies propres, qui atténueront les changements climatiques et démographiques. Outre les facteurs environnementaux et sociaux, les investisseurs devraient insister sur l’importance des questions de gouvernance. Ainsi, ils privilégieront sans doute les sociétés dotées de conseils d’administration indépendants et diversifiés, tout en écartant celles qui ont des antécédents de mauvaise gestion ou des modèles d’affaires opaques.
Dans l’ensemble, nous croyons que les portefeuilles de titres à revenu fixe asiatiques devraient non seulement tenir compte des risques ESG, mais aussi tirer parti des nombreuses occasions ESG. Si 2020 a été une année majeure pour les placements ESG en Asie, nous nous attendons à ce que 2021 soit encore plus importante, puisque les investisseurs et les entreprises explorent les possibilités d’innovation dans ce secteur.
1 Bloomberg, au 23 mars 2020. L’indice J.P. Morgan Asia Credit (JACI) s’est contracté de 8,79 % et l’indice Intercontinental Exchange Bank of America U.S. Corporate, de 15,14 % au cours de la même période. Au 23 décembre 2020, le JACI avait récupéré 12,32 % par rapport à son point le plus bas. 2 Sites Web des banques centrales, au 20 novembre 2020. On utilise le taux de la facilité de prêt à moyen terme d’un an pour la Chine; les participants au marché utilisent le taux de la facilité de prêt à moyen terme d’un an comme guide pour l’orientation de la politique monétaire de la Banque populaire de Chine. 3 L’indice J.P. Morgan Asia Dollar était en hausse de 3,7 %, au 17 décembre 2020. 4 Bien que les défaillances dans le segment des titres à rendement élevé aient atteint un montant record de 8,8 milliards de dollars américains, la robustesse des émissions signifie que le taux de défaillance a été maîtrisé à seulement 2,4 %. Le pourcentage de titres à rendement élevé qui se négocient à des niveaux très faibles (moins de 70 % de la valeur) a diminué, passant de 14,0 % en mars à 2,0 % en octobre 2020. J.P. Morgan, octobre 2020. 5 J.P. Morgan, octobre 2020. 6 Bloomberg, Gestion de placements Manuvie, au 30 novembre 2020. 7 Estimations consensuelles de Bloomberg, décembre 2020. 8 Bloomberg, au 16 décembre 2020. 9 Dans le cas des banques indiennes, les ratios des prêts non productifs et les coûts de crédit projetés ont été révisés à la baisse. De plus, les taux de recouvrement ont grimpé à 90,0 % en octobre, comparativement à une fourchette de 50,0 % à 60,0 % quelques mois auparavant. 10 Center for Systems Science and Engineering de l’Université Johns Hopkins. 11 CEIC, données annuelles en date de mars 2020. 12 « Asian giants’ carbon promises boost global climate action, says UN climate chief », The Straits Times, 4 novembre 2020. 13 « Another bumper year see green bonds push through the $1tn mark », PV Magazine, 6 octobre 2020. 14 Bloomberg, 30 novembre 2020. Données brutes, en dollars américains. Les rendements passés ne garantissent pas les résultats futurs. Les placements comportent des risques. L’indice J.P. Morgan ESG Asia Credit suit le rendement total des titres de créance libellés en dollars américains de la région Asie hors Japon dans l’ensemble de la catégorie des titres à revenu fixe asiatiques, y compris les obligations à taux variable, perpétuelles et subordonnées émises par des entités souveraines et quasi souveraines, ainsi que des sociétés. L’indice applique une méthode de notation des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et de sélection afin de privilégier les obligations vertes ou les émetteurs mieux classés selon les critères ESG et de sous-pondérer ou de supprimer les émetteurs moins bien classés. * Données sur l’intensité de carbone provenant de l’analyse Trucost sur les facteurs ESG. L’intensité de carbone fait référence aux tonnes d’émissions d’équivalent CO2 des domaines 1 et 2 par million de dollars américains de ventes.
Renseignements importants
Une crise généralisée dans le secteur de la santé, comme une pandémie mondiale, pourrait entraîner une forte volatilité des marchés, la suspension et la fermeture des opérations de change, et affecter le rendement du portefeuille. Le nouveau coronavirus (COVID-19) perturbe ainsi considérablement les activités commerciales à l’échelle mondiale. Une crise sanitaire ainsi que des épidémies et pandémies futures pourraient avoir, sur l’économie mondiale, des répercussions qui ne sont pas nécessairement prévisibles à l’heure actuelle. Une crise sanitaire peut exacerber d’autres risques préexistants, qu’ils soient politiques, sociaux ou économiques. Cela pourrait nuire au rendement du portefeuille, ce qui entraînerait des pertes sur votre placement.
Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à la politique, à la réglementation, au marché ou à l’économie. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements effectués dans les marchés émergents. Le risque de change s’entend du risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.
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