Inflation alimentaire : dix conséquences
Nous avons toujours été d’avis que les marchés mondiaux avaient sous-estimé les risques d’une poussée inflationniste encore plus marquée dans le secteur de l’alimentation. Plus précisément, nous croyons qu’il faut reconnaître la sécurité alimentaire comme un risque de placement considérable aux incidences économiques, sociales et géopolitiques étendues.
Points à retenir
- Nous nous attendons à ce que les appels à une réforme structurelle de l’économie et de ses institutions, y compris en redistribuant la richesse et le pouvoir, se fassent de plus en plus pressants en vue de remédier à la faim chronique.
- Selon toute vraisemblance, les économies les plus sujettes aux pénuries alimentaires intensifieront leurs efforts pour protéger leur accès aux denrées, ce qui pourrait exacerber les tensions géopolitiques.
- Notre analyse précédente a démontré qu’en cas de crise alimentaire, les marchés émergents sont plus vulnérables que ceux des pays développés, les États-Unis et la Chine se trouvant aux extrémités opposées de ce spectre.
- L’Asie est plus sensible que les autres régions à une flambée des prix des denrées alimentaires.
Une tendance qui s’observe de plus en plus
La hausse du prix réel des aliments représente un choc apparent et nettement régressif, tant au sein des économies qu’entre elles. Compte tenu de la conjoncture macroéconomique, marquée par une période prolongée de croissance du PIB mondial en deçà des tendances et par la hausse des taux d’intérêt, la détérioration de la situation alimentaire à l’échelle mondiale a des répercussions économiques particulièrement inopportunes. En août dernier, la part du commerce mondial touchée par les restrictions à l’exportation a surpassé les niveaux qui prévalaient dans la foulée de l’éclosion de la COVID-19 et durant la crise alimentaire asiatique de 2007-2008, en plus de s’avérer plus tenace. Dans l’état actuel des choses, on peut difficilement envisager un renversement de la vapeur à court terme.
Part du commerce mondial touchée par les restrictions à l’exportation – plus élevée et plus tenace
La flambée du prix des aliments ne saurait être réduite à une anomalie passagère : les prix de l’énergie et des engrais – deux intrants cruciaux pour la production alimentaire – sont en constante augmentation depuis décembre 2020. À titre d’exemples, le prix du gaz naturel européen a plus que décuplé entre décembre 2020 et août 2022, tandis que le coût de la phosphorite, qui entre dans la composition des engrais, a triplé. Sans surprise, la composante alimentaire de l’indice des prix à la consommation (IPC) a bondi à l’échelle mondiale : en date d’août 2022, le taux d’inflation annuel des denrées alimentaires avait grimpé, en moyenne, à 10,2 % dans les marchés développés et à 14,2 % dans les marchés émergents.
Produits de base choisis
Variation du prix depuis le 8 décembre 2020 (exprimée en pourcentage)
La flambée du prix des aliments est attribuable à plusieurs facteurs :
- Conditions météorologiques défavorables et maladie
Les sécheresses aux États-Unis et au Brésil, les pluies abondantes en Chine en 2021 ainsi que le temps chaud en Inde ont tous nui au rendement des cultures en 2022. De graves épidémies de grippe aviaire de même que l’effet persistant de la peste porcine africaine sont également venus réduire l’offre mondiale de protéines. - Effets persistants de la pandémie sur les chaînes d’approvisionnement
La fermeture d’importants ports au cours de la pandémie a entraîné de très nombreuses perturbations des échanges commerciaux. De même, le travail migrant – dont le secteur agricole dépend fortement – n’a toujours pas regagné les niveaux qui prévalaient avant la pandémie, ce qui exacerbe les pénuries de main-d’œuvre dans plusieurs régions du monde. - Inflation énergétique
La hausse du prix des aliments est étroitement liée à celle du coût de l’énergie, qui se traduit forcément par des coûts de production agricole plus élevés, notamment sur le plan du transport, de la machinerie agricole et des engrais (dont le traitement est hautement énergivore). - Invasion de l’Ukraine par la Russie et son incidence directe sur le prix des marchandises dans les secteurs agricole et énergétique
Le conflit a fortement secoué les marchés des marchandises compte tenu du rôle clé que les deux pays jouent au sein des marchés au comptant, particulièrement pour l’énergie, les engrais et les grains. L’onde de choc se fait sentir au-delà des blocus tangibles : il faut également tenir compte des répercussions de la destruction (p. ex. des terres agricoles et de l’équipement) sur la capacité de production et des restrictions au financement du commerce et aux paiements. - Effervescence spéculative
L’afflux de capital spéculatif sur le marché à terme de marchandises et la thésaurisation ont connu une hausse fulgurante, ce qui contribue à la surenchère des prix par rapport aux principes de base de l’offre et de la demande ainsi qu’à la volatilité indésirable du coût des aliments. Les données de la Commodity Futures Trading Commission américaine révèlent que, depuis février 2022, la croissance des positions à terme dans le secteur des grains et des graines oléagineuses est nettement plus soutenue chez les spéculateurs que chez les opérateurs en couverture. Le ratio de prise de positions spéculatives par rapport aux opérations de couverture est passé à un écart-type au-dessus de la moyenne à long terme et a désormais atteint un niveau comparable à ceux observés par le passé durant les crises alimentaires aiguës. À titre d’exemple, la part des positions acheteur sur le blé de meunerie Paris de l’indice de référence européen Euronext qui sont détenues à des fins spéculatives est passée de seulement 18 % en mai 2018 pour atteindre 69 % à la fin juin 20221.
Part de positions spéculatives à la Chicago Board of Trade – grains et graines oléagineuses
Contrecoups de la hausse du prix des aliments et des pénuries croissantes
Nul doute qu’une période prolongée d’inflation alimentaire marquée peut s’avérer lourde de conséquences pour l’économie mondiale. Voici dix façons dont la croissance pourrait s’en ressentir.
1 Compression du revenu et des dépenses discrétionnaires
La nourriture compte pour environ 14 % du panier de l’IPC dans les pays développés (en excluant le Japon) et pour 24 % dans les marchés émergents2. Ces dépenses sont pour la plupart inélastiques : la demande demeure relativement insensible à la hausse des prix, de sorte que l’inflation gruge la part des dépenses accordée aux éléments discrétionnaires ou non essentiels par les consommateurs qui tentent de maintenir leurs habitudes d’achat face à la hausse des prix. Il va sans dire que ce phénomène plombera la croissance économique. À l’heure actuelle, l’inflation alimentaire est plus prononcée que l’inflation générale dans la plupart des pays.
Inflation alimentaire selon l’IPC – variation d’une année sur l’autre, exprimée en pourcentage
2 Insécurité alimentaire grandissante
La poussée d’inflation alimentaire et les pénuries qui s’ensuivent ont exacerbé les préoccupations au sujet de répartition des revenus et de la sécurité alimentaire, tant au sein des pays qu’entre eux. Dans les cas extrêmes, des segments de la population de certains pays pourraient être frappés par la famine, les enfants étant alors à risque de subir des dommages irréversibles liés aux carences nutritionnelles. La crise alimentaire qui sévit à Madagascar est un exemple frappant à ce chapitre. Il peut également en résulter de l’instabilité politique, comme nous l’avons constaté lors du printemps arabe au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2010-2011 ainsi que durant la crise alimentaire asiatique de 2007-2008, sans parler de la récente crise au Sri Lanka, qui a mené à l’effondrement du gouvernement en mai dernier.
3 Nationalisme des ressources
Certains gouvernements font de la protection de l’accès aux ressources alimentaires une priorité de plus en plus pressante. Depuis le début de l’année (et plus précisément dans la foulée de l’invasion russe en Ukraine), plus de trente pays ont imposé des restrictions à l’exportation de denrées alimentaires au moyen de licences d’exportation, de taxes et, même, d’embargos. Jusqu’ici, le montant total des exportations touchées par ces mesures restrictives représente environ 17 % de toutes les denrées (exprimées en calories) vendues à l’échelle mondiale. Il s’agit d’un pourcentage nettement plus élevé qu’au lendemain de l’éclosion de COVID-19 et qu’au cours de la crise alimentaire asiatique de 2007-2008. Nous prévoyons que cette tendance se poursuivra.
4 Un cycle aux allures de cercle vicieux
La prolifération des restrictions à l’exportation de denrées alimentaires pourrait se répercuter sur les biens connexes comme les denrées alimentaires de substitution (p. ex., le riz) ou encore les intrants des biens visés (l’énergie et les engrais). Par conséquent, un nombre croissant de pays ressentira vraisemblablement le besoin de limiter l’exportation de ressources clés, comme ce fut le cas lors des précédentes crises alimentaires, accentuant d’autant plus les problèmes d’approvisionnement. Dans la plus récente édition du rapport Food Outlook, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture prévient que la conjoncture ne permet pas de compter sur une réponse de l’offre dictée par le marché capable de freiner la hausse des prix des aliments lors de la saison 2022-2023, ni même de la suivante.
5 Incidence défavorable sur les finances publiques
Certains gouvernements tentent d’atténuer les répercussions néfastes de la hausse du coût de la vie sur les ménages au moyen de subventions et d’autres mesures de sécurité sociale. Le Mexique, par exemple, a annoncé que les prix de l’essence et du gaz naturel seraient plafonnés, en plus de mettre en place une initiative de régulation des prix pour les produits alimentaires de base. L’Inde, pour sa part, a relevé les prix minimums de soutien pour l’ensemble des cultures de kharif réglementées de 4,44 % à 8,86 % pour la saison de commercialisation 2022-2023 afin d’encourager les agriculteurs à adopter la culture des graines oléagineuses et des légumineuses. Bien que salutaires, ces initiatives n’en demeurent pas moins coûteuses, surtout dans un contexte où les finances publiques ont déjà souffert des mesures budgétaires mises en place durant la crise de la COVID-19.
6 Certains pays sont dépassés par les coûts de service de leur dette croissante
La croissance des besoins en fait de financement officiel s’accompagne typiquement d’une hausse des émissions d’obligations gouvernementales, surtout en temps de conjoncture économique difficile. Dans la plupart des cas, ces dettes se retrouvent sur le bilan des banques locales. Un cercle vicieux est alors plus susceptible de se produire : les banques pourraient se voir forcées de ralentir leurs activités de prêts alors que la croissance ralentit et que la valeur des obligations gouvernementales chute. À titre d’exemple, le Fonds monétaire international (FMI) a récemment signalé que près de 60 % des pays à faible revenu courent un risque de surendettement et qu’il s’attend à ce que davantage de pays sollicitent des allégements de leur dette au cours des prochains mois.
7 La dépréciation des monnaies nationales par rapport au dollar américain exacerbe l’inflation importée
Alors que le cours des monnaies locales chute face à la hausse du dollar américain et des coûts de financement dans cette devise, la facture d’importation grimpe pour de nombreuses économies émergentes. Il est préoccupant de constater qu’en dépit du resserrement monétaire, les taux directeurs réels de plusieurs pays des marchés émergents demeurent trop faibles pour endiguer les pressions à la baisse. Par ailleurs, le déclin de la demande mondiale pourrait priver les marchés émergents de l’effet stimulant typiquement attendu en matière d’exportations lorsque la devise nationale est faible.
8 Sortie de capitaux à la hausse
Les risques accrus que l’économie mondiale entre en récession, les préoccupations d’ordre géopolitique de plus en plus pressantes, le resserrement des conditions monétaires et l’inflation soutenue sont autant de facteurs qui pèsent lourd sur le flux d’investissements vers les marchés émergents. Ceux-ci ont subi des sorties de capitaux nettes de l’ordre de 9,8 milliards de dollars américains en juillet 2022, prolongeant la débâcle amorcée en mars3.
9 Érosion des réserves internationales
Au cours des derniers mois, on a vu un certain nombre de banques centrales des marchés émergents liquider leurs réserves de change à un rythme croissant dans le but de compenser les sorties de capitaux et de soutenir leur devise chancelante. Ces ponctions à même les réserves de change sont considérables : les données démontrent que la plus récente série de prélèvements représente le plus important épisode de ce type (sur une base cumulative de six mois) depuis la dévaluation du renminbi en 2015 et la crise financière mondiale qui l’a précédée. Le fait que ces prélèvements aient le même effet que le resserrement des politiques monétaires, en ce qu’ils s’ajoutent aux mesures que les banques centrales emploient déjà en la matière, est préoccupant.
Fluctuations des réserves de change des marchés émergents, après ajustement en fonction des valorisations (exprimées en milliards de dollars américains)
10 Risque d’ajustement désordonné à la balance des paiements
Une spirale baissière pourrait s’enclencher, la détérioration sévère des positions des comptes courants combinée à la diminution des afflux de capitaux étant susceptible de mener à la dépréciation des monnaies et à l’amenuisement des réserves. De telles crises surviennent typiquement lorsque le flux des capitaux requis pour éponger le déficit d’un compte courant (ou encore pour compenser les sorties de capitaux brutes) se tarit. Privée d’accès aux fonds étrangers, l’économie du pays risque de faire l’objet d’ajustements désordonnés à sa balance des paiements, ce qui l’enfoncerait d’autant plus dans la récession. La crise financière qu’a connue l’Asie en 1997-1998 et la crise de la dette européenne de 2010-2012 constituent deux exemples de crises de balance des paiements.
Répercussions sur les politiques des banques centrales, forcées de resserrer la vis pour changer la donne
Sans surprise, l’inflation alimentaire et énergétique marquée rebute les banques centrales et les gouvernements. Cela dit, les problèmes d’approvisionnement requièrent des solutions du même ordre, lesquelles mettent du temps à porter leurs fruits. Dans l’intervalle, les pressions inflationnistes demeurent fortes en amont en raison de la rareté accrue des denrées et de la hausse du prix des aliments.
Comme nous l’avons souligné dans notre récent rapport intitulé Perspectives macroéconomiques mondiales, nous estimons que les décideurs mondiaux vont connaître une pression supplémentaire pour à la fois stopper l’inflation induite par l’offre et résoudre la crise du coût de la vie que traversent de nombreux ménages. S’ils agissent en conséquence, il sera difficile pour les banques centrales d’assouplir leur position tant qu’elles n’observeront pas de baisse des prix des marchandises et de hausse des salaires (exprimées en pourcentage du PIB réel). Dans cette optique, les décideurs sont toujours loin d’avoir atteint leur objectif, ce qui pourrait les amener vers un resserrement encore plus vigoureux de la politique monétaire.
Il faut des engagements fermes et des mesures concrètes
Selon le FMI, la crise alimentaire a anéanti les apports de deux décennies de développement. Le Fonds offre également une mise en garde : le type de spirale baissière qui a placé la Russie en défaut de paiement face à ses créanciers en 1998 pourrait revenir hanter les économies émergentes. La Banque mondiale, pour sa part, note que chaque augmentation d’un point de pourcentage du prix des aliments est susceptible de placer 10 millions de personnes supplémentaires dans un état de pauvreté extrême. Elle prévient les observateurs que l’insécurité alimentaire croissante pourrait faire dérailler les progrès effectués afin d’atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies d’ici 2030, et ce, malgré l’octroi d’une enveloppe de 170 milliards de dollars américains pour porter secours aux économies vulnérables. Outre son incidence considérable sur la croissance économique, l’inflation alimentaire pourrait également mettre à l’épreuve l’engagement des investisseurs et des décideurs en faveur du développement durable plus généralement, s’agissant d’un enjeu au cœur du volet social du cadre ESG dont nous nous sommes collectivement dotés. Des décisions difficiles devront être prises, et les choix qui seront faits ne plairont peut-être pas à tous. Il s’agit toutefois d’un passage obligé pour transformer les institutions mondiales et permettre l’avènement d’un système axé sur la résilience, la durabilité et la prospérité accrue de nos communautés.
1 Chicago Board of Trade, Commodity Futures Trading Commission, juillet 2022.
2 Bureaux nationaux de statistique, Macrobond, Gestion de placements Manuvie, août 2022. 3 Institute of International Finance, 3 août 2022.
Renseignements importants
Une crise généralisée dans le secteur de la santé, comme une pandémie mondiale, pourrait entraîner une forte volatilité des marchés, la suspension et la fermeture des opérations de change, et affecter le rendement des fonds. Par exemple, le nouveau coronavirus (COVID-19) a considérablement perturbé les activités commerciales à l’échelle mondiale. Les répercussions d’une crise sanitaire ainsi que d’autres épidémies et pandémies qui pourraient survenir à l’avenir pourraient avoir des répercussions sur l’économie mondiale qui ne sont pas nécessairement prévisibles à l’heure actuelle. Une crise sanitaire peut exacerber d’autres risques politiques, sociaux et économiques préexistants. Cela pourrait nuire au rendement du portefeuille, ce qui entraînerait des pertes sur votre placement.
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