Point de mire, mai 2021: thèmes macroéconomiques et perspectives de marché
Les nouvelles confirmant la levée des restrictions de confinement sont presque toujours accueillies par un sentiment de soulagement et une saine dose d’optimisme. C’est la confirmation que la vie peut enfin reprendre progressivement son cours normal avec des consommateurs qui peuvent recommencer à dépenser, une amélioration de l'emploi et des gouvernements et banques centrales qui peuvent se pencher sur d’autres problèmes pressants. Cependant, la grande réouverture de l’économie entraîne aussi une série d’incertitudes.
Au-delà de la réouverture : un optimisme prudent
Il y a plusieurs raisons qui expliquent notre prudence. Premièrement, les données économiques seront extrêmement difficiles à interpréter; les données à venir risquent d’être faussées tant à la hausse qu’à la baisse en raison des mesures de distanciation sociale et de confinement mises en place au cours de la dernière année. Deuxièmement, même si les perturbations et les délais sans précédent au niveau des chaînes mondiales d’approvisionnement devraient prendre fin rapidement (en théorie), nul ne saurait dire quand exactement. Troisièmement, étant donné que la plupart des économies développées sortent de la récession causée par la COVID-19, elles devraient se situer au début du prochain cycle de l’économie et du marché. Cependant, il est difficile de prédire si ce prochain cycle présentera des caractéristiques conventionnelles comme celles auxquelles nous sommes habitués, particulièrement si on tient compte de la façon dont nous en sommes arrivés là. Cela dit, il reste d’importants piliers macroéconomiques qui peuvent guider les décisions d'investissement à court et à long terme.
Composantes du rendement prévu des catégories d’actif sur cinq ans (%)
Une amélioration de la situation macroéconomique
Avec la réouverture des principales économies développées en cours, nous nous dirigeons vers une expansion cyclique avec moins d’incertitudes. Alors que le rythme de la réouverture sera probablement inégal, nous pensons que, dans l’ensemble, l’économie mondiale est en voie d’afficher de grandes améliorations de l’activité économique, des dépenses des ménages au commerce mondial. Même si de nombreuses données économiques seront faussées par les effets de base sur 12 mois, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et l’incidence des mesures de relance, le risque de subir une récession mondiale au cours des trois prochaines années est beaucoup plus faible qu’au cours des trois années précédant la pandémie. De plus, les incertitudes entourant le virus lui-même diminuent alors que les efforts de vaccination s’intensifient à l’échelle mondiale, malgré certaines différences régionales. Selon nous, cela devrait permettre un retour progressif aux activités normales et, parallèlement, à des données fondamentales de l’économie plus traditionnelles. Bien que cela ne signifie pas que nous puissions dire adieu aux périodes d’aversion pour le risque sur le marché, et que cela ne nous indique pas non plus la durée du prochain cycle, il est possible d’en déduire que nous pouvons être globalement optimistes à l’égard des tendances économiques au cours des prochaines années.
Une hausse progressive des taux d’intérêt, particulièrement ceux à long terme
De façon générale, nous nous attendons à ce que les banques centrales mondiales s’engagent sur la voie de la normalisation, afin de retirer (très) lentement les mesures et politiques monétaires sans précédent mises en place pendant la crise. Cela commencera probablement par une réduction des achats d’actifs en 2021-2022 (une étape déjà entamée par la Banque du Canada), ce qui générera probablement une certaine volatilité, car de telles manœuvres font généralement grimper les taux obligataires du marché. Cependant, nous nous attendons à ce que la majorité des banques centrales dans le monde ne relèvent pas leurs taux directeurs avant 2023-2024 et, compte tenu de la forte augmentation probable des émissions de dette souveraine, nous croyons que les courbes de rendement mondiales s’accentueront. Même si des précisions quant à la vitesse et l’échéancier de cette accentuation prévue de la courbe de rendement s’avéreront importantes pour l’ensemble du marché à risques, nous considérons qu’il s’agit là d’une bonne nouvelle, car elle est représentative d’une économie en train de revenir à la normale.
Une distorsion considérable des prix, mais des pressions inflationnistes somme toute limitées
Dans notre scénario de base, nous nous attendons à certaines pressions inflationnistes à court terme en raison des effets de base, des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et d'une reprise du secteur des services au fur et à mesure que les économies rouvrent. Toutefois, nous pensons que ces pressions sur les prix finiront par se révéler que transitoires grâce aux goulots d’étranglement qui s’estomperont, l’offre de main-d’œuvre qui se rétablira et la demande refoulée qui diminuera. Notre modèle d’inflation à long terme indique que l’inflation dans la plupart des marchés développés se rapprochera du bas de la fourchette, laquelle va de 2,0 % à 2,5 % sur 12 mois. Cela dit, une longue période de prix élevés des produits de base ou de pénurie de main-d’œuvre serait le principal risque pesant sur nos perspectives d’inflation.
Perspectives à court terme concernant la répartition de l’actif (6 à 12 mois)
La recherche de rendement continue
Même si nous pensons que les taux d’intérêt augmenteront progressivement, ils devraient rester proches de leurs creux historiques et ne devraient pas dépasser significativement leurs niveaux d’avant la pandémie, même au cours des prochaines années. Compte tenu des faibles rendements attendus pour les titres à revenu fixe, en particulier pour obligations gouvernementales, les catégories d’actif qui peuvent procurer un rendement supplémentaire sont susceptibles d’être privilégiées par les investisseurs. Cela est particulièrement vrai dans le cas des catégories d’actif qui peuvent également offrir une plus grande diversification. Il s’agit là d’un point de vue qui sous-tend certaines de nos convictions les plus fermes, comme notre décision de surpondérer obligations de marchés émergents. Il explique également pourquoi nous avons amélioré nos perspectives à l’égard de certains placements non traditionnels, comme les fiducies de placement immobilier (FPI).
Un dollar américain plus faible
Pour finir, nous nous attendons à une ce que le dollar américain (USD) subisse un recul durant la période visée par nos prévisions, en raison surtout de l’accroissement du déficit budgétaire et du déficit du compte courant aux États-Unis, ainsi que d’une banque centrale (la Réserve fédérale américaine) qui continuera probablement de fournir d’abondantes liquidités et d’adopter un ton plus conciliant que celui d’autres banques centrales. Il va sans dire qu’un dollar américain plus faible constituera généralement un facteur favorable à diverses catégories d’actif, notamment les actifs des marchés émergents (titres de créance et actions) ainsi que les actions et titres à revenu fixe de certains marchés développés.
Perspectives stratégiques concernant la répartition de l'actif (3 à 5 ans)
Revenu fixe
Nous continuons de croire que les taux d’intérêt augmenteront à mesure que les économies américaine et ailleurs dans le monde rouvriront et que les banques centrales amorceront lentement le processus de normalisation. Essentiellement, nous sommes d’avis que la Réserve fédérale américaine maintiendra les taux à court terme bas en gérant les attentes vis-à-vis une hausse de taux, même si elle réduit ses achats d’actifs. Ce qui est peut-être plus important encore, c’est que les investisseurs devraient se concentrer sur le segment à long terme de la courbe de rendement aux États-Unis (c.-à-d. sur le taux obligataire à 30 ans, qui est le plus susceptible d'augmenter significativement). La hausse des taux et l’accentuation de la courbe des taux sont susceptibles de nuire aux titres du Trésor américain ayant une longue durée, particulièrement à court terme.
À long terme, cependant, nous nous attendons à ce que les cours boursiers s’ajusteront de manière appropriée pour tenir compte des attentes à l’égard d’une légère hausse de l’inflation et à ce que la hausse des taux ralentisse (sans toutefois s’arrêter) à mesure que nous progressons dans ce cycle économique et de marché. Même si nous sommes d’avis que la catégorie d’actif continuera de se heurter à des obstacles (comme en témoigne notre sous-pondération à court terme), nous croyons que le rendement à long terme prévu pour les obligations gouvernementales américaines est légèrement supérieur comparativement à la prévision d’octobre 2020.
Notre surpondération des titres de créance des marchés émergents demeure l’un des points de vue dont nous sommes le plus convaincus, à court et à long terme. D’un point de vue tactique, le raffermissement de la reprise économique mondiale et une stagnation de l’appréciation du dollar américain devraient soutenir cette catégorie d’actif.
Nous pensons que les titres de créance des marchés émergents généreront certains des rendements totaux attendus les plus intéressants au cours des cinq prochaines années au sein des titres à revenu fixe, grâce aux rendements en revenus relativement élevés que produit cette catégorie d’actif et à l’incidence positive d’un dollar américain affaibli. Essentiellement, bien que nous nous attendions à ce que les taux d’intérêt augmentent quelque peu au cours des prochaines années, ils vont probablement rester près des creux historiques. Cela crée un contexte qui devrait accroître les placements dans les titres de créance des marchés émergents, car la recherche de rendement devient de plus en plus urgente et l’avantage sur le plan du rendement que ces titres peuvent procurer devient de plus en plus important pour les investisseurs. Notre conviction que la reprise cyclique devrait être vigoureuse vient également à l’appui d’une forte surpondération des titres de créance des marchés émergents, d’autant plus que des régions comme l’Amérique latine sont sur le point de profiter de la croissance mondiale et de l’augmentation de la demande de produits de base. En effet, ces titres devraient bien s’en sortir dans un tel contexte au cours des prochaines années. Enfin, nous préférons légèrement les titres de créance libellés en monnaie locale aux titres de créance de marchés émergents libellés en dollars américains, ce qui s’explique par le fait que nous nous attendons à un affaiblissement du billet vert à long terme.
Nous nous attendons à ce que les taux d’intérêt des marchés développés soient à la traîne de ceux des États-Unis et du Canada, car les grandes banques centrales comme la Banque centrale européenne et la Banque du Japon semblent encore plus susceptibles de laisser les taux directeurs inchangés et les taux à court terme contenus. Il en va de même pour la reprise économique dans son ensemble, compte tenu du rythme de mise en œuvre des programmes de vaccination (à l’exception du Royaume-Uni). Cependant, un retour progressif à la normale poussera inévitablement les taux à la hausse en Europe et au Japon, surtout dans le segment à long terme, ce qui entraînera probablement des difficultés sur leurs marchés obligataires respectifs. Essentiellement, après rajustement en fonction du taux de change, les titres à revenu fixe japonais nous semblent légèrement plus attrayants que les titres à revenu fixe européens.
Même si nous ne nous attendons pas à ce que la Banque du Canada relève ses taux d’intérêt avant plusieurs années, il est important de noter qu’elle a déjà commencé à réduire ses achats d’actifs. Essentiellement, on peut faire valoir que la Banque du Canada devrait relever les taux d’intérêt avant la Réserve fédérale américaine, à la fois en raison d’une inflation supérieure au Canada, mais aussi de préoccupations à l’égard de la stabilité financière, en particulier en ce qui a trait au marché immobilier. Cela dit, bien qu’il soit possible que la Banque du Canada commence à relever les taux avant la Réserve fédérale, nous pensons qu’elle le fera probablement à un rythme plus lent, compte tenu des niveaux élevés d’endettement des secteurs public et privé au Canada. Le résultat final est que (mises à part certaines questions relatives aux «timing») le profil des taux d’intérêt canadiens (pour l’ensemble de la courbe des taux) ressemblera étroitement au profil des taux d’intérêt des États-Unis. Si le dollar canadien devait s'apprécier par rapport au dollar américain, conformément à nos prévisions à long terme, il est juste de conclure que les titres de créance canadiens sont un peu plus attrayants que les titres de créance américains, ne serait-ce que légèrement. Selon la même logique, après rajustement en fonction du taux de change, les titres de créance de sociétés canadiennes pourraient offrir un rendement total légèrement supérieur à celui des titres de créance de sociétés américaines.
Nous sommes optimistes à l’égard des titres de créance à rendement élevé, en raison de leur exposition au risque cyclique et de l’avantage sur le plan du rendement que cette catégorie d’actif procure dans le contexte actuel de bas taux d’intérêt. Selon nous, le rendement en revenu de cette catégorie d’actif compense largement les risques associés aux fluctuations des cours. Par ailleurs, en ce qui concerne le rendement total, les titres de créance à rendement élevé offrent l’une des perspectives les plus attrayantes du marché des titres à revenu fixe. Cela dit, les écarts de taux se sont déjà considérablement resserrés et les perspectives de cette catégorie d’actif pourraient être légèrement plus faibles qu’au début de l’année.
À long terme, notre point de vue sur le marché des titres de créance à rendement élevé est également corroboré par les récentes tentatives de la Réserve fédérale (et d’autres grandes banques centrales) visant à assouplir le crédit, ce qui signifie que la catégorie d’actif pourrait bénéficier d’un certain soutien sous la forme de politiques de la part des banques centrales en cas de crise future.
Selon nous, l’attrait des titres de créance de première qualité est semblable à celui des titres de créance à rendement élevé, ce qui comprend la possibilité de procurer un avantage sur le plan du rendement susceptible de contrebalancer les difficultés découlant de la hausse des taux d’intérêt et des perspectives généralement favorables en raison de l’amélioration de la croissance. Fait important, en ce qui concerne le rendement total, nous croyons que les titres à rendement élevé sont plus attrayants que les titres de première qualité, mais il convient également de noter que les titres de créance de première qualité peuvent être utilisés comme un outil permettant aux investisseurs d’accroître la durée de leurs portefeuilles. Parmi ces titres, nous privilégions les titres de créance moins bien notés, mais nous croyons également qu’il est important de surveiller les occasions dans d'autres pays.
Actions
Depuis octobre, les questions qui risquaient à court terme de nuire à la confiance —notamment les résultats des élections présidentielles, les mesures de relance budgétaire et le lancement du vaccin—se sont réglées favorablement. Ces événements, conjugués à l’abondance de liquidités et aux attentes de forte croissance, ont contribué au bon rendement de cette catégorie d’actif. Nous restons optimistes à l’égard des perspectives de croissance du pays pour les prochains trimestres et, par conséquent, au sujet des actions américaines. Cependant, notre optimisme est tempéré par les valorisations élevées et la probabilité que l’enthousiasme à l’égard de la réouverture des échanges commerciaux puisse bientôt se déplacer vers d’autres régions à mesure qu’elles rattrapent les États‑Unis. De plus, compte tenu des attentes déjà fortes des investisseurs à l’égard de cette catégorie d’actif et du contexte macroéconomique, la probabilité que les données se révèlent meilleures que prévu nous paraît plutôt faible. Au cours des prochains mois, nous pourrions très bien voir émerger un point de vue plus sélectif au niveau sectoriel et qui, selon nous, s’avérera crucial dans l’obtention d’excellents rendements.
Sur le plan structurel, les États-Unis ont le profil économique à long terme le plus sain des pays développés; cependant, les valorisations boursières et la dépréciation prévue du billet vert (surtout par rapport aux autres principales devises de marchés développés) pourraient peser légèrement sur le rendement de la catégorie d’actif.
Bien que la catégorie d’actif soit de plus en plus axée sur la technologie, elle continue de dépendre du secteur manufacturier et du commerce mondial, qui, selon nous, devraient rester forts au cours des prochains trimestres. Les récentes inquiétudes suscitées par le contexte macroéconomique pessimiste en Chine ont eu une incidence sur les actions chinoises et ont fait reculer l’ensemble de la catégorie d’actif, mais le regain de confiance des investisseurs à la suite d’une réaction exagérément négative pourrait mener à une période de grande performance en Chine. Parallèlement, des marchés comme la Corée du Sud et Taïwan permettent d’avoir accès au segment des semi-conducteurs, qui devraient continuer de profiter de la reprise mondiale.
Selon nous, les actions des marchés émergents sont attrayantes à long terme. Nous nous attendons à ce que cette catégorie d’actif conserve un excellent profil de croissance et à ce qu’elle reste attrayante sur le plan des dividendes pendant la période de cinq ans visée par nos prévisions. Naturellement, une faiblesse structurelle touchant le dollar américain pourrait avoir une incidence positive modeste sur cette catégorie d’actif.
Notre point de vue tactique à l’égard des actions européennes (y compris celles du Royaume-Uni) est de plus en plus favorable, car la région se rapproche d’une plus grande normalisation de l’activité, même si les valorisations restent faibles par rapport à celles des États-Unis. Entre-temps, le soutien continu des politiques budgétaire et monétaire offert une protection contre les pires effets des restrictions liées au confinement, tandis que le secteur manufacturier de la région a continué d’afficher de bons résultats.
Nous continuons de trouver cette catégorie d’actif attrayante sur le plan stratégique en ce qui a trait à la valorisation et aux dividendes. Un raffermissement de l’euro et une reprise cyclique au cours des quatre à six prochains trimestres pourraient fournir un léger soutien supplémentaire aux actions européennes. Cependant, ce profil favorable est partiellement assombri par la faiblesse du profil de croissance de la région à long terme.
Les progrès constants sur le front de la vaccination sont encourageants, tandis que la hausse des prix du pétrole et l’accentuation de la courbe des taux devraient continuer de soutenir les secteurs de l’énergie et des services financiers, qui constituent une part importante de l’indice composé S&P/TSX. Même s’il est probable que les investisseurs soient de nouveau préoccupés par le marché immobilier et l’endettement des consommateurs à moyen terme, nous nous attendons à ce que les prochains trimestres soient caractérisés par un enthousiasme lié à la grande réouverture. Cela dit, tout signe pouvant indiquer que la Banque du Canada adopte un ton plus ferme pourrait provoquer une certaine volatilité sur le marché, particulièrement sur le plan des opérations de change.
Malgré un profil de croissance à long terme plus faible, nous continuons de trouver les actions canadiennes attrayantes pour les raisons suivantes : le bon profil de dividendes de ces actions, leurs valorisations raisonnables et l’effet quelque peu positif sur elles de l’appréciation prévue du dollar canadien.
En théorie, les actions japonaises devraient attirer les investisseurs puisque cette catégorie d’actif devrait profiter d’une croissance procyclique, d’un affaiblissement du yen et du maintien de mesures de relance monétaire et budgétaire musclées. Dans la pratique, la faible demande étrangère a fait en sorte que les rendements de cette catégorie d’actif sont restés quelque peu décevants ces derniers mois; cependant, si cela venait à changer, nous pourrions bien connaître une période de surperformance.
Selon nous, certains facteurs structurels sont favorables aux actions japonaises, notamment une faible valorisation, l’amélioration continue de la gouvernance des entreprises et les généreux programmes de rachat d’actions. Par contre, la faiblesse du profil de croissance fait toujours ombrages à ces facteurs favorables. Sur une période de trois à cinq ans, les perspectives quant à cette catégorie d’actif sont, selon nous, neutres quoique légèrement positives.
L’affaiblissement récent des principales données macroéconomiques a mené à la spéculation selon laquelle le profil de croissance de la Chine aurait atteint un sommet, faisant en sorte que l’indice MSCI Chine soit à la traîne des autres marchés boursiers au cours des derniers mois. Nous nous attendons à ce que cette modération se poursuive, d’autant plus que la reprise économique, après avoir été menée par le secteur manufacturier, devient surtout attribuable au secteur des services. Cependant, un changement récent touchant la confiance des investisseurs semblerait annoncer un soutien à court terme pour cette catégorie d’actif qui se rétablit après avoir fait l’objet d’un pessimisme excessif.
Nous soutenons depuis longtemps que la croissance en Chine devra ralentir progressivement pour faciliter le rééquilibrage de son modèle axé sur la croissance industrielle vers un modèle misant sur la croissance de la consommation. Bien que la COVID-19 ait eu un effet perturbateur, nous pensons que les politiques mises en place par les autorités seront suffisamment importantes pour maintenir la Chine dans cette tendance au cours des cinq prochaines années. Par conséquent, nous ne nous attendons plus à ce que le pays profite d’une augmentation de ses valorisations par rapport au reste du monde, y compris les marchés émergents. Nous prévoyons par ailleurs que le renminbi se dépréciera légèrement au cours des trois à cinq prochaines années.
Actifs non traditionnels/réels
Nous avons revu à la hausse nos perspectives sur les fiducies de placement immobilier (FPI) aux États-Unis, car la grande réouverture et l’amélioration du contexte macroéconomique sont susceptibles d’être favorables à cette catégorie d’actif. De façon générale, nous croyons que les principales caractéristiques de cette catégorie d’actif continuent de plaire dans le contexte actuel. En effet, elle comporte une composante de revenu en plus d’offrir des rendements en dividendes plus attrayants que ceux des actifs réels et des actifs financiers. Finalement, les FPI bénéficient également de faibles corrélations avec les autres catégories d’actif, en particulier les titres à revenu fixe. Elles offrent donc des avantages potentiels de diversification.
Cependant, les sous-secteurs de l’univers des FPI sont très inégaux. Nous nous attendons à ce que les segments des immeubles industriels, des immeubles résidentiels et des centres de données continuent de bien se porter, tout en reconnaissant l’incertitude qui pèse sur les segments des magasins de détail et des bureaux. De plus, nous prévoyons une incertitude à long terme, car les préférences des ménages et des entreprises évoluent au fil du temps, et pensons que cela pourrait avoir une incidence sur la demande dans certains sous-secteurs du complexe immobilier. Pour cette raison, nous restons neutres à l’égard de cette catégorie d’actif malgré la présence de plusieurs facteurs favorables. Cela dit, même si la hausse des taux d’intérêt pourrait réduire l’attrait de cette catégorie d’actif, elle ne constitue pas, à notre avis, un obstacle qui éliminerait tout avantage potentiel que les investisseurs des FPI pourraient tirer de la grande réouverture.
La réouverture plus rapide que prévu aux États-Unis a entraîné une augmentation correspondante des déplacements en voiture, ce qui a été favorable au pétrole brut à court terme. Nous nous attendons à ce que la situation soit la même en Europe et dans d’autres marchés développés à mesure que ceux-ci rouvrent progressivement, mais il faudra peut-être un certain temps avant que les économies des marchés émergents (comme l’Inde et l’Amérique latine) puissent reprendre leurs activités normales, ce qui pourrait empêcher la demande de grimper à court terme. Cependant, l’appétit mondial pour le bois d’œuvre continue de dépasser l’offre en raison des goulots d’étranglement dans les scieries, ce qui a entraîné une forte hausse des prix ces dernières semaines.
La valorisation des actions du secteur des ressources naturelles mondiales est principalement alimentée par la composante énergétique, ce qui pourrait se poursuivre. Selon nous, les actions de ressources naturelles mondiales sont un exemple de titres cycliques et elles devraient dégager un rendement supérieur à celui des actions mondiales à ce stade du cycle économique.
Revenu fixe: prévisions sur cinq ans (%)
|
Obligations améri-caines de qualité | Obligations canadiennes de qualité | Obligations améri-caines à rendement élevé | Prêts à effet de levier améri-cains | TIPS améri-cains | Dette de marchés émergents | Obligations asiatiques de qualité | Obligations gouv. mondiales |
Rendement en revenu | 2,3 |
2,2 |
5,3 |
4,7 |
0,7 |
5,4 |
3,6 |
0,8 |
Rendement lié au cours | -1,2 |
-1,3 |
-2,6 |
-1,7 |
-1,1 |
-1,1 |
-1,3 |
-1,0 |
Gain de change (vs $ US) | 0,0 |
0,9 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,2 |
0,8 |
1,0 |
Rendement total ($ US) | 1,1 |
1,8 |
2,8 |
3,0 |
-0,4 |
4,6 |
3,1 |
0,8 |
|
||||||||
Gain de change (vs $ CA) | -0.9 |
0.0 |
-0.9 |
-0.9 |
-0.9 |
-0.7 |
-0.1 |
0.1 |
Rendement total ($ CA) | 0.2 |
0.9 |
1.8 |
2.1 |
-1.3 |
3.7 |
2.2 |
-0.1 |
|
||||||||
Gain de change (vs €) | -1,2 |
-0,3 |
-1,2 |
-1,2 |
-1,2 |
-1,0 |
-0,4 |
-0,2 |
Rendement total (€) | -0,1 |
0,6 |
1,5 |
1,8 |
-1,6 |
3,4 |
1,9 |
-0,4 |
|
||||||||
Gain de change (vs £) | -1,0 |
-0,1 |
-1,0 |
-1,0 |
-1,0 |
-0,8 |
-0,2 |
0,1 |
Rendement total (£) | 0,1 |
0,8 |
1,8 |
2,0 |
-1,4 |
3,6 |
2,1 |
-0,2 |
Source : Équipe Répartition de l’actif de Gestion de placements Manuvie, au 6 mai 2021. Les données intégrées au modèle font partie des recherches menées par Gestion de placements Manuvie et ne constituent pas des prévisions à l’égard d’une catégorie d’actif, d’un fonds commun de placement ou d’un instrument de placement particulier. Les prévisions ou autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions ne sont à jour qu’à la date indiquée. Ces prévisions peuvent se réaliser ou non, et la réalité pourrait en être très éloignée. L’acronyme « TIPS » désigne les titres du Trésor américain protégés contre l’inflation.
Actions des marchés développés: prévisions sur cinq ans (%)
|
Grandes cap. améri-caines | Moyennes cap. améri-caines | Petites cap. améri-caines | Grandes cap. cana-diennes | Petites cap. cana-diennes | Grandes cap. EAEO | Petites cap. EAEO | Grandes cap. mondia-les | Europe | Japon |
Rendement en revenu | 1,5 |
1,3 |
1,2 |
3,0 |
2,0 |
2,6 |
1,8 |
1,8 |
2,9 |
1,8 |
PIB nominal /croissance | 7,4 |
8,2 |
8,2 |
5,5 |
6,2 |
4,4 |
4,3 |
6,4 |
4,3 |
4,5 |
Valorisation | -4,6 |
-1,7 |
-2,1 |
-0,7 |
-0,9 |
-2,0 |
-1,4 |
-3,7 |
-2,1 |
-1,9 |
Gain de change (vs $ US) | 0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,9 |
0,9 |
1,3 |
1,5 |
0,4 |
1,2 |
1,8 |
Rendement total ($ US) | 3,9 |
7,6 |
7,2 |
8,7 |
8,3 |
6,2 |
6,2 |
4,8 |
6,2 |
6,1 |
|
||||||||||
Gain de change (vs $ CA) | -0,9 |
-0,9 |
-0,9 |
0,0 |
0,0 |
0,4 |
0,5 |
-0,5 |
0,3 |
0,9 |
Rendement total ($ CA) | 3,0 |
6,7 |
6,2 |
7,7 |
7,3 |
5,2 |
5,3 |
3,8 |
5,3 |
5,2 |
|
||||||||||
Gain de change (vs €) | -1,2 |
-1,2 |
-1,2 |
-0,3 |
-0,3 |
0,1 |
0,2 |
-0,8 |
-0,1 |
0,6 |
Rendement total (€) | 2,7 |
6,3 |
5,9 |
7,4 |
7,0 |
4,9 |
4,9 |
3,5 |
4,9 |
4,9 |
|
||||||||||
Gain de change (vs £) | -1,0 |
-1,0 |
-1,0 |
-0,1 |
-0,1 |
0,3 |
0,5 |
-0,5 |
0,2 |
0,8 |
Rendement total (£) | 2,9 |
6,6 |
6,1 |
7,6 |
7,2 |
5,2 |
5,2 |
3,8 |
5,2 |
5,1 |
Source : Équipe Répartition de l’actif de Gestion de placements Manuvie, au 6 mai 2021. Les données intégrées au modèle font partie des recherches menées par Gestion de placements Manuvie et ne constituent pas des prévisions à l’égard d’une catégorie d’actif, d’un fonds commun de placement ou d’un instrument de placement particulier. Les prévisions ou autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions ne sont à jour qu’à la date indiquée. Ces prévisions peuvent se réaliser ou non, et la réalité pourrait en être très éloignée. L’acronyme « EAEO » fait référence à l’Europe, à l’Australasie et à l’Extrême-Orient.
Actions des marchés émergents: prévisions sur cinq ans (%)
|
Marchés émer-gents | Marchés émer-gents d'Am. latine | Marchés émer-gents de la région EMEA | Marchés émer-gents de l'Asie | Inde | Chine | Hong Kong | Taïwan | Corée du Sud | Singapour |
Rendement en revenu | 1,9 |
2,8 |
3,0 |
1,7 |
1,0 |
1,3 |
2,5 |
2,4 |
2,1 |
3,5 |
PIB nominal GDP/croissance | 7,6 |
6,1 |
6,2 |
8,0 |
10,1 |
7,3 |
4,7 |
8,9 |
8,7 |
4,6 |
Valorisation | -2,0 |
-1,6 |
-0,7 |
-2,3 |
-3,0 |
-1,2 |
-1,2 |
-4,9 |
-3,1 |
-1,7 |
Gain de change (vs $ US) | 0,7 |
2,5 |
-0,2 |
0,7 |
-0,2 |
0,7 |
0,0 |
0,6 |
1,4 |
1,3 |
Rendement total ($ US) | 8,1 |
9,7 |
8,3 |
7,9 |
7,5 |
8,0 |
5,9 |
6,6 |
8,8 |
7,7 |
|
||||||||||
Gain de change (vs $ CA) | -0,2 |
1,6 |
-1,0 |
-0,2 |
-1,1 |
-0,2 |
-0,9 |
-0,3 |
0,5 |
0,4 |
Rendement total ($ CA) | 7,1 |
8,7 |
7,3 |
6,9 |
6,5 |
7,0 |
5,0 |
5,6 |
7,9 |
6,8 |
|
||||||||||
Gain de change (vs €) | -0,5 |
1,3 |
-1,3 |
-0,5 |
-1,4 |
-0,5 |
-1,2 |
-0,6 |
0,1 |
0,1 |
Rendement total (€) | 6,8 |
8,4 |
7,0 |
6,6 |
6,2 |
6,7 |
4,7 |
5,3 |
7,5 |
6,4 |
|
||||||||||
Gain de change (vs £) | -0,2 |
1,6 |
-1,1 |
-0,3 |
-1,2 |
-0,3 |
-1,0 |
-0,3 |
0,4 |
0,3 |
Rendement total (£) | 7,1 |
8,7 |
7,2 |
6,9 |
6,5 |
7,0 |
4,9 |
5,6 |
7,8 |
6,7 |
Source : Équipe Répartition de l’actif de Gestion de placements Manuvie, au 6 mai 2021. Les données intégrées au modèle font partie des recherches menées par Gestion de placements Manuvie et ne constituent pas des prévisions à l’égard d’une catégorie d’actif, d’un fonds commun de placement ou d’un instrument de placement particulier. Les prévisions ou autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions ne sont à jour qu’à la date indiquée. Ces prévisions peuvent se réaliser ou non, et la réalité pourrait en être très éloignée.
Actifs non-traditionnels/réels: prévisions sur cinq ans (%)
|
FDI américaines | Actions de ressources naturelles mondiales | Sociétés d'infrastructure mondiales cotées en bourse |
Rendement en revenu | 3,3 |
4,0 |
3,5 |
PIB nominal/croissance | 2,1 |
4,8 |
4,5 |
Valorisation | -0,7 |
-1,2 |
-1,1 |
Gain de change (vs $ US) | 0,0 |
0,4 |
0,4 |
Rendement total ($ US) | 4,7 |
8,1 |
7,3 |
|
|||
Gain de change (vs $ CA) | -0,9 |
-0,5 |
-0,5 |
Rendement total ($ CA) | 3,8 |
7,1 |
6,3 |
|
|||
Gain de change (vs €) | -1,2 |
-0,8 |
-0,8 |
Rendement total (€) | 3,4 |
6,8 |
6,0 |
|
|||
Gain de change (vs £) | -1,0 |
-0,5 |
-0,5 |
Rendement total (£) | 3,7 |
7,0 |
6,3 |
Source : Équipe Répartition de l’actif de Gestion de placements Manuvie, au 6 mai 2021. Les données intégrées au modèle font partie des recherches menées par Gestion de placements Manuvie et ne constituent pas des prévisions à l’égard d’une catégorie d’actif, d’un fonds commun de placement ou d’un instrument de placement particulier. Les prévisions ou autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions ne sont à jour qu’à la date indiquée. Ces prévisions peuvent se réaliser ou non, et la réalité pourrait en être très éloignée.
Renseignements importants
Une crise généralisée dans le secteur de la santé, comme une pandémie mondiale, pourrait entraîner une forte volatilité des marchés, la suspension et la fermeture des opérations de change, et affecter le rendement du portefeuille. Le nouveau coronavirus (COVID-19) perturbe ainsi considérablement les activités commerciales à l’échelle mondiale. Une crise sanitaire ainsi que des épidémies et pandémies futures pourraient avoir, sur l’économie mondiale, des répercussions qui ne sont pas nécessairement prévisibles à l’heure actuelle. Une crise sanitaire peut exacerber d’autres risques préexistants, qu’ils soient politiques, sociaux ou économiques. Cela pourrait nuire au rendement du portefeuille, ce qui entraînerait des pertes sur votre placement.
Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à la politique, à la réglementation, au marché ou à l’économie. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements effectués dans les marchés émergents. Le risque de change s’entend du risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.
Les renseignements fournis ne tiennent pas compte de la convenance des placements, des objectifs de placement, de la situation financière ni des besoins particuliers d’une personne donnée. Nous vous invitons à évaluer la convenance de tout type de placement à la lumière de votre situation personnelle et à consulter un spécialiste, au besoin.
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Gestion de placements Manuvie
Gestion de placements Manuvie est le secteur mondial de gestion de patrimoine et d’actifs de la Société Financière Manuvie. Nous comptons plus de 100 ans d’expérience en gestion financière au service des clients institutionnels et des particuliers ainsi que dans le domaine des régimes de retraite, à l’échelle mondiale. Notre approche spécialisée de la gestion de fonds comprend les stratégies très différenciées de nos équipes expertes en titres à revenu fixe, actions spécialisées, solutions multiactifs et marchés privés, ainsi que l’accès à des gestionnaires d’actifs spécialisés et non affiliés du monde entier grâce à notre modèle multigestionnaire.
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