Avantages du carbone à grande intégrité : nos principes en matière de carbone
Nous présentons une méthodologie crédible, à grande intégrité et axée sur les avantages climatiques.
Une large majorité de pays ont adopté l’objectif de l’Accord de Paris de limiter la hausse des températures mondiales à bien moins de 2 °C, et idéalement à moins de 1,5 °C, par rapport aux températures préindustrielles. D’autre part, de plus en plus de pays, de régions, de villes et de sociétés s’engagent à atteindre la carboneutralité – même si la manière d’y parvenir reste nébuleuse. L’urgence de plus en plus pressante de la crise climatique a mis en évidence le rôle essentiel des solutions climatiques naturelles (SCN) pour atteindre ces objectifs en matière de carbone. Toutefois pour que les projets de SCN atteignent leur plein potentiel, les marchés du carbone doivent être crédibles et inspirer la confiance. Nous nous penchons sur l’importance vitale des crédits carbone à grande intégrité et la façon dont nos principes en matière de carbone peuvent nous aider à nous assurer que nos pratiques de gestion génèrent des avantages climatiques tangibles pour le monde et offrent une valeur carbone durable à nos investisseurs.
La réponse du secteur privé est la carboneutralité
De nombreuses sociétés qui se sont engagées à atteindre la carboneutralité n’ont pas de cadre détaillé pour atteindre cet objectif, toutefois, des paramètres plus clairs apparaissent. Les dernières lignes directrices de l’initiative Science-Based Targets (SBTi) établissent des méthodologies, des cadres et des exigences propres à chaque secteur pour aider les sociétés à se fixer des cibles de carboneutralité fondées sur la science, qui les aideront à progresser vers la carboneutralité d’ici 2050.
En date de mars 2022, plus de 2 000 sociétés de 50 secteurs collaboraient avec la SBTi pour établir des objectifs fondés sur la science en fonction de ces critères. Après la réduction des émissions directes provenant des activités des sociétés, les recommandations se concentrent sur l’utilisation de la compensation des émissions de carbone, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la chaîne de valeur, ce qui nécessite des marchés du carbone efficaces. De plus, le conseiller mondial McKinsey a également laissé entendre que les sociétés devront « définir, mettre en œuvre et faire évoluer leurs plans de décarbonation et de compensation » afin d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Les marchés du carbone ont évolué au cours des 20 dernières années et mettent de plus en plus l’accent sur les normes et les pratiques de gestion, et la surveillance est devenue de plus en plus rigoureuse. Compte tenu de l’augmentation de la demande et de l’accent mis sur les marchés du carbone, des analyses plus précises et des preuves démontrant les avantages tangibles de la séquestration devraient contribuer à renforcer la qualité et la transparence des crédits carbone.
Lignes directrices de la SBTi
| Les sociétés devraient : | |||
accorder la priorité à la réduction directe des émissions provenant de leurs activités et de leurs chaînes d’approvisionnement |
reconnaître qu’une partie allant de 5 % à 10 % des émissions des sociétés sera probablement trop difficile ou trop coûteuse à réduire avec les technologies actuelles |
envisager d’avoir recours à la compensation carbone à l’extérieur ou à l’intérieur de la chaîne d’approvisionnement ou du portefeuille de placements d’une société, y compris les SCN, qui peuvent servir à neutraliser les émissions restantes, en mettant l’accent sur le retrait |
aller au-delà de la carboneutralité pour protéger la planète et ne pas prendre en compte les crédits carbone pour atteindre la carboneutralité |
Occasions créées par les SCN dans le secteur forestier
Un éventail de facteurs apparaissent qui devraient soutenir la viabilité et l’évolution de la foresterie ainsi que les occasions de SCN offertes aux investisseurs.
Facteurs donnant à la foresterie l’occasion d’être une solution climatique naturelle
À titre indicatif seulement.
Pourquoi les solutions climatiques naturelles sont-elles essentielles pour relever le défi?
Les changements climatiques sont probablement la crise la plus importante et la plus lourde de conséquences à laquelle l’humanité ait jamais été confrontée, et les SCN sont essentielles pour limiter les changements climatiques. Ces solutions consistent à utiliser les bienfaits de la nature sur le climat pour contrer le réchauffement de la planète. Les plantes et les sols des écosystèmes terrestres absorbent actuellement environ 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine. Tirer parti de cette capacité représente 37 % des occasions de séquestrer le carbone de manière peu coûteuse, soit ce qui est nécessaire d’ici 2030 pour maintenir le réchauffement de la planète sous la barre des 2 °C. Bien que tous les moyens de lutter contre les changements climatiques devraient être pris en considération, les SCN offrent des solutions évolutives, économiques, éprouvées, dont nous disposons actuellement.
« Les investissements du secteur privé dans les SCN pourraient être un élément transformateur de notre transition vers un monde où plus de neuf milliards de personnes pourraient bien vivre, à l’intérieur des frontières de la planète. »
—Claire O'Neill, coprésidente, WBCSD Imperatives Advisory Board
Les arbres sont notre technologie la plus avancée pour éliminer le carbone de l’atmosphère; ils ont évolué pendant des millions d’années pour maîtriser ce processus essentiel. Les sentiers forestiers offrent plus des deux tiers des SCN rentables et environ la moitié des occasions peu coûteuses nécessaires permettant de limiter le réchauffement à moins de 2 °C. En plus de séquestrer le carbone, les forêts protègent contre l’érosion, fournissent un habitat à la faune, et offrent d’autres services écosystémiques, comme fournir de l’eau propre et permettre des activités récréatives. Les constructions faites de bois d’œuvre, peuvent réduire les émissions de GES de 34 % à 84 % par rapport à celles faites de béton et d’acier, car les émissions liées à son transport (il est plus léger) et à la fabrication sont moindres.
Comme c’est le cas pour la foresterie, plusieurs stratégies peuvent faire de l’agriculture une SCN efficace, y compris l’agroforesterie – l’intégration d’arbres et d’arbustes aux terres agricoles et la non-conversion des prairies – ce qui pourrait empêcher la libération de 35 millions de tonnes d’équivalents de dioxyde de carbone (CO2) par année. L’agriculture régénératrice – l’enrichissement du sol attribuable aux pratiques agricoles, y compris la réduction ou la restriction du labourage, la plantation de cultures de couverture et l’utilisation d’engrais organiques – ainsi que d’autres solutions applicables aux terres agricoles et aux prairies pourraient contribuer à un cinquième de l’atténuation totale par des SCN nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques définis conformément à l’Accord de Paris et représenterait le quart des occasions offertes par les SCN à faible coût. Jusqu’à présent, même si l’agriculture pourrait énormément contribuer à l’atteinte des objectifs de séquestration du carbone recherchés par les investisseurs, les progrès vers des normes universelles et des méthodes de mesure cohérentes et abordables du carbone dans le sol sont beaucoup moins avancés que pour le carbone forestier. Cependant, nous sommes convaincus que le développement continu de la comptabilité du capital naturel, les nouvelles technologies et les nouvelles applications des techniques scientifiques et de surveillance existantes contribueront à l’utilisation du potentiel de séquestration naturel de l’agriculture.
Investir dans des actifs terrestres comme des terrains forestiers et des terres agricoles peut aider les investisseurs à réduire naturellement les émissions de carbone dans leur portefeuille, tout en produisant d’autres effets sociaux et écologiques bénéfiques et en générant un rendement financier concurrentiel. En tant que premier gestionnaire au monde d’investissements forestiers pour le compte d’investisseurs institutionnels 1 et le deuxième plus grand investisseur dans le domaine agricole2, notre expérience, notre taille et notre envergure nous permettent d’accéder à un plus vaste éventail de marchés avec un risque d’exploitation réduit. Notre expérience a amélioré notre capacité à augmenter la valeur écologique, sociale et financière au nom de nos investisseurs, au moyen d’autres stratégies à valeur ajoutée, comme les baux octroyés pour des activités récréatives ou la production d’énergie renouvelable, ainsi que des projets de séquestration du carbone favorisant la conservation.
Les crédits carbone sont de plus en plus perçus par les entreprises comme le moyen d’agir en faveur du climat
Sous l’impulsion de l’augmentation des engagements à atteindre la carboneutralité, les sociétés et les investisseurs se tournent de plus en plus vers les marchés du carbone comme outil de transition pour atteindre leurs objectifs climatiques. La demande de crédits carbone pour la compensation volontaire pourrait être multipliée par 100 d’ici 2050, en raison de l’augmentation du nombre de sociétés qui se sont engagées à atteindre la carboneutralité, ce qui devrait aussi faire grimper le prix du crédit carbone. Bien qu’une tonne de CO2 soit une tonne de CO2, les projets qui prétendent séquestrer le carbone ainsi que les protocoles qu’ils utilisent varient en rigueur et crédibilité.
L’augmentation de la demande et de l’intérêt porté aux crédits carbone permet au marché d’améliorer la transparence et l’établissement de normes. Avec l’évolution des pratiques en matière de mesures et le fait que de plus en plus d’investisseurs et de sociétés commencent à explicitement accorder de la valeur à la séquestration du carbone et à d’autres services écosystémiques, le carbone deviendra un facteur de valeur intégré aux terrains forestiers et à l’agriculture.
Ces facteurs ouvrent la voie à de nouvelles stratégies d’investissement dans les terrains forestiers qui mettent l’accent sur les changements climatiques et présentent des avantages connexes en plus de donner de la valeur au carbone, en s’appuyant sur des pratiques de gestion durable. Un grand nombre des propriétés que nous gérons permettent de développer des mécanismes de compensation du carbone à l’intérieur ou à l’extérieur des chaînes de valeur, qui peuvent aider les clients à atteindre leurs objectifs climatiques et à générer un revenu supplémentaire.
Si les crédits compensatoires de carbone font partie des stratégies de transition climatique et représentent une occasion d’investissement, la compensation du carbone à l’intérieur des chaînes de valeur pourrait avoir des conséquences encore plus durables pour résoudre la crise climatique. Comme dans le cas de la compensation à l’extérieur de la chaîne de valeur, la séquestration du carbone à l’intérieur de la chaîne de valeur ou du portefeuille d’investissements d’une société est ce qu’il y a de mieux pour neutraliser les émissions d’une société ou d’un investisseur, après que ceux-ci ont pris des mesures pour réduire les émissions de leurs propres activités.
Elle peut aussi offrir d’autres avantages. La compensation du carbone à l’extérieur de la chaîne de valeur dans le cadre de projets à grande intégrité pourrait offrir des caractéristiques attrayantes; une séquestration du carbone de grande qualité, durable à long terme; une exposition limitée à la volatilité des marchés de compensation de carbone; et des investissements dans des terrains à rendement modéré et à faible volatilité, comparativement au coût récurrent de l’achat de crédits carbone. Dans les deux cas, la foresterie et l’agriculture durables peuvent jouer un rôle important et présenter des occasions pour les investisseurs.
La compensation du carbone à l’intérieur de la chaîne de valeur présente plusieurs avantages
Elle: |
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peut être mise au point au moyen de protocoles de vérification d’organismes externes qui préconisent la séquestration à grande intégrité par l’additionnalité, la permanence et d’autres pratiques exemplaires |
offre aux sociétés et aux investisseurs les avantages potentiels conférés aux propriétaires d’actifs productifs permettant la compensation du carbone à l’intérieur de la chaîne de valeur, comme les terrains forestiers ou les terres agricoles, par rapport à l’obligation de devoir acheter des crédits carbone sur le marché |
pourrait être une stratégie moins controversée de gestion des émissions de la chaîne de valeur, la compensation à l’intérieur de la chaîne de valeur étant directement intégrée dans les stratégies d’exploitation et d’investissement, par rapport à la stratégie visant à acheter des crédits carbone générés ailleurs. |
Notre gestion du carbone repose sur des normes de grande intégrité
Lorsqu’ils investissent dans des actifs qui génèrent des crédits carbone, les investisseurs doivent avoir la certitude qu’ils contribuent à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris. Sur les marchés du carbone, la qualité est un facteur de différenciation de grande importance pour les projets et les crédits carbone, qui a des répercussions directes sur le prix. Afin d’assurer que Gestion de placements Manuvie génère une séquestration du carbone de plus grande intégrité ainsi que de la valeur pour les investisseurs et l’environnement, nous avons mis sur pied, au début de 2021, un groupe de travail sur les normes carbone. Il s’agit d’une équipe interne disposant de l’expertise en matière de carbone de l’ensemble de notre société et qui tient compte des commentaires des principaux organismes sans but lucratif qui œuvrent dans la conservation et avec lesquels nous travaillons en étroite collaboration.
Le groupe de travail a effectué une analyse des principales normes carbone créées par divers groupes indépendants, dont l’International Carbon Reduction and Offset Alliance, les Oxford Principles for Net Zero Aligned Carbon Offsetting, et The Integrity Council for the Voluntary Carbon Market (IC-VCM) 3.
Nos propres normes sont conformes aux principes fondamentaux de gestion du carbone de l’IC-VCM et comprennent des principes essentiels concernant l’additionnalité, la permanence, les fuites et l’exactitude de la surveillance, de la production de rapports et de la vérification, entre autres.
Nos principes en matière de carbone : une méthodologie à grande intégrité productrice d’avantages climatiques
Gestion de placements Manuvie a adopté un ensemble de lignes directrices sur le carbone pour sa stratégie, que nous intégrons à notre processus de sélection des acquisitions de terrains forestiers pour les projets carbone existants et à nos processus de développement de nouveaux projets carbone. Pour assurer la conformité, le groupe de travail sur les normes carbone donnera son feu vert à un nouveau projet si celui-ci respecte ces principes.
Les crédits carbone doivent :
- être réels – Ils doivent réellement réduire les émissions de carbone et contribuer aux objectifs mondiaux en matière de changements climatiques.
- être fondés sur des niveaux de référence réalistes et crédibles – Les niveaux de référence doivent être les émissions normales des activités courantes.
- être surveillés, faire l’objet de rapports et d’une vérification – Des intermédiaires, des plateformes et des protocoles reconnus et certifiés par des organismes publics ou privés pour la vérification, l’émission et la négociation des crédits carbone doivent être utilisés.
- être permanents – Le carbone doit être séquestré pendant une longue période afin qu’il y ait un avantage réel pour le climat à l’échelle mondiale.
- permettre l’additionnalité – Ils doivent créer une séquestration supplémentaire du carbone au-delà du statu quo, qui n’aurait pas eu lieu en l’absence de financement carbone.
- être capables réduire au minimum les fuites et d’en tenir compte – Calculer et réduire au minimum les émissions qui peuvent se déplacer dans des lieux adjacents ou avoisinants qui ne participent pas au projet carbone.
- n’être comptabilisés qu’une seule fois – Attribution sans ambiguïté du crédit.
- être axés sur les avantages conjoints et ne pas causer de dommages nets – Minimiser les conséquences externes négatives pouvant résulter des activités des projets carbone et mettre l’accent sur d’autres avantages sociaux et écologiques, comme l’amélioration de la biodiversité.
- être gérés de façon à éviter l’écoblanchiment par les acheteurs de crédits compensatoires et les destinataires de compensation carbone dans la chaîne de valeur – Sélection rigoureuse des acheteurs et des destinataires potentiels de crédits compensatoires afin que ceux-ci servent à remplir des engagements climatiques concrets et à réaliser des progrès dans la lutte contre les changements climatiques.
Nous cherchons à établir une norme de qualité élevée pour les crédits carbone
À titre indicatif seulement.
Foire aux questions en compagnie de Matt Bonham, directeur général, Exploitation, Agriculture et terrains forestiers, Amérique du Nord
Q : Quel est votre rôle dans la mise en œuvre et la gestion des projets carbone sur les terrains forestiers et les terres agricoles des clients de Gestion de placements Manuvie? R : Au sein de l’équipe Terrains forestiers, je coordonne la mise en œuvre de notre stratégie carbone avec les équipes des services à valeur ajoutée et de l’exploitation. Par exemple, nous travaillons avec des promoteurs locaux de projets carbone pour trouver des parcelles de terrain où nous pourrions créer de la valeur en laissant le bois sur la souche sous forme de banques de carbone. C’est une autre façon pour les clients de faire fructifier leur capital tout en ayant une incidence positive sur l’environnement et la société. Notre capacité à mesurer le captage du carbone dans le sol de façon constante et économique et à générer une valeur carbone en est à un stade beaucoup plus précoce de développement. Nous avons lancé un certain nombre de projets pilotes sur nos terres agricoles pour analyser la façon dont nous mesurons le succès du captage du carbone et assurons l’utilisation de pratiques exemplaires, et nous nous attendons à ce que le carbone séquestré dans le sol devienne aussi important que le carbone forestier en tant que facteur de création de valeur. |
Q : Quels problèmes les principes carbone de Gestion de placements Manuvie cherchent-ils à régler? R : Nos investissements dans les terrains forestiers sont divisés en deux catégories : les investissements traditionnels dans les terrains forestiers avec option carbone et les investissements principalement axés sur le carbone. Nos principes carbone couvrent ces deux stratégies ainsi que l’agriculture. Nos principes visent à soutenir Gestion de placements Manuvie dans son intention de générer des crédits carbone de grande qualité et à grande intégrité pour les investisseurs et pour l’environnement. Les principes sont conformes aux principes fondamentaux sur le carbone de l’IC-VCM et exigent que nos projets permettent clairement l’additionnalité et la permanence, et évite la double comptabilisation, entre autres. Il est important de noter que nous nous sommes engagés à être encore plus rigoureux concernant certains aspects, comme la vérification des références en matière climatique des acheteurs potentiels de crédits compensatoires et des investisseurs des projets de compensation dans la chaîne de valeur, afin de ne pas permettre l’écoblanchiment. |
Q : Comment le carbone s’inscrit-il dans les stratégies de création de valeur des investissements forestiers de Gestion de placements Manuvie? R : Nous avons de l’expérience dans la gestion de projets carbone, notamment en ce qui concerne la conformité et les marchés volontaires, pour le compte de nos clients dans le cadre de notre stratégie d’investissement durable traditionnelle dans les terrains forestiers. La nature des investissements dans les terrains forestiers fait que certaines années sont traditionnellement plus propices à la récolte que d’autres. Les projets carbone nous donnent plus d’options – nous pouvons laisser le bois sur la souche pour le captage du carbone, ce qui donne à nos clients d’autres occasions de créer de la valeur. Généralement, ces projets dépendent des occasions et représentent une petite partie de notre programme d’investissement traditionnel, bien que selon nous, ils soient très prometteurs. Nous élaborons également une stratégie qui s’appuie sur nos plus de 35 ans d’expérience dans la gestion durable des terrains forestiers, afin d’investir plus massivement dans des projets générant une valeur carbone. |
Q: Pourquoi Gestion de placements Manuvie a-t-elle choisi de créer ses propres principes plutôt que d’utiliser des principes établis à l’externe, comme les principes fondamentaux sur le carbone de l’IC-VCM? R : Le Taskforce on Scaling Voluntary Carbon Markets (TSVCM) a été mis sur pied il y a environ un an et demi pour s’attaquer aux problèmes de gouvernance, de transparence et de normes sur ces marchés. À ce jour, le TSVCM a réuni un large éventail de parties prenantes, a établi les principes fondamentaux sur le carbone et a mis sur pied un organisme de gouvernance (l’IC-VCM). Toutefois, il reste encore beaucoup de travail à faire. Nous avons estimé que nous avions besoin d’un ensemble de principes opérationnels conformes aux meilleures pratiques, comme ceux que l’IC-VCM est en train d’élaborer, et qui étaient suffisamment larges pour être efficacement utilisable pour nos diverses stratégies d’affaires. Gestion de placements Manuvie a l’intention de continuer à surveiller les principales lignes directrices en matière de carbone émises par des groupes comme l’IC-VCM, tout en rajustant et faisant évoluer ses propres politiques. |
Q : Comment intégrez-vous les principes carbone? A : Nous avons déjà appliqué nos principes à nos projets carbone existants, et nous avons établi un processus d’examen dirigé par le groupe de travail sur les normes carbone pour les nouveaux projets et les projets que nous acquérons. Nous remarquons également que nos forestiers se concentrent vraiment sur les occasions de captage du carbone, plutôt qu’uniquement sur l’exploitation forestière traditionnelle. Nos principes augmentent l’incidence de divers avantages environnementaux potentiels autres que le captage du carbone, pour nos clients et nos collectivités; par exemple, les banques de compensation pour les milieux humides ou les espèces, et les occasions de filtration de l’eau pour les collectivités locales. Nous faisons les choses différemment maintenant – et c’est une bonne chose. |
1 Fastmarkets RISI Global Timberland Ownership and Investment Database, au 11 mars 2022. Ce classement est basé sur l’actif géré total. 2 Global AgInvesting Rankings and Trend Report, 2019. 3 IC-VCM est un organisme de gouvernance récemment formé provenant du TSVCM.
Renseignements importants
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