Comment les changements de la superficie cultivée en Californie donnent lieu à une réduction de la consommation d’eau tout en créant de la valeur ajoutée
La culture des noix en Californie est en pleine expansion par rapport à d’autres cultures, et l’incidence de cette mutation sur la consommation d’eau à l’échelle de l’État permet de renforcer la position concurrentielle et la résilience de son économie agricole.
Le nouvel épisode de sécheresse en Californie en 2021 a eu pour effet de tourner les projecteurs vers les producteurs d’amandes en tant qu’utilisateurs importants des ressources hydriques de l’État à des fins agricoles. L’expansion rapide de la superficie cultivée d’amandes de l’État au cours des deux dernières décennies et les importantes quantités d’eau nécessaires à la production de noix par rapport à d’autres types de cultures ont soulevé des interrogations quant au rôle de la production d’amandes dans l’économie agricole globale de la Californie et la durabilité de l’industrie de l’amande de l’État. Parallèlement, la mise en œuvre de la loi californienne sur la gestion durable des eaux souterraines (Sustainable Groundwater Management Act) imposera de nouvelles contraintes réglementaires sur l’accès aux ressources hydriques par le secteur agricole californien.
Diminution de la superficie totale consacrée à la production des principales cultures agricoles en Californie
Superficie totale consacrée aux 20 principales cultures agricoles en Californie entre 2007 et 2020 (en milliers d’acres)
Source : USDA NASS, septembre 2021.
Entre 2007 et 2020, la superficie productive totale des 20 principales cultures de Californie a reculé de 464 300 acres (-8 %). Au cours des 14 dernières années, sept des 20 principales cultures, y compris celle des noix (p. ex., amandes, pistaches et noix de Grenoble), des raisins et des tangerines, ont accru leur superficie productive de 1,15 million d’acres. La production combinée d’amandes, de pistaches et de noix de Grenoble a augmenté de 1,03 million d’acres. En ce qui concerne les gains de superficie, les amandes ont devancé toutes les autres cultures grâce à l’ajout de 610 000 acres productifs supplémentaires, ce qui représente 53 % de la hausse de superficie de l’ensemble des cultures entre 2007 et 2020..
Les noix et les fruits ont remplacé la superficie consacrée auparavant aux cultures fourragères et de foin en Californie
Principaux changements de la superficie cultivée en Californie entre 2007 et 2020 (en milliers d’acres)
Source : USDA NASS, septembre 2021.
La perte de superficie est concentrée dans les cultures en rangs à forte consommation d’eau
Au cours de la même période, 13 cultures californiennes ont subi une diminution de leur superficie productive, avec un recul net de 1,62 million d’acres. Les pertes de superficie ont été fortement concentrées dans les cultures fourragères à forte consommation d’eau, comme la luzerne, le foin et le maïs à ensilage, qui sont souvent récoltés deux ou trois fois par année. La superficie consacrée à la luzerne a enregistré la baisse la plus marquée en monoculture, laquelle a diminué de 515 000 acres, soit plus du tiers de la diminution de la superficie cultivée totale. Les cultures en rangs, comme le maïs, le blé et le coton, ont subi des pertes combinées de près d’un million d’acres, ce qui représente 59 % du recul net total de la superficie au cours des 14 dernières années. La superficie consacrée au coton californien a également diminué de 60 % entre 2007 et 2020. Les pertes enregistrées dans les cultures fourragères reflètent le recul de la position concurrentielle des producteurs laitiers et de bétail de la Californie par rapport à ceux d’autres régions. La production laitière et bovine de la Californie et en déclins, tandis que la production laitière au Wisconsin, en Idaho et au Texas a augmenté, tout comme la production bovine au Nebraska, au Kansas et dans l’Iowa. Les pertes subies dans les secteurs du coton, du blé et du maïs ont également été importantes et se sont produites sur des marchés très concurrentiels caractérisés par des marges serrées et un large éventail de régions d’approvisionnement.
L’industrie bovine et celle des produits laitiers ont perdu du terrain entre 2007 et 2020
Veaux californiens (en milliers de têtes d’abattage) et part de la production laitière aux États-Unis (%)
Source : USDA NASS, septembre 2021. La part de la production laitière de la Californie s’entend du pourcentage de la production laitière californienne par rapport à la production nationale totale.
Les variations de la superficie découlent de facteurs économiques
Les variations de la superficie des cultures en Californie au cours des 14 dernières années sont le reflet de décisions économiques prises par les agriculteurs de l’État. Le degré d’expansion de la superficie de diverses cultures en Californie était en corrélation positive avec la valeur économique de chaque culture, mesurée par le revenu moyen total par acre. Le maïs et la luzerne, qui ont généré la plus faible valeur économique par acre pendant la période allant de 2007 à 2020, ont également enregistré la plus forte réduction de superficie. Au cours de la même période, les amandes, les pistaches et les noix de Grenoble ont été les trois principales cultures dont la superficie a augmenté, et elles ont enregistré de solides revenus par acre. Certains fruits de verger, qui ont enregistré de meilleurs revenus par acre que les noix, ont tout de même fait face à d’autres défis sur le marché, comme la stagnation de la croissance de la consommation par habitant (p. ex., les pêches et les nectarines) ou la concurrence liée aux importations (p. ex., les citrons), et n’ont enregistré que des augmentations négligeables de superficie. La forte expansion de la production de noix reflète la position concurrentielle de la production californienne à l’échelle mondiale. Les conditions favorables à la croissance du secteur des noix en Californie ont permis à cet État d’accaparer une part dominante de la production mondiale d’amandes (80 %), une part importante de la production de pistaches (47 %) et une position moindre, mais tout de même importante, dans la production de noix de Grenoble (28 %). De plus, la demande mondiale de noix a augmenté de façon constante au cours des deux dernières décennies, à la faveur des saines propriétés que leur reconnaissent les consommateurs sur le plan de l’alimentation. En comparaison, d’autres cultures fruitières affichant un revenu total par acre supérieur à celui des noix font face à une concurrence plus féroce à l’échelle mondiale. C’est notamment le cas de la production de citron/lime et de pêches/nectarines pour laquelle les États-Unis comptent pour seulement 12 % et 3 % de la production mondiale, respectivement.
Les variations de la superficie se traduisent par une valeur économique
Lien entre le revenu total et la variation de superficie
Source : USDA NASS, septembre 2021. Le revenu total par acre est le produit du prix et du rendement moyens de chaque culture en Californie entre 2007 et 2020. La variation de superficie s’entend de la variation de la superficie productive pour la même période.
Les amandes et les pistaches consomment moins d’eau à par acre que la luzerne et le riz
Source : « Jobs per drop irrigating California crops », UC Davis Center for Watershed Sciences, 28 avril 2015.
Baisse de la consommation d’eau d’irrigation en Californie malgré l’augmentation de la superficie consacrée aux noix
Source : Les données sur la superficie productive de noix proviennent de USDA NASS, et datent de septembre 2021; les données sur l’eau d’irrigation proviennent de « Water Use Data for California », U.S. Geological Service Water Resources, et datent de septembre 2021. Les superficies productives de noix comprennent les amandes, les pistaches et les noix de Grenoble. La consommation totale d’eau d’irrigation comprend les prélèvements d’eau souterraine douce et saline autosuffisante et les prélèvements d’eau de surface douce et saline autosuffisante.
La conversion en cultures de noix améliore l’efficacité de l’irrigation et réduit la demande en eau, tout en créant des avantages économiques
En plus d’améliorer le revenu par acre des terres agricoles californiennes, le passage des cultures de luzerne et d’autres cultures fourragères et en rangs aux cultures de noix s’est révélé positif pour le profil de consommation d’eau de l’État, car les cultures de noix nécessitent généralement moins d’eau que les cultures fourragères. En Californie, la luzerne est la culture la plus gourmande en eau par acre. Elle consomme en moyenne cinq acres-pieds d’eau par acre, suivie du riz, qui consomme 4,6 acres-pieds par acre. Au total, la consommation d’eau de la luzerne et du riz s’établissait à près de huit millions d’acres-pieds. En comparaison, les amandes et les pistaches consomment 3,5 acres-pieds d’eau par acre, selon les estimations. Dans l’ensemble, la hausse de la production de noix, surtout l’expansion des superficies productives d’amandes et de pistaches, n’est pas en corrélation positive avec la consommation d’eau d’irrigation en Californie. Bien que les comparaisons historiques de la consommation d’eau d’irrigation et de la superficie productive en noix en Californie soient issues de données historiques limitées, des données ponctuelles sur la consommation d’eau d’irrigation sont disponibles pour les années 2005, 2010 et 2015. Selon ces renseignements, la consommation d’eau d’irrigation a diminué en Californie, passant de plus de 24 milliards de gallons par jour en 2005 à 19 milliards de gallons par jour en 2015, ce qui représente une baisse de 22 %, malgré l’expansion de plus d’un demi-million d’acres de la superficie productive totale de noix de l’État (hausse de 63 %). Cette diminution de la consommation d’eau d’irrigation reflète à la fois la demande hydrique relativement plus faible des noix par rapport à la luzerne et au riz, et l’amélioration de l’efficacité de l’eau d’irrigation dans les vergers de noix. Par exemple, la superficie d’irrigation de surface de toutes les cultures en Californie a diminué de 26 % entre 2005 et 2015, tandis que la superficie consacrée à l’application de réseaux de micro-irrigation, comme les gicleurs et les goutteurs, a augmenté de 35 % au cours de la même période. Les rendements plus élevés associés à la production d’amandes ont permis le déploiement de technologies de pointe en matière de gestion de l’eau destinées à optimiser la consommation d’eau d’irrigation.
Le recours accru aux réseaux de micro-irrigation permet de réduire la consommation d’eau d’irrigation
Quantité totale d’irrigation (millions gal/jour) et superficie terrestre par système d’irrigation, de 2005 à 2015 (en milliers d’acres)
Source : « Water Use Data for California », U.S. Geological Service Water Resources, https://waterdata.usgs.gov/ca/nwis/water_use, septembre 2021. La consommation totale d’eau d’irrigation comprend les prélèvements d’eau souterraine douce et saline autosuffisante et les prélèvements d’eau de surface douce et saline autosuffisante.
Plus de récoltes et plus d’emplois par volume d’eau
En plus de stimuler la productivité économique et d’alléger la pression sur les ressources hydriques consacrées à l’agriculture de l’État, la conversion des superficies de cultures fourragères et de cultures en rangs vers les cultures de noix a permis de créer des emplois au sein des collectivités rurales. Selon les données recueillies par le UC Davis Center for Watershed Sciences en 2015, les cultures d’amandes et de pistaches ont permis de créer plus de 5 700 emplois, soit 39 % de plus que les cultures combinées de luzerne et de cultures en rangs, tout en consommant 36 % moins d’eau. Pour ce qui est de la création de valeur efficace par l’eau, moins d’un emploi a été créé par tranche de mille acres-pieds nets d’eau utilisés dans la production de luzerne, alors que la même quantité d’eau dans la production d’amandes et de pistaches a généré près de cinq emplois. Nous croyons qu’investir dans les cultures de noix est un enjeu qui va au-delà des rendements financiers dégagés par la hausse de la productivité des terres agricoles et s’étend à l’autonomisation des collectivités rurales.
Les amandes et les pistaches consomment moins d’eau et créent plus d’emplois que la luzerne et les cultures en rangs
Source : « Jobs per drop irrigating California crops », UC Davis Center for Watershed Sciences, 28 avril 2015. La consommation nette d’eau s’entend du volume d’eau consommé par les cultures, c’est-à-dire l’eau appliquée moins les eaux de ruissellement et les infiltrations dans le sol.
Au cours des deux dernières décennies, un changement de paradigme s’est opéré au sein de l’agriculture californienne, qui est passée de la production de cultures fourragères, comme le foin et la luzerne, à la production de noix. Ce changement, stimulé par l’évolution des conditions du marché et les décisions économiques sur le terrain, a permis d’améliorer la productivité des terres agricoles, de dynamiser le développement économique rural et de réduire la pression sur les ressources hydriques qui se font de plus en plus rares. Le resserrement de la réglementation relative à l’eau et la rareté croissante des ressources hydriques attribuable aux changements climatiques poseront probablement d’autres défis au secteur agricole de l’État à l’avenir. Pour relever ces défis et surmonter les obstacles financiers et naturels, la Californie devra miser sur sa résilience historique et l’innovation adaptative.
L’importance croissante accordée aux pratiques de gestion agricole durables ainsi que les investissements continus de capitaux dans la recherche et le développement devraient permettre au secteur agricole de la Californie de continuer à apporter une contribution positive et durable sur le plan environnemental à l’économie de l’État et à son tissu social global.
Note de la rédaction : Une grande partie de ce contenu a initialement été publiée le 6 décembre 2021 sur le site Global AgInvesting.
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