Résilience des actions du secteur des infrastructures dans des marches perturbés
Les actions du secteur des infrastructures ont démontré leur résilience pendant la crise financière mondiale, les bouleversements de la COVID-19 et les chocs liés aux taux d’inflation de 2023. Découvrez les attraits des stratégies de placement dans des infrastructures de base Plus, qui visent à obtenir une faible volatilité et des rendements attrayants.
John C. S. Anderson, chef mondial, Finances générales et Infrastructures chez Manuvie, partage sa vaste expérience et sa vision des choses avec Stewart Foley de insuranceAUM.com pour ce qui est des antécédents enviables de cette catégorie d’actifs en matière de rendement dans des marchés perturbés.
Podcast en anglais seulement.
Si vous vendez de l’assurance vie assortie d’un horizon de 50 ans, le secteur des infrastructures pourrait vous intéresser grandement.
Cette entrevue a d’abord été publiée sur le site InsuranceAUM.com et est réutilisée avec permission. Les opinions exprimées peuvent changer. Gestion de placements Manuvie n’est pas responsable des opinions ou des commentaires exprimés par toute personne qui n’est pas membre de Gestion de placements Manuvie.
Transcription
Stewart : Je m’appelle Stewart Foley et je serai votre hôte. Les actions du secteur des infrastructures sont le sujet d’aujourd’hui et nous aurons à nos côtés pour en discuter John Anderson, le chef mondial des Finances générales et des Infrastructures chez Gestion de placements Manuvie et chez John Hancock Life Insurance. John, merci d’avoir pris le temps de vous joindre à nous. Merci de votre participation.
John : Je suis heureux de prendre part à cette activité, Stewart. Merci de m’avoir invité.
Stewart : Nous sommes ravis de vous compter parmi nous. Vous êtes unique en ce sens que vous avez un pied dans la gestion d’actifs et l’autre dans le volet exploitation et le fonds général, et j’aimerais parler de cela avec vous. Mais avant d’aller plus loin, où avez-vous grandi? Quel a été votre tout premier emploi? Ce n’était pas un poste très prestigieux. Qu’est-ce qui rend la gestion d’actifs d’assurance si intéressante?
John : Eh bien, merci, Stewart. Donc, j’ai grandi à Wilmington, dans le Delaware, et mon premier emploi à la sortie de l’université a été celui d’agent de renseignement à la Central Intelligence Agency pendant trois ans, durant la guerre froide, sous la présidence de Reagan, et c’est un emploi que j’ai adoré. Puis la guerre froide s’est terminée et il était temps de passer au secteur privé. J’y travaille donc depuis environ 30 ans dans le domaine des infrastructures, y compris un peu plus de temps dans le secteur bancaire, puis je me suis joint à Manuvie en 2001.
Et je dirais que ce qui rend la gestion d’actifs d’assurance stimulante, c’est que j’ai vraiment apprécié le fait qu’on ne peut pas se retrouver dans une situation où nos ressources seraient épuisées. Lorsque nous constituons des portefeuilles pour verser des prestations aux assurés, nous savons que nous disposons d’un horizon à long terme pour le faire, de sorte que nous pouvons nous engager dans de nombreuses activités réellement intéressantes qui sont peut-être plus analytiques, mais qui ont aussi un impact accru et qui offrent de meilleurs rendements. Et nous ne sommes pas obligés de nous limiter à quelque chose que nous pouvons vendre sur les marchés publics et qui bénéficie d’un bassin d’investisseurs disposant de beaucoup de liquidités. Nous pouvons nous concentrer sur des secteurs spécialisés qui offrent une grande valeur, des rendements résilients, qui sont tout simplement agréables à exploiter et qui sont associés à beaucoup d’innovations.
Stewart : C’est vraiment super. Je pense que l’horizon temporel des compagnies d’assurance vie représente un avantage concurrentiel sur une longue période. Et j’ai l’occasion de parler à un grand nombre de personnes qui se retrouvent assez fréquemment au cœur de l’action. J’entends beaucoup parler d’infrastructures, mais je n’entends pas beaucoup parler des actions liées à ce secteur. J’entends surtout parler des titres de créance de ce secteur, mais j’aimerais savoir ce que vous pensez des actions s’y rapportant et si vous pouvez nous donner quelques exemples des types d’actifs dont nous parlons et un peu de contexte étant donné que vous connaissez bien le secteur en question. Je pense qu’il est toujours utile de traiter de ces questions lorsque nous parlons à un investisseur.
John : Oui, vous avez bien raison, Stewart. Et il n’est pas surprenant de constater que nous allions consacrer beaucoup de temps, dans le monde de l’assurance, aux titres de créance liés à des infrastructures, car beaucoup de compagnies d’assurance y allouent beaucoup de ressources, et nous sommes de celles-là, parce qu’il s’agit d’actifs de longue durée et bien protégés, un espace idéal pour investir, et c’est ce qui a amené notre entreprise à s’intéresser aux actions de ce secteur. Ainsi, cette centrale électrique sous contrat à l’égard de laquelle vous pouvez émettre des obligations à 20 ans pour votre portefeuille de titres de créance; vous pouvez également détenir des actions ordinaires de cet actif et vous profitez d’une position d’actions à faible volatilité qui vous procure des rendements attrayants, mais qui ne fluctuent pas en fonction des cycles économiques. C’est donc cela qui soutient vraiment chez Manuvie nos actions surpondérées du secteur des infrastructures : la stabilité de l’actif sous-jacent, qu’il s’agisse d’un parc éolien ou solaire, d’un centre de données ou encore d’une route à péages.
Stewart : Et selon vous, quelle est la place qu’occupent les actions d’infrastructures dans le portefeuille d’une compagnie d’assurance? Dans votre monde, vous avez affaire à des compagnies d’assurance vie et notre auditoire comprend des compagnies d’assurance vie et d’assurance multirisque, mais pour l’essentiel, nous nous concentrons sur le secteur de l’assurance vie en ce moment. De votre point de vue, comment les actions du secteur des infrastructures s’inscrivent-elles dans le fonds général?
John : Oui, donc, la façon dont nous constituons notre portefeuille du fonds général, si vous regardez le portefeuille mondial d’assurance vie en moyenne, nous avons environ 85 % de titres de créance de première qualité et environ 15 % de placements alternatifs, si je résume de façon très simpliste. Ensuite, les placements alternatifs comportent environ 25 % d’actions d’infrastructures. Cette surpondération existe parce que nous recherchons des produits dont les actions offrent des rendements attrayants et qui résistent aux cycles baissiers. Cela signifie que nous avons encore obtenu les rendements visés durant la crise financière mondiale, pendant la période-choc lié à la covid en 2020 et en dépit des secousses engendrées par l’inflation en 2023. Le fait qu’au moins une partie de vos produits alternatifs continuent à générer un flux de trésorerie intéressant et à bien se comporter en période de stress est tout simplement bénéfique pour l’ensemble du portefeuille. Cela vous permet, en tant qu’investisseur, de rester bien positionné dans un marché perturbé, d’investir activement et de ne pas avoir à retirer vos billes parce que votre portefeuille subit des pressions.
Stewart : Chaque fois que je parle à quelqu’un qui occupe votre poste, j’essaie de mettre ma casquette de chef des placements pendant quelques instants. Quelles sont donc les différentes façons d’acheter des actions d’infrastructures? Pouvez-vous nous parler du profil risque-rendement associé à chacune de ces stratégies ?
John : Oui, absolument, Stewart. Les investisseurs peuvent gérer des actions d’infrastructures de quelques façons différentes. Il faut donc décider si l’on veut participer à un programme mondial ou si l’on veut agir à un niveau plus régional. Par exemple, chez Manuvie, nous investissons massivement dans des stratégies axées sur le marché américain parce que nous pensons que les États-Unis offrent le plus grand ensemble d’occasions et qu’il s’agit du marché dans lequel nous sommes le plus à l’aise. Mais une partie de notre programme est également investie dans des produits offerts par des gestionnaires mondiaux afin de diversifier nos activités. Il s’agit donc d’un carrefour : voulez-vous vous concentrer sur votre marché national ou l’Amérique du Nord, ou souhaitez-vous vous déployer à l’échelle mondiale?
Vous obtiendrez alors différents niveaux de risque par rapport au rendement. Et nous avons emprunté de la terminologie au secteur de l’immobilier et nous parlerons des produits de base Plus à valeur ajoutée du point de vue de leur niveau de risque par rapport au rendement. Ces termes ne s’appliquent pas parfaitement au secteur des infrastructures parce qu’ils ont été empruntés au domaine de l’immobilier participatif, mais cela nous fournit un cadre de travail qui permettra peut-être aux gens de commencer à réaliser des opérations dans le domaine dont nous parlons. Si les actifs de base dans l’immobilier correspondent à des immeubles à bureaux de catégorie A entièrement loués dans une ville carrefour, dans le domaine des infrastructures, cela renvoie à quelque chose comme un parc solaire entièrement sous-traité ou peut-être à un service public réglementé dont les tarifs sont entièrement réglementés, dont les coûts d’exploitation sont répercutés, et dont le rendement est similaire à celui du profil à faible risque dont vous profitez dans un tel cas. Je pense que de nos jours, les infrastructures de faible qualité nous inquiètent moins que les bureaux de catégorie A, par exemple.
Je pense que l’on peut ensuite parler des actifs de base Plus, qui pourraient correspondre dans notre programme à une société ayant des actifs existants, donc une protection potentielle contre les cycles baissiers, mais qui nous permettra peut-être d’ajouter quelques autres centres de données ou parcs solaires au portefeuille pour nous insuffler un certain élan de croissance. Il pourrait aussi s’agir d’un programme de réparation de ponts à l’égard duquel nous prenons des risques en matière de construction, et nous toucherons une prime pour faire le suivi de la construction en intervenant avant que le projet n’ait été complètement réalisé. Le profil de risque-rendement plus élevé représenterait alors une plus grande valeur ajoutée. Et nous allons peut-être alors prendre en charge une division d’infrastructures qui n’était pas très appréciée par son ancien propriétaire et qui, sous la gouverne d’une administration indépendante, pourrait générer de meilleurs résultats. Peut-être qu’il y a une possibilité de ne pas vraiment être propriétaire des actifs tout en les développant et en les vendant à d’autres personnes. Il peut aussi y avoir d’autres occasions à valeur ajoutée.
Stewart : Et pouvons-nous parler un peu des deux dernières années qui ont été caractérisées par une augmentation marquée des taux d’intérêt, bien que nous ayons vu un peu de recul ces derniers temps; comment faire face aux charges de capital relativement élevées associées à cette catégorie d’actifs? Et je fais allusion ici aux charges de capital réglementaires.
John : Stewart, nous avons développé notre surpondération dans un environnement où les charges en capital sont élevées et où elles sont identiques à celles des placements privés. Et pour nous, cela a toujours du sens, car la volatilité est bien moindre que celle liée aux placements privés. Notre programme peut donc composer avec le quart de la volatilité des actions cotées et la moitié de la volatilité de l’indice des actions d’infrastructures. Donc, pour nous, avec ce faible volume, même avec les charges de capital, c’est une bonne solution. Ces charges sont les mêmes que celles associées aux placements privés et la volatilité est plus faible, de sorte que nous pensons vraiment qu’elles sont plus élevées qu’elles ne devraient l’être. Et selon les territoires, les organismes de réglementation approuvent cet état de choses. De temps en temps, nous pouvons obtenir des remises sur des charges de capital, mais nous ne comptons pas là-dessus. Cela n’a pas été le moteur de la croissance de notre programme.
Stewart : D’après mes notes, vous avez conçu le programme d’investissements dans des infrastructures de Manuvie. Pouvez-vous me parler un peu de l’origine de ce projet, de votre vision lorsque vous l’avez lancé et de la manière dont il a changé et évolué au fil du temps, étant donné que votre équipe s’est certainement agrandie et que votre base d’actifs investis s’est également élargie?
John : Vous avez raison, Stewart, et c’est une expérience vraiment géniale depuis le début. Je me suis donc joint à l’entreprise en 2001 et depuis, nos placements dans des infrastructures ont connu une croissance spectaculaire. Et nous avons dirigé l’équipe chargée de ces placements aux États-Unis. J’ai dirigé cette équipe en investissant sur des marchés de titres de créance publics. Il peut s’agir de prêts à des services publics sur le marché des obligations publiques ou sur les marchés des titres de créance privés, de prêts pour le financement de projets sur le marché des placements privés, de prises de participation directes dans des infrastructures, ce que nous faisons depuis 23 ans, et enfin de placements dans des fonds liés aux infrastructures, que nous avons créés après la mise en œuvre du programme direct pour nous permettre de nous diversifier. Et il se passe des choses sur quelques fronts ici. Premièrement, si vous vendez de l’assurance vie assortie d’un horizon de 50 ans, le secteur des infrastructures pourrait vous intéresser grandement, car il offre plein de possibilités. Il représente une bonne occasion de créer un programme d’actions d’infrastructures, car vous avez des investisseurs qui aiment les obligations de services publics, ces financements de parcs éoliens et solaires au moyen de placements privés, mais vous profitez aussi des positions d’actions ordinaires qui vont de pair avec cela, et ensuite des offres provenant de fonds.
Et j’ai aussi tiré parti du fait que j’étais issu du milieu bancaire où j’avais travaillé au sein d’équipes de financement d’infrastructures. Il existe un concept appelé « vente croisée multiproduits » dans ce milieu. Commençons par très bien comprendre le secteur cible, puis nous pourrons déterminer comment il est possible d’investir et où nous pouvons procurer le plus de valeur ajoutée à nos clients. Donc, nous avions nos équipes chargées des titres de créance et des actions ainsi que nos équipes chargées des placements publics et privés qui se parlaient entre elles en permanence, de sorte que si une nouvelle occasion se présentait, nous pouvions être les premiers à la saisir, peu importe quelle catégorie d’actif offrait une occasion de placement intéressante à ce moment-là. De plus, tout ce que nous apprenons dans le cadre de chaque programme nous aide à agir de façon plus intelligente au sein des autres programmes. Et à l’époque où j’ai commencé, nous faisions des affaires beaucoup plus modestes, mais de nos jours chez Manuvie, cela représente plus de 40 milliards de dollars de titres de créance d’infrastructures, un programme de placement direct de 10 milliards de dollars aux États-Unis et un programme de fonds de fonds mondial de cinq milliards de dollars à l’échelle mondiale.1 Et nous essayons toujours d’entretenir cette connaissance du marché et de profiter de tout ce que nous savons chaque fois que nous réalisons des opérations dans le cadre du programme.
Je dirais que lorsque l’entreprise était de plus petite taille, il était plus facile d’avoir une équipe américaine spécialisée au sein desquelles les mêmes responsables s’occupaient des titres de créance publics et privés, ainsi que des placements dans des fonds de capitaux propres directs, et qui siégeaient aussi au ELPAC des fonds et vendaient leurs produits tout en transigeant toujours avec le même client. Mais il est devenu difficile de faire tout cela sur une grande échelle. Et c’est pourquoi nous avons dû nous spécialiser davantage à mesure que nos affaires ont pris de l’ampleur. Aujourd’hui, nous avons une équipe chargée des actions directes qui se concentre sur les États-Unis, c’est son travail. Nous avons une équipe chargée du fonds de fonds mondial et une équipe responsable des titres de créance du secteur des infrastructures, qui agit à l’échelle mondiale. Mais nous essayons toujours de maintenir les filières d’information et les conversations entre les équipes, en partageant des renseignements sur les marchés ainsi que des points de vue sur de nouveaux développements dans l’industrie, afin d’essayer de profiter le mieux possible de ces deux activités.
Stewart : Lorsque vous avez parlé du choix à faire entre un programme national ou axé uniquement sur le marché américain et un programme mondial, dans quelle mesure la nature de vos dettes entre-t-elle en ligne de compte ici? S’agit-il d’une considération que vous devez faire ou essayez-vous de financer le remboursement de dettes précises en vous servant de votre programme mondial ou encore s’agit-il de décisions prises de façon indépendante?
John : Nous pouvons tirer parti de la demande mondiale. En tant que groupe d’assurance vie, Manuvie génère ses revenus de base à raison d’un tiers aux États-Unis, notre plus grand marché, d’un tiers au Canada, notre marché national, et d’un tiers en Asie de l’Est, notre marché à la croissance la plus rapide. Ces trois programmes participent donc à notre programme d’actions d’infrastructures. Et ces trois investisseurs participent à ce même programme d’actions d’infrastructures. Ainsi, au niveau du groupe, nous voulons, que ce soit au Canada, en Asie ou aux États-Unis, que tout le monde profite des capacités de gestion de placements de Manuvie à l’échelle mondiale. Cela fait aussi en sorte, par exemple, que nous effectuons des opérations sur des titres de créance d’infrastructures, lesquelles engendrent le plus grand nombre d’opérations multidevises. En ce qui concerne les actions, nous revenons généralement au dollar, à l’euro ou à la livre sterling dans la quasi-totalité des cas, mais pour les titres de créance, il est possible d’utiliser des devises multiples et d’effectuer des swaps avec le portefeuille du client qui en a besoin.
Ainsi, les affaires de John Hancock se transigent en dollars américains et Manuvie Canada a de nombreuses possibilités à sa disposition dans le monde entier. Nous sommes déjà un prêteur important pour plusieurs des entreprises d’infrastructures réputées au Canada, et nous finissons ensuite par concentrer nos affaires. Nous nous efforçons donc de dénicher de nouvelles occasions d’affaires pour ces entreprises en Europe. Et le swap de livres sterling ou d’euros est tout à fait indiqué. Et pour nos clients en Asie, soit Manuvie Singapour et Manuvie Hong Kong, nous pouvons leur présenter beaucoup plus d’occasions que s’ils continuaient à faire des affaires en dollars de Singapour ou de Hong Kong. Nous pouvons leur confier un portefeuille et un programme très diversifiés et de grande qualité à l’échelle mondiale. Le fait de disposer d’une offre mondiale et d’avoir une vision globale des différents marchés crée une véritable synergie, et nous passons beaucoup de temps à exploiter cette synergie pour nos clients.
Stewart : Et donc, quand vous avez construit cela, et je suppose qu’il y a eu des discussions sur la façon dont une équipe est structurée, n’est-ce pas ?
John : Oui.
Stewart : Et il y a beaucoup de choses à prendre en considération. Je veux dire que cela dépend de la compagnie d’assurance, il y a des actifs de tiers qui sont en cause. Pouvez-vous nous parler un peu de la façon dont l’équipe de Manuvie est positionnée pour investir dans le secteur des infrastructures?
John : Je vous parlerai de la manière dont nous servons nos clients, c’est-à-dire nos investisseurs. Donc, si vous prenez le cas de Manuvie et si vous écoutez notre chef de la direction parler lors des appels sur les résultats trimestriels, deux choses sont rapidement mentionnées en tant que priorités stratégiques. La première consiste à redoubler d’efforts sur les marchés à forte croissance en Asie afin de profiter de l’émergence de la classe moyenne, et concerne aussi la manière dont nous servons cette clientèle. Et la seconde se rapporte au développement de nos activités de gestion de placements, qui se sont transformées en une véritable réussite lorsque nous avons misé sur les capacités dont nous disposons au sein des compagnies d’assurance afin de les mettre à la disposition d’investisseurs de l’extérieur de façon globale. Si l’on veut que cela fonctionne, il faut que nous éliminions tout soupçon de traitement favorable, que tout le monde ait les mêmes chances.
Nous avons donc mis sur pied, je prendrai les actions d’infrastructures comme exemple, une équipe au service de nos investisseurs, trois d’entre eux se trouvant à être John Hancock, Manuvie Canada et Manuvie Asie. Il est plaisant de constater qu’ensemble, ils se sont engagés à investir deux milliards de dollars dans chacun de nos fonds, en assumant des risques liés aux mêmes actifs que ceux sur lesquels misent nos autres investisseurs. Ils comptent donc beaucoup sur la réussite de ce programme pour assurer celle de leur propre portefeuille. Mais ils paient aussi des frais, ils paient des frais de report, ils absorbent leur part des coûts du programme et ils n’ont aucun mot à dire sur la sélection des placements. C’est l’équipe seule qui décide de la sélection de ces placements et elle le fait de la même manière pour tout le monde. Tout le monde est soumis aux mêmes règles de jeu et l’équipe est approuvée par le conseil d’administration, ce qui est unique en ce qui concerne les placements dans des actions d’infrastructures américaines chez Manuvie. Aucune autre équipe ne le fait. Tout doit être montré à cette équipe dès lors qu’un produit pourrait être considéré comme étant lié à une infrastructure. Nous savons donc qu’il nous faut éliminer cette préoccupation dès le départ si nous voulons réussir.
Stewart : Vous soulevez un point important, car j’ai travaillé pour une société de gestion d’actifs qui appartenait à une compagnie d’assurance, et je pense qu’il y a un peu, je ne sais pas, des idées qui traversent l’esprit des gens dans ce genre d’endroit et qui leur font penser qu’ils vont être choisis après tous leurs collègues, qu’ils vont devoir se contenter des choses moins intéressantes, et ainsi de suite. Et il y a beaucoup de règles, je veux dire, telles que des règles de la SEC comme celles qui prévoient qu’une compagnie d’assurance profite des mêmes répartitions qu’un client tiers. En tant que client, je ne dois pas être moins bien traité que vos clients à l’interne ou ceux de votre fonds général, n’est-ce pas?
John : C’est exact. Nous gérons ce programme de placements dans des infrastructures depuis 23 ans aux États-Unis, mais nous ne l’avons ouvert aux investisseurs extérieurs qu’en 2018. Et ce n’était que le point d’accès. Cela commençait par l’approbation du comité des placements et du conseil d’administration, qui ont décidé d’éliminer tout ce qui pourrait amener les gens à percevoir un conflit d’intérêts, et cela concernait aussi grandement la nécessité de tenir la famille à l’écart. S’il y a la moindre apparence de lien, alors vous devez faire ce qu’il faut pour tenir d’abord compte des intérêts des investisseurs de l’extérieur.
Stewart : Donc, lorsque vous pensez aux infrastructures et aux divers segments, pensez-vous à diverses infrastructures et sous-catégories d’actifs pour les différentes parties de votre portefeuille? Comment relier les catégories d’actifs aux passifs?
John : Oui, c’est une question très intéressante, Stewart. En ce qui nous concerne, nous cherchons à gérer un portefeuille diversifié de placements dans des infrastructures et il existe ici une forte culture de la diversification, qui laisse de la place aux erreurs. Mais je pense aussi, et cela est important, que l’ensemble des occasions évolue continuellement. Lorsque j’ai commencé à travailler chez Manuvie en 2001, mais aussi au cours de ma carrière antérieure dans le secteur bancaire, nous investissions dans de nombreuses centrales électriques alimentées au gaz pour aider l’Amérique à se débarrasser du charbon à une époque où la moitié de l’électricité était produite à partir de cette substance.
Aujourd’hui, nous disposons d’à peu près toutes les centrales électriques au gaz naturel dont nous avons besoin pour faciliter cette transition et l’Amérique ne produit plus que 20 % d’électricité à base de charbon, de sorte que les énergies renouvelables deviennent importantes. En 2007, lorsque notre programme de titres de créance a financé la première centrale solaire commerciale aux États-Unis, c’était tout à fait nouveau. Skylab, dans les années 1970, était équipé de panneaux solaires, mais personne n’avait encore construit de parc solaire commercial, de sorte qu’il fallait déterminer le risque technologique que l’on prenait, et nous nous sommes donc engagés à participer à ce projet. Nous investissons dans la géothermie depuis les années 1970, puis d’autres occasions se sont présentées au moment de la crise financière mondiale, mais cette ressource peut s’épuiser et il y a donc lieu de se demander comment tirer notre épingle du jeu dans un tel contexte. L’énergie solaire était très chère, puis, grâce à de nombreux placements, elle est devenue très rentable et est aujourd’hui moins chère que l’électricité produite à partir de gaz naturel lorsqu’elle est produite dans les meilleures conditions.
L’éventail des possibilités ne cesse donc d’évoluer et vous devez utiliser des stratégies qui sont probablement similaires à plusieurs de celles que vous avez mises en œuvre dans le passé, mais qui ne sont jamais exactement les mêmes. Et c’est donc une autre raison pour laquelle vous vous concentrez sur la diversification afin de pouvoir passer de l’énergie solaire à l’échelle de l’entreprise à l’énergie solaire communautaire et à l’énergie solaire résidentielle. Vous pouvez ainsi profiter de votre connaissance des 50 contextes réglementaires différents dans lesquels évoluent les entreprises de services publics d’un État à l’autre aux États-Unis, et comprendre comment saisir de nouvelles occasions, examiner les incitatifs et les tarifs qui diffèrent d’une région à l’autre et trouver le bon mélange. J’utilise beaucoup d’exemples de transition vers les énergies renouvelables, mais l’émergence des infrastructures numériques en tant que catégories d’actions d’infrastructures au cours des huit dernières années a été une formidable occasion, mais il a fallu trouver ce qui convenait à notre portefeuille, car nous recherchons des placements qui, s’ils ne rapportent pas, vous permettent quand même de récupérer votre argent, en quelque sorte. Il s’agit là d’un élément classique sur lequel se fonde la résilience des placements liés à des infrastructures.
Je dirais donc que nous recherchons des produits que nous pouvons conserver pendant une longue période si cela est nécessaire. S’ils ne rapportent pas, nous récupérons quand même notre argent. Et comment cette dynamique fonctionne-t-elle dans les secteurs des énergies renouvelables, des infrastructures numériques, des transports, des services publics et de l’infrastructure sociale ? C’est là que nous fixons des limites.
Stewart : Parlez-moi un peu du flux des transactions et de son importance dans le domaine des infrastructures, car j’ai l’impression qu’il faut être un acteur dans ce domaine pour percevoir ce flux, et je parle d’un acteur assidu. On ne peut constamment œuvrer dans un secteur et en sortir à répétition. Pouvez-vous nous parler un peu du flux d’opérations et de son importance? Et je parle un peu de votre portefeuille ici, mais en fin de compte, je pense qu’il est vrai que si vous voulez acheter des actions d’infrastructures, vous devez collaborer avec quelqu’un qui en achète régulièrement, n’est-ce pas?
John : C’est exact, Stewart. Nous voyons cela se manifester dans le cadre de notre programme de manière répétée. Et même il y a 15 ans, des gestionnaires qui étaient nos partenaires disaient ce qui suit : « Étant donné que vous êtes engagés dans les secteurs des actions directes, des actions de fonds et des titres de créance privés et publics, personne ne voit le marché américain comme vous. » Et il s’agit d’un autre gestionnaire de fonds d’actions d’infrastructures dans lequel nous investissons, mais qui mobilise également des capitaux pour d’autres parties. Et si vous regardez notre programme au fil des ans, y compris aujourd’hui, vous constaterez qu’il y a beaucoup de clients réguliers. Un client qui nous demandait de l’aider à construire des lignes de transmission revient nous voir et nous dit : « Pouvons-nous former une coentreprise ensemble pour construire des batteries qui aideront notre marché à résister à l’apparition de nouvelles énergies renouvelables et aux variations climatiques? » Et c’est ce que nous observons du côté des entreprises de services publics avec lesquelles nous entretenons des relations depuis 15 ans et qui nous demandent de former des coentreprises avec elles dans le domaine de l’efficacité énergétique ou des énergies renouvelables.
Nous constatons donc qu’il y a beaucoup de clients qui reviennent et que notre réputation nous précède. Nous agissons de manière à ce que notre partenaire ait le sentiment que s’il avait besoin des mêmes services ou produits, il ferait à nouveau appel à Manuvie. Les clients que l’on ne voit qu’une seule fois ne permettent pas de maintenir une entreprise à flots. Vous devez toujours offrir un produit que personne d’autre ne peut égaler. Si vous voulez que ce produit manque aux gens, il vaudra beaucoup mieux les fidéliser et être un bon partenaire pour eux. Et pour toutes ces raisons, je pense que c’est vraiment utile. Et puis, il y a toutes les choses déjà établies : 75 sociétés de portefeuille différentes participent au programme d’actions et de 300 à 400 emprunteurs sont inscrits au programme de titres de créance. Vous venez juste d’hériter de plusieurs antécédents solides. Donc, les nouveaux produits ne le sont pas complètement pour nous. C’est une évolution qui peut se comparer à beaucoup de choses, ce qui aide également à vendre des produits et à accroître le rendement du portefeuille.
Stewart : Et je veux mentionner que cela revient à dire, et c’est quelque chose que nous n’abordons pas beaucoup dans ce balado, mais je pense que cela est compris de manière implicite par chacun de nos invités : notre modèle d’affaires est fondé sur la confiance. Point final. Il s’agit d’une entreprise misant sur des relations. Point final. Il y a aussi des gens qui travaillent dans ce secteur depuis longtemps et les compagnies d’assurance font des promesses à long terme, ce qui doit aussi s’appuyer sur un sentiment de confiance. Je veux dire que c’est une affaire de confiance. Et il est bon d’entendre que cela fonctionne de la même façon dans le cas des énergies renouvelables.
Je voudrais vous parler un peu de la Inflation Reduction Act, que l’un de nos invités a appelée la loi sur la défense de l’énergie. Il semblerait donc que les énergies renouvelables aient le vent en poupe. Quelqu’un a dit que cela faisait des États-Unis le fournisseur d’énergies renouvelables à faible coût. Je ne suis pas au courant de cela. Que pouvez-vous me dire de la Inflation Reduction Act et de l’influence qu’elle a sur le marché?
John : Je dirais, Stewart, que c’est intéressant. Les subventions fédérales visant à promouvoir les énergies renouvelables ont été intermittentes. Ce qui me paraît intéressant, c’est qu’avant l’adoption de la Inflation Reduction Act, l’énergie éolienne exploitée dans les meilleures conditions possible permettait de produire de l’électricité moins chère que celle provenant des centrales électriques alimentées au gaz naturel. Et l’énergie solaire exploitée dans les meilleures conditions était moins coûteuse que le gaz naturel. Des progrès considérables ont donc été réalisés. Je pense que la Inflation Reduction Act visait à faire de grands efforts pour tenter d’accélérer la création d’installations d’énergie renouvelable et de les rendre rentables dans un plus grand nombre de régions des États-Unis. Il ne s’agit donc pas seulement des régions côtières où les coûts sont élevés, mais aussi du centre du pays, où les énergies renouvelables sont de plus en plus souvent considérées comme la solution la plus facile à utiliser et, oui, aussi comme la solution à faible coût. Et l’énergie renouvelable peut toujours être une bonne solution pour votre collectivité compte tenu de la nature des crédits d’impôt, mais aussi de certains des compléments visant précisément, par exemple, à favoriser le développement économique autour des centrales à charbon mises hors service, ainsi que de diverses mesures permettant à chaque État de l’Union de participer à la transition énergétique même lorsqu’il n’est pas possible de profiter de vents puissants ou de la lumière du soleil du sud-ouest désertique.
Stewart : C’est vraiment super. J’ai beaucoup appris aujourd’hui et j’apprécie vraiment votre participation à cette présentation. J’ai quelques questions amusantes à vous poser avant de mettre fin à cette conversation, si vous le voulez bien.
John : Oui, certainement.
Stewart : Nous en avons deux. Nous avons donc du choix. La plupart de nos clients répondent aux deux, pas de pression. Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu dans votre carrière jusqu’à présent? La deuxième question est la suivante : avec qui aimeriez-vous aller luncher ou auriez-vous aimé aller luncher si cette personne est morte? Que répondriez-vous à cela? Commençons par un conseil.
John : Un conseil m’a été donné par un de mes collègues qui faisait partie de la promotion précédente à l’école d’études commerciales. Je lui ai mentionné que j’avais fait un MBA à Georgetown pour acquérir des compétences commercialisables afin d’accéder au secteur privé après avoir travaillé pour le gouvernement. Il m’a alors regardé et m’a dit : « Acquiers des compétences. » C’est un très bon conseil qui implique de se concentrer sur des emplois dans le cadre desquels on apprend quelque chose. Et j’aime beaucoup cette définition qui veut qu’un bon emploi permet d’acquérir des compétences, d’avoir de l’influence et de décider de la manière dont on utilise son temps. C’est un cycle vertueux très productif. Donc, si vous pouvez travailler dans un endroit où vous jouirez de cette possibilité, cela signifie probablement que le fait d’apprendre aura des répercussions positives de façon continuelle.
Stewart : Compte tenu de ce principe, j’ai un très bon emploi. Cela me rassure, John. Merci.
John : C’est vrai? Oui, tout à fait. Et cela se voit. Notre public ne peut pas vous voir sourire, mais je peux confirmer que votre commentaire est sincère.
Stewart : Merci. Vraiment, merci. Et alors, qui serait la personne avec qui vous aimeriez le plus aller luncher?
John : Je pense à quelqu’un qui aurait vu de près et de façon personnelle les deux côtés de la polarisation politique aux États-Unis, ainsi que les conflits raciaux qui y sévissent. Et cette personne ne pourrait pas vraiment en parler ouvertement en raison de la difficulté de se faire élire en disant toute la vérité, et du cycle partisan. J’aimerais donc qu’elle vienne luncher avec moi en sachant que mon esprit a été complètement chloroformé à l’aide du neutralisateur du film Hommes en noir et qu’elle pourrait me présenter les deux côtés de la médaille et me dire ce qu’elle pense vraiment de la situation. Mais je crains que cela ne soit malheureusement pas possible dans le contexte actuel. Cela dit, je pense à cet égard que nous devons tous être prévenants, nous écouter les uns les autres et le faire pour nous comprendre entre nous, et non pour convaincre les autres. C’est un conseil très judicieux et c’est peut-être l’approche que beaucoup d’entre nous suivent.
Stewart : Wow! J’adore ça. Merci infiniment. Nous avons eu la chance d’avoir à nos côtés aujourd’hui John Anderson, le chef mondial des Finances générales et des Infrastructures chez Gestion de placements Manuvie et chez John Hancock Life Insurance. John, merci beaucoup d’avoir pris le temps de vous joindre à nous. Ce fut très apprécié.
John : J’ai beaucoup aimé passer du temps en votre compagnie. Merci beaucoup, Stewart.
1 Données au 30 septembre 2023.
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Renseignements importants
Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à l’économie, à la politique, à la réglementation et aux marchés. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements sur les marchés émergents. Le risque de change est le risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.
Les renseignements fournis ne tiennent pas compte de la convenance des placements, des objectifs de placement, de la situation financière, ni des besoins particuliers d’une personne donnée. Nous vous invitons à évaluer la convenance de tout type de placement à la lumière de votre situation personnelle, et à consulter un spécialiste, au besoin.
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Gestion de placements Manuvie
Gestion de placements Manuvie est la marque du secteur Gestion de patrimoine et d’actifs, Monde, de la Société Financière Manuvie. Notre mission est de rendre les décisions plus simples et d’aider les gens à vivre mieux en donnant aux épargnants les moyens de bâtir un avenir meilleur. Au service de plus de 17 millions de particuliers, d’institutions et de participants à des régimes de retraite, nous croyons que notre portée mondiale, nos activités complémentaires et la force de notre société mère nous permettent d’aider les épargnants à tirer parti des tendances mondiales émergentes. Nous offrons aux clients l’accès à des solutions de placement publiques et privées en actions, titres à revenu fixe, multiactifs, placements alternatifs et stratégies liées au développement durable telles que le capital naturel, afin de les aider à prendre des décisions financières plus éclairées et à atteindre leurs objectifs en matière de placement. Tous les produits ne sont pas offerts dans tous les pays. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.manulifeim.com/us/fr.
Le présent document n’a été soumis à aucun examen de la part d’un organisme de réglementation en matière de valeurs mobilières ou autre, et n’a été déposé auprès d’aucun tel organisme. Il peut être distribué, s’il y a lieu, par les entités de Manuvie énumérées ci-après, dans leurs territoires respectifs. Des renseignements supplémentaires au sujet de Gestion de placements Manuvie sont accessibles sur le site www.manulifeim.com/institutional/ca/fr.
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