Le pouvoir du capital patient : utiliser le crédit privé d’un cycle du marché à l’autre
Fournir des capitaux à l’univers des placements privés grâce au financement par capital-investissement signifie qu’il faut choisir ses partenaires avec soin et conserver sa position sur le marché dans les bons comme dans les mauvais moments. Découvrez pourquoi les rendements du crédit privé diversifié peuvent être corrigés par rapport à leurs plus hauts niveaux historiques, mais continuent d’offrir des rendements stables et un rapport risque-rendement convaincant.
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Écoutez la discussion de Stewart Foley d’InsuranceAUM.com avec Michael King, cochef, Créances de premier rang à Gestion de placements Manuvie, alors qu’ils parlent de ses 30 années d’expérience dans les prêts directs, le financement par capital-investissement et les placements privés sur le marché intermédiaire, et des avantages d’une approche disciplinée en tant que fournisseur de solutions de capital complètes.
« Lorsqu’on traverse un cycle économique extrême, qu’il s’agisse d’une grande crise financière ou autre, le capital-investissement joue un rôle essentiel. »
Transcript
Stewart (00:02) : Bienvenue à un autre épisode du balado InsuranceAUM.com. Je m’appelle Stewart Foley et je serai votre hôte. Je vous souhaite de nouveau la bienvenue. Merci de vous joindre à nous. Nous avons un point de vue intéressant, car nous avons reçu des commentaires de gens qui nous disent que nous avons consacré un grand nombre de balados au crédit privé. Dans cet épisode nous allons encore aborder le crédit privé, mais pas juste cela. Nous allons parler plus particulièrement des prêts directs et, dans ce contexte, du financement par capital-investissement, en particulier par des sociétés de placements privés du marché intermédiaire. Michael King, directeur général principal et cochef, Créances de premier rang, Gestion de placements Manuvie, se joint à nous aujourd’hui. Mike, merci d’être venu. Merci de votre présence. Nous sommes ravis de vous accueillir et nous avons hâte de recevoir une bonne éducation sur votre sujet de prédilection.
Michael (01:08) : Merci, Stewart. Heureux d’être ici.
Stewart (01:09) : Commençons par un sujet plus léger. Quel a été votre premier emploi? Pas votre premier emploi prestigieux. Nous posons toujours cette question. Et expliquez-nous un peu comment vous avez fini par occuper votre poste actuel. Comment êtes-vous arrivé là?
Michael (01:24) : Mon premier emploi m’a appris des leçons qui me servent encore aujourd’hui. Mes parents ont immigré d’Irlande. Mon père s’est initié à la construction de maisons à son arrivée ici. J’ai commencé à travailler très jeune, probablement vers 10 ou 11 ans, et j’ai continué jusqu’à la fin de mes études, 10 ans plus tard, tous les étés, pendant les vacances d’hiver, et ainsi de suite. On ne s’en rend pas compte sur le moment, bien sûr, et on n’aime pas travailler quand on est adolescent, mais la réalité est que les leçons apprises sont précieuses. Le bon sens que l’on acquiert en travaillant dans la construction consiste en fait à penser à l’avance et à anticiper ce qui va se passer. Ainsi, on n’a pas besoin de faire les choses 2, 3, 4 fois, et c’est quelque chose de profondément acquis. On développe une pensée efficace quand on travaille sur un chantier. Je faisais surtout de la menuiserie. C’est là qu’entrent en jeu les notions de penser à l’avance, d’user de bon sens et d’anticiper ce qui va se passer. J’aime à penser que j’ai utilisé ces compétences hors du secteur de la construction, depuis que je suis entré dans le monde de la finance.
Pour répondre à la question de savoir comment je me suis retrouvé ici, il faut remonter aux premiers jours. J’ai terminé mes études de premier cycle en 1992, et, à l’époque, il était raisonnable de penser que je passerais immédiatement aux cycles supérieurs. On n’avait pas forcément besoin d’avoir une expérience professionnelle après les études. C’est ce que j’ai fait. Le jour, je travaillais à Chicago, et le soir, je faisais mon MBA. Deux années plus tard, j’ai fait la connaissance de quelques personnes à First Chicago. Certains de vos auditeurs reconnaîtront peut-être First Chicago : à l’époque, c’était le principal employeur à Chicago. Je crois que cette institution avait plus de 50 000 employés et que c’était l’une des plus grandes banques du Midwest. Elle a fini par être rachetée par JP Morgan. Qui est devenue JP Morgan Chase aujourd’hui.
Je m’occupais de prêts aux médias, une forme de prêts sur flux de trésorerie. Nous avons conclu des contrats avec des sociétés aussi grosses que TNT ou Walt Disney et des sociétés aussi petites qu’un exploitant de panneaux d’affichage en Californie. C’était très formateur. C’est ce qui m’a poussé à me lancer dans les prêts sur flux de trésorerie. Il ne s’agit donc pas de prêts garantis par des actifs, ni de prêts de banques commerciales traditionnelles, mais de prêts sur flux de trésorerie. En particulier, les prêts aux médias nécessitaient des évaluations de prêts sur flux de trésorerie des sociétés sous-jacentes sur la base d’un multiple des flux de trésorerie et, bien entendu, l’utilisation de l’effet de levier jusqu’à un certain multiple par rapport à ces évaluations. Avant de me lancer dans ce domaine, je ne le connaissais pas du tout. En fait, 30 ans plus tard, je travaille encore dans les prêts sur flux de trésorerie, surtout en ce qui concerne le financement par capital-investissement. Il s’agit donc de fournir des capitaux aux sociétés de placements privés.
C’est en 1999, lorsque j’ai rejoint Antares Capital, que j’ai commencé à me concentrer sur l’univers des placements privés. Depuis, j’ai travaillé chez plusieurs acteurs clés du secteur, tous à Chicago, et j’ai eu la chance de m’entretenir pendant un dîner avec l’autre co-directeur de notre entreprise, Devin Russell, en 2016. Nous nous connaissions de loin. Nous avions travaillé dans des sociétés concurrentes au fil des ans. Il travaillait chez Madison Capital, qui appartenait à New York Life, une compagnie d’assurance bien sûr. Lorsque j’étais chez Antares, la société appartenait à MassMutual, une autre compagnie d’assurance, et pendant notre dîner nous avons parlé de Manuvie, une autre compagnie d’assurance. Nous étions tous deux d’accord pour envisager cette plateforme, ce qui a fini par se produire au début de l’année 2017. Nous avions une opinion favorable du soutien que pouvait donner le bilan d’une compagnie d’assurance.
Et nous en avions appris la valeur. J’avais travaillé chez Antares, et lui chez Madison Capital, qui s’appelle maintenant Apogem. Nous avions tous les deux une vision, mais il s’agissait de développer cette plateforme dans un marché très, très encombré à l’époque, un marché très agité, en particulier dans le domaine du financement par capital-investissement en 2017. C’est pourquoi le soutien de Manuvie nous semblait si important pour démarrer. C’était un interlocuteur patient, qui fournirait régulièrement des capitaux et qui œuvrait depuis des années dans le domaine des placements privés et du crédit privé. Depuis une vingtaine d’années, cette société fournit des capitaux mezzanine et des co-investissements en actions et investit en tant que commanditaire investisseur dans des sociétés de placements privés. Sa feuille de route est excellente.
Nous allions être une extension du produit. Ces antécédents ont donc permis à la société de s’engager dans la catégorie des placements privés. Nous avions donc dans notre camp une entreprise d’un billion de dollars, un billion de dollars canadiens, Manuvie, qui est basée à Toronto. Cela nous a donné la certitude de réussir. Nous voici donc plus de sept ans plus tard, et nous avons déployé environ six milliards et demi de dollars au cours de ces sept années et demie. Nous avons collaboré avec plus d’une centaine de sociétés de placements privés et réalisé environ 230 opérations au cours de ces sept années et demie.
Stewart (06:30) : C’est très intéressant. Mon grand-père aussi était menuisier. Je ne pense pas que lui et moi ayons jamais construit quoi que ce soit de carré. Nous avons construit une niche à chiens. En la transportant entre sa maison et la mienne, elle est tombée de la remorque et le toit s’est détaché. Nous étions en pleine ville. Donc, mon expérience de menuisier était plus ou moins traumatisante! Il semble que la vôtre était bien meilleure.
Je suis content d’apprendre le contexte et l’historique de la plateforme de prêt direct de Manuvie. Vous occupez un créneau très précis. Pouvez-vous nous parler un peu de la philosophie qui sous-tend ce qui semble être une croissance patiente et délibérée? Quelle est votre philosophie?
Michael (07:16) : Bien sûr. Cela revient à avoir le partenaire que nous avons et à être présent sur le marché dans les bons comme dans les mauvais moments. Si l’on considère la période qui s’est écoulée depuis nos débuts, comme je l’ai mentionné, le marché était très animé. Ensuite, la COVID est apparue, une circonstance que nous n’avions jamais connue auparavant. Nous n’avions pas de données sur les prêts pour savoir comment les portefeuilles se comporteraient pendant une pandémie. C’était une expérience unique. La période d’après-COVID a été marquée par des inquiétudes inflationnistes et récessionnistes. Et bien sûr, plus récemment, par la hausse des taux d’intérêt. Si vous avez la mémoire assez longue, on pourrait dire que les taux d’intérêt se situent au même niveau que dans les années 1990 et au début des années 2000. Ils ne sont donc pas historiquement élevés, mais ils sont certainement beaucoup plus élevés qu’ils ne l’ont jamais été depuis la grande crise financière.
Ainsi, le fait d’avoir prêté de l’argent de manière cohérente comme nous l’avons fait à travers toutes ces dynamiques différentes au cours de ces années est révélateur d’un partenaire solide en matière de capital. En mai 2020, par exemple, nous étions de retour sur le marché du prêt. Il nous a fallu un mois et demi pour reprendre notre souffle, mais nous avons immédiatement recommencé à prêter de l’argent. Et si vous examinez notre progression en termes d’opérations réalisées, de promoteurs avec lesquels nous travaillons, d’actifs sous gestion, etc., c’est une courbe linéaire très cohérente et progressive vers la droite, jusqu’à gagner une importante part du marché du marché très récemment, ces deux dernières années.
L’autre facteur qui joue actuellement sur le marché, en plus de tout ce que j’ai mentionné, est que l’activité de fusions et d’acquisitions s’est essentiellement tarie à partir de 2022 environ et a connu deux années successives de baisse à deux chiffres. L’année 2024 a été très prometteuse sur le plan du rendement, mais on n’a pas retrouvé les niveaux antérieurs à 2022 en termes de niveau d’activité. Toutefois, il y a une hausse, ça va mieux. Si l’on examine une période comme celle-ci, nous sommes en croissance malgré l’absence d’activités importantes de fusion et d’acquisition.
Par rapport aux autres plateformes avec lesquelles j’ai travaillé et que j’ai aidé à développer, j’aime dire qu’à un moment donné, on commence vraiment à prendre de l’élan. On s’y retrouve sur le marché, on se fait un nom. Notre équipe a des années d’expérience, mais les sociétés de placements privés voudront toujours savoir qui vous êtes quand vous représentez Manuvie, si vous êtes solide et quelles sont vos sources de financement. Au fil du temps, nous avons prouvé que nous étions très stables et cohérents. À un moment donné, on commence à gagner du terrain et à gagner des parts de marché. C’est ce que nous avons vécu ces deux dernières années.
Stewart (09:46) : Très intéressant. Le prêt direct a été un domaine d’intérêt majeur pour de nombreux gestionnaires d’actifs. Ce qui serait utile, et je serai le premier à vous dire que je ne connais pas toutes les nuances, mais il serait utile de… Je pense que je ne suis pas seul dans ce cas. Pourriez-vous nous donner un aperçu, en gros, du marché des prêts directs, de vos priorités et des raisons pour lesquelles vous pensez que ce marché présente une bonne valeur?
Michael (10:19) : Il est certain que le facteur le plus marquant que j’ai observé en travaillant ici ou ailleurs au cours de mes 30 années d’expérience dans le domaine des prêts de capital-investissement est la catégorie des promoteurs en particulier. Et en cas de pandémie telle que celle de la COVID-19 ou de cycle économique abrupt, qu’il s’agisse d’une grande crise financière ou autre, les promoteurs jouent un rôle essentiel. La raison en est que les entreprises sont en difficulté. Lorsqu’elles traversent ces périodes difficiles, cela indique souvent un manque de liquidités et une entreprise stressée du point de vue des liquidités.
Nous travaillons avec des sociétés de capital-investissement privées que nous connaissons et dont nous savons qu’elles soutiennent leurs entreprises dans les moments difficiles. Et en tant que partenaire, un partenaire patient comme nous le sommes, nous avons la capacité de traverser des périodes difficiles pour arriver de l’autre côté. Lorsque nous souscrivons une opération, notre travail consiste bien sûr à repérer des promoteurs de qualité, mais aussi à nous demander si cette entreprise a une raison d’être de l’autre côté du cycle inattendu ou peut-être attendu, quel qu’il soit.
Si nous faisons du bon travail, cela signifie généralement qu’il s’agit d’entreprises qui servent leurs clients depuis des décennies. Pour la plupart, elles génèrent des marges robustes et ont acquis une part de marché qu’elles peuvent conserver. Cela signifie qu’elles ont une raison d’être de l’autre côté d’un cycle, quel qu’il soit, mais qu’elles peuvent avoir besoin de liquidités. N’oubliez pas que nous utilisons l’endettement sur la base des flux de trésorerie pour ces entreprises. Nous ne prêtons pas de l’argent en fonction des actifs, nous prêtons sur un multiple du flux de trésorerie annuel. Il est donc évident que cela va créer une charge d’intérêt que ces emprunteurs n’ont probablement jamais connue auparavant, en particulier si elles étaient auparavant des entreprises familiales. Et il y aura une marge d’erreur plus étroite en termes de liquidités adéquates. L’un des facteurs clés que je perçois en tant que promoteur, c’est que le prêt facilite la reprise lorsque les choses tournent mal.
Pour en revenir à la question plus générale de savoir pourquoi avoir recours au financement par capital-investissement dans le cadre du crédit privé, c’est que les prêts n’ont généralement pas un taux de défaillance élevé. Il s’agit de prêts garantis de premier rang. Le marché prévoit un taux de défaillance de 2 à 3 %. Et si vous avez un prêt en défaut de paiement et que vous suivez une procédure, vous pouvez, selon toute vraisemblance, annoncer une moyenne d’environ 70 % de recouvrement, ce qui représente un fort taux de recouvrement pour un pourcentage relativement faible du portefeuille qui finit par être en défaut.
Chez Manuvie, depuis sept ans et demi, nous avons fait bien mieux que cela. Nous nous situons à environ la moitié de la moyenne du secteur. Notre taux de défaillance annuel moyen est inférieur à 1 %. Pour ce qui est des promoteurs qui soutiennent leurs entreprises, il est évident que nous l’avons fait avant la pandémie de COVID-19, pendant la pandémie et par la suite, et que notre taux de perte annuel moyen est minime.
Pour ce qui est de la catégorie en général, 60 points de base de pertes selon des données de longue date du secteur, c’est intéressant. C’est un faible bêta, le secteur a un faible bêta et un autre facteur important est le taux variable. Il offre donc une couverture à taux variable. Les compagnies d’assurance sont évidemment très investies dans les titres à taux fixe cotés. Il s’agit en quelque sorte d’une couverture à taux variable. Celle qui offre une solution de rechange par rapport au rendement. Les rendements sur une longue période sont très robustes et constants. Nous parlons d’une catégorie de 8 à 9 % sur une très longue période. Nous vivons une période dorée. Je ne me souviens pas d’un temps où on a pu générer des rendements de 11 à 12 % de façon soutenue.
Il est évident que les normes historiques sont en train d’être corrigées en ce moment même. La Fed abaisse les taux et prévoit de le faire à nouveau apparemment, et la compression des écarts se produit en temps réel sur notre marché. Tout cela est conforme aux attentes. Nous revenons d’un sommet historique, et les rendements reviennent à un niveau plus normal auquel on pouvait s’attendre en examinant les données historiques sur une très longue période. Quoi qu’il en soit, c’est une évolution cohérente. Et si l’on prend le profil de perte que notre secteur offre en ce qui concerne les pertes ultimes, il en résulte un rendement de qualité très stable, qui récompense le risque, sur une longue période.
Stewart (14:46) : C’est très intéressant, Mike. Pouvez-vous nous parler un peu de la duration de ces actifs?
Michael (14:52) : Les compagnies d’assurance investissent normalement dans des obligations, des obligations cotées, évidemment à un taux fixe pour une période de temps X. Avec notre produit, c’est une période moyenne de trois ans. Mais ce n’est pas équivalent à l’échéance. Nos échéances varient de cinq à sept ans en termes d’échéances contractuelles pour un prêt donné. Toutefois, les sociétés de placements privés réalisent leur investissement dans des entreprises sur une période plus courte. Ou ils refinancent les entreprises, les capitalisent, ou autre. La durée de vie moyenne des prêts est donc d’environ trois ans.
Les prêts sont parfois assortis de pénalités de remboursement anticipé, mais de manière réaliste, il s’agit souvent de prêts à conditions avantageuses, de sorte que l’entreprise peut rembourser un prêt sans pénalités à peu près à n’importe quel moment. Si une compagnie d’assurance envisage des passifs à long terme, cela dépend du type de compagnie d’assurance, mais disons qu’une compagnie d’assurance-vie envisage des passifs à long terme, comment devrait-elle gérer l’actif à court terme ou pourquoi cela a-t-il du sens?
La réponse à cette question est la suivante : avant tout, il faut investir avec une société qui a un excellent accès au marché, ce que nous avons prouvé au fil du temps. J’ai mentionné que nous avons travaillé avec plus d’une centaine de sociétés de placements privés différentes, mais nous avons également développé notre portefeuille année après année. Ainsi, lorsque 20 à 30 % de votre portefeuille revient dans l’année parce que vous avez une durée de vie moyenne de trois ans, il revient vers vous. Il faut soit réinvestir dans l’opération qui en résulte, ce qu’on n’aura pas forcément l’occasion de faire lorsque l’opération est liquidée, ou encore se développer et apporter un nouveau flux d’opérations afin de produire une croissance nette en fin de compte. Il faut donc prendre les 20 à 30 % que l’on récupère et faire croître ce capital en plus.
Comment y arrive-t-on? Il s’agit d’un accès très large au marché, puis, à partir de ce très large entonnoir, d’une approche disciplinée qui permet de se déployer de la manière que l’on juge appropriée pour obtenir, par exemple, les taux de recouvrement des défaillances dans notre portefeuille. À plus long terme, du point de vue de la compagnie d’assurance. Est-ce que c’est trois ans ou, en fait, aussi longtemps qu’il y a une croissance? Il s’agit plutôt d’un portefeuille perpétuel de prêts qui génèrent un rendement à taux variable sur une longue période.
Oui, bien sûr, la duration est ce qu’elle est, mais si on maintient ou qu’on fait croître un portefeuille diversifié de prêts, c’est vraiment tout ce qu’il y a. Peu importe que la duration soit de trois ans. Si la compagnie d’assurance investisseuse est intéressée et que l’accès au marché permet de rester à un niveau égal ou supérieur à cet investissement, la duration importe peu.
Stewart (17:24) : Et l’échange est toujours possible, n’est-ce pas, Mike? C’est-à-dire qu’on peut échanger les titres à taux flottant et ceux à taux fixe si l’on veut?
Michael (17:30) : Oui, une nouvelle répartition est possible. Oh oui, bien sûr.
Stewart (17:32) : Oui.
Michael (17:33) : Mais c’est quelque chose de particulier. Ainsi, en 2017, Manuvie a fait son entrée dans la catégorie des prêts de premier rang, ce qu’elle n’avait jamais fait. Si vous pensez aux autres produits que j’ai mentionnés et dans lesquels la société investit depuis 15 à 20 ans, la dette mezzanine, les billets à long terme, le co-investissement en actions, l’investissement avec des sociétés de capital-investissement privées, il s’agit toujours de duration à long terme. Nous avons apporté quelque chose de nouveau, mais maintenant, si une compagnie d’assurance investit d’une certaine manière pendant une longue période, elle va percevoir cette duration immédiatement. Vous allez dire, la première réaction sera peut-être : « je ne comprends pas ». Comment est-ce que ça marche dans notre structure? Nous les avons mis à l’aise avec ce concept.
Avec le temps, ils ont compris. Ils ont constaté que la répartition dans cette catégorie a augmenté, et cela leur plaît. Ils constatent l’avantage risque-résultats, les bons rendements, les défaillances très faibles, les pertes très, très faibles. Et tant qu’on la renouvelle, la duration de trois ans fonctionne toute seule, parce qu’on a une répartition dans cette catégorie et qu’on se retrouve avec une duration prolongée par le réinvestissement sur une période plus longue.
Stewart (18:49) : Donc, Gestion de placements Manuvie, à savoir votre équipe Actions de sociétés fermées et Titres de créance privés, se positionne comme un fournisseur de solutions complètes en matière de capital. Pouvez-vous d’abord nous dire ce que signifie ce positionnement et en quoi il vous différencie ou quels avantages cela apporte à vos clients?
Michael (19:20) : C’est certainement un facteur de différenciation. J’ai déjà mentionné à plusieurs reprises les différents groupes de produits qui existent depuis plus de 20 ans et que nous gérons comme un seul groupe. Le groupe des prêts de premier rang, que je codirige avec Devin, est composé de tous les membres de l’équipe qui se concentrent sur les prêts de premier rang. Chacun de ces autres groupes de produits dispose également de son propre personnel. Mais nous relevons tous d’un groupe plus large, appelé Actions de sociétés fermées et Titres de créance privés. Tous placements confondus, nous traitons plus de 25 milliards de dollars.
La puissance que l’on constate en particulier est celle des produits individuels, mais aussi le fait que nous sommes un commanditaire investisseur dans des sociétés de placements privés, à raison de plus d’une centaine de telles sociétés. Et puis les multiples de cela en termes du nombre de fonds dans lesquels nous investissons, parce que nous avons investi plusieurs fois avec la même société de placements privés, ce qui constitue une excellente carte de visite. Il est évident que si nous sommes un investisseur de cette société de placements privés et que nous cherchons à déployer nos autres produits et les entreprises qu’elle possède, nous sommes très bien placés pour participer à ces transactions.
Ce qu’on peut apporter à une société de placements privés, lorsqu’on lui présente la plateforme d’actions de sociétés fermées et de titres de créance privés, c’est la puissance de cette plateforme. Nous sommes peut-être là pour lui parler de prêts de premier rang, mais si elle est à la recherche de commanditaires investisseurs, nous pouvons investir à ce titre. Si cette société cherche des co-investisseurs dans les entreprises qu’elle possède, nous pouvons lui proposer des co-investissements. Si elle est à la recherche d’un financement mezzanine, nous pouvons lui en fournir un.
Manuvie est donc en mesure d’offrir à peu près tout ce que désire une société de placements privés. Y a-t-il des conflits d’intérêts si nous fournissons plus d’un produit? Bien sûr qu’il y en a. À une entreprise donnée au sein du portefeuille d’un promoteur? Oui. Mais nous avons réglé ces questions. En fin de compte, c’est la société de placements privés qui bénéficie de l’accès à la gamme complète de produits.
Stewart (21:18) : Merci, c’est instructif. Avec vos 30 ans d’expérience dans le domaine de la gestion du crédit, quelles sont selon vous les principales caractéristiques ou stratégies qui ont contribué au succès de Manuvie dans le domaine du crédit privé jusqu’à présent?
Michael (21:38) : La patience, certainement. Quel que soit l’environnement, la patience est nécessaire pour investir de manière cohérente et prudente. Si on détourne son attention du but pour quelque raison que ce soit, on s’écarte de la performance recherchée. Encore une fois, il s’agit de faire preuve de prudence et de constance en matière de crédit, et je peux dire de première main que mes collègues et moi-même n’avons jamais ressenti de pression pour déployer des capitaux. On déploie les capitaux d’une manière judicieuse et on réalise des opérations judicieuses au regard de ce qu’on sait au sujet du crédit.
Stewart (22:19) : C’est intéressant, et en fait cela m’amène à ma prochaine question. Il semble que le crédit privé occupe une place importante dans les plans de croissance de Gestion de placements de Manuvie. Pouvez-vous nous parler un peu de l’ambition de faire croître vos actifs sous gestion et êtes-vous convaincus que vous pouvez trouver des transactions qui répondront à vos critères et vous permettront de croître et d’atteindre vos objectifs en matière d’actifs sous gestion?
Michael (22:44) : Oui et oui. Ainsi, rien que cette année, nous avons conclu quatre nouveaux mandats pour des tiers et nous avons augmenté nos actifs sous gestion de plus de 20 %, de la fin de l’année jusqu’à récemment. Pour ce, il fallait faire l’une ou l’autre de deux choses, ou les deux. Il s’agit du montage d’un grand nombre de nouvelles transactions, ce que nous avons fait en 2024. Par ailleurs, nos actifs sous gestion augmentent parce que nous saisissons les occasions disponibles. Je veux dire par là que nous prenons nos nouveaux clients et que nous les investissons dans les mêmes transactions que nous aurions réalisées autrement, qu’il s’agisse de notre compte de compagnie d’assurance ou d’un autre compte. Et nous augmentons notre niveau de détention. En d’autres termes, avant d’augmenter notre niveau de détention, que nous avons doublé cette année, il se peut qu’on laissait de l’argent traîner sur la table.
Stewart (23:33) : Pouvez-vous définir ce que signifie le « niveau de détention »? Je ne connais pas cette expression.
Michael (23:39) : D’accord. C’est le montant de l’exposition qu’on établirait par rapport à un émetteur donné.
Stewart (23:42) : Ah, je vois. C’est donc votre pourcentage de participation à une transaction donnée?
Michael (23:48) : Oui, la part exprimée en pourcentage ou, plus généralement, en dollars, ce qui signifie que le maximum que nous pouvons prendre est X. Quand on amène de nouveaux clients, comme notre compagnie d’assurance qui est théoriquement un de nos clients, on investit en son nom et elle a un appétit de X. Et puis nous avons aussi, comme vous l’avez mentionné plus tôt, les compagnies d’assurance asiatiques affiliées.
Et à mesure qu’on les établit et qu’on les fait croître, à savoir le niveau de détention, on a plus de bouches à nourrir, et le niveau de détention monte. Ainsi, étant donné que nous avons commencé avec une équipe très forte, jouissant de bonnes relations avec les promoteurs et ainsi de suite, avec le temps, comme je l’ai mentionné, nous avons atteint notre vitesse de croisière en tant que plateforme où nous démontrons notre accès important au marché, mais il y avait une limite à ce que nous pouvions prendre, compte tenu de l’ampleur du territoire à observer. Nous restons donc sur une très belle trajectoire de croissance, une position attrayante en termes de clients tiers potentiels désireux d’investir avec nous, car nous démontrons que nous saisissons les occasions que nous laissions traîner auparavant.
Stewart (25:23) : En conclusion, si on regarde vers l’avenir, je pense qu’une faiblesse du crédit privé est qu’il s’est développé si vite que je pense que cela crée une certaine inquiétude. Et je ne sais pas s’il y a quelque chose d’autre qui motive cette inquiétude à part l’impression que ce domaine s’est développé bien vite. Ainsi, si l’on considère les marchés du crédit privé en 2025, en particulier à la lumière de la conjoncture actuelle, nous venons d’assister à une élection dont le résultat est incontestable. Y a-t-il des domaines spécifiques que vous surveillez, à la fois d’un point de vue opportuniste? Et aussi comme j’aime toujours demander : qu’est-ce qui vous rend prudent?
Michael (26:07) : On peut dire que le marché évoluait déjà dans la bonne direction. L’année 2024 n’aura pas été celle du rebond comme tout le monde l’espérait, mais il semble que 2025 devrait être favorable. Je pense que tout le monde soupèse ses attentes. C’est pourquoi je dis que 2025 « devrait être » une bonne année. On pourrait penser que les politiques du nouveau président stimuleront vraisemblablement la croissance économique, ce qui reste à déterminer, mais cela semble être une indication compte tenu de ses politiques. Nous sommes donc optimistes.
Votre question initiale portait, je crois, sur la formation du crédit privé, sa croissance, etc. On nous demande cela souvent. En réalité, le crédit privé englobe de nombreuses catégories en dehors des prêts de capital-investissement. Il y a les prêts non soutenus par le capital-investissement, etc. Il s’agit donc de savoir avec qui vous investissez et ce qu’ils font, exactement. Je pense qu’il est important de savoir quels sont les facteurs de différenciation entre les différents types de crédit privé.
J’ai dit plus haut pourquoi je favorisais le financement par capital-investissement, parce que cela permet, dans la plupart des cas, d’obtenir des liquidités pour le compte de l’émetteur dans les moments difficiles et de s’en sortir avec un bon résultat. En ce qui concerne le montant des capitaux dans ce secteur, la réalité est qu’il y a un montant considérable de capitaux privés en attente d’être déployés. Un gros montant. En ce qui concerne notre espace en particulier, nous pensons que ce capital sera déployé en temps voulu. Nous savons pertinemment qu’un grand nombre d’entreprises de notre portefeuille, détenues par des promoteurs depuis relativement longtemps, seront mises sur le marché pour réaliser un rendement, bien sûr.
Nous pensons donc qu’il existe une demande latente importante qui va générer un flux de transactions significatif et absorber une bonne partie de la capacité de crédit privé existant sur le marché. La capacité est donc énorme. Je ne pense pas qu’il la dépasse forcément, mais cela nous ramène à l’idée qu’à mesure que le marché du crédit privé devient plus encombré et que d’autres catégories font leur apparition et deviennent accessibles aux investisseurs institutionnels, il faut vraiment faire attention au secteur dans lequel le gestionnaire travaille et à la raison pour laquelle les résultats sont au niveau indiqué et, évidemment, les comparer à des facteurs vraiment pertinents en termes de rendement par catégorie.
Stewart (28:39) : Excellent conseil. Je tiens à saluer l’université où vous avez fait vos études de premier cycle, Marquette, et celle où vous avez fait votre MBA, DePaul. Et j’aimerais revenir en arrière. Moi aussi, je travaillais lorsque j’ai obtenu mon MBA, un peu plus tard que vous. Que diriez-vous à quelqu’un qui reçoit son diplôme de Marquette en mai 2025 et qui cherche à se lancer dans ce domaine? Quels conseils lui donneriez-vous?
Michael (29:08) : Tout d’abord, je dirais à cette personne que, selon toute vraisemblance, elle ne sait pas dans quoi elle veut travailler. Quand on a 22 ans, il faut vivre des expériences, peut-être un ou deux emplois, peut-être des emplois très différents, pour vraiment savoir ce qu’on se voit faire. Je la mettrais en garde : vous aimerez probablement votre travail plus tard, mais le plus important, c’est de vous concentrer sur un domaine dans lequel vous pouvez réussir. C’est vraiment la chose la plus importante. Vous devez entrer dans un espace précis et le comprendre. Peut-être que ce n’est pas pour vous, peut-être que vous n’aurez pas beaucoup de succès et que vous déciderez de le quitter pour autre chose. Mais il ne faut surtout pas mettre tous ses œufs dans le même panier en pensant que ce premier emploi sera le dernier. C’est très difficile à faire quand on a 22 ans.
Cela dit, si vous choisissez le crédit privé et que vous avez la chance d’obtenir un emploi dans ce secteur, c’est une formidable expérience d’apprentissage. Pour aller dans le même sens que le conseil que je donnerais sans qu’on me le demande, je dirais que cette expérience aura son utilité, surtout pour certains postes subalternes au sein de l’univers des crédits privés, car cela leur permet d’acquérir d’importantes notions de base. Je veux dire en finances, en comptabilité, dans toutes sortes de secteurs. Selon toute vraisemblance, les équipes de crédit privé sont formées de généralistes qui traitent avec une variété de secteurs. Cela permet aussi de s’initier à l’univers du placement privé et des rachats avec effet de levier ainsi qu’à leur fonctionnement. Au bout de trois ans et plus, quelqu’un pourrait dire : « Ce n’est pas pour moi. Je veux faire autre chose. » Mais l’expérience est largement applicable à tous les domaines de la vie. Vous devriez être en mesure de tirer parti de cette expérience, indépendamment de ce que vous décidez de faire à plus long terme, pour votre prochaine étape, celle qui vous convient le mieux à plus long terme.
Stewart (30:55) : Super. C’est un bon conseil. Un dernier point, plus léger. Mettons que vous allez manger avec deux autres personnes. Avec qui aimeriez-vous le plus aller manger? Ça peut être des personnes en vie ou mortes.
Michael (31:10) : Thomas Jefferson.
Stewart (31:11) : Très bien. Une raison à cela? Ou vous avez toujours eu envie de le connaître?
Michael (31:15) : Je suis passionné par l’histoire, et je trouve aussi que la vision qu’avaient nos pères fondateurs s’est révélée tout à fait extraordinaire.
Stewart (31:24) : Oui, je suis d’accord.
Michael (31:26) : On aimerait savoir ce qui se passait en coulisses, et pouvoir poser des questions comme : « Quelles sont toutes les leçons que vous avez apprises jusqu’à ce moment où vous et les pères fondateurs avez eu une vision si large? » Vous saviez presque ce qui allait se passer à certains degrés, et vous vouliez éviter cela autant que faire se peut. Ce serait une conversation fascinante. Et puis, s’il est capable de manger, ça veut dire qu’il est revenu d’entre les morts ou quelque chose comme ça.
Stewart (31:49) : Mort ou vivant, vous pouvez inviter qui vous voulez.
Michael (31:51) : Vraiment? Il serait intéressant qu’il s’exprime sur l’ampleur des changements intervenus au cours des 200 et quelques dernières années, sur l’ampleur des changements et sur le fait qu’il n’aurait jamais envisagé ces changements, en particulier technologiques, et tout ça.
Stewart (32:08) : Donc, Thomas Jefferson. Qui d’autre?
Michael (32:12) : Muhammad Ali.
Stewart (32:14) : Excellent. Donc, il y aurait vous, Thomas Jefferson et Muhammad Ali. C’est une superbe tablée. J’ai appris beaucoup de choses aujourd’hui. Mike, merci beaucoup du temps que vous nous avez accordé. Nous sommes très reconnaissants de votre présence. Vous pouvez revenir quand vous voulez. Merci beaucoup.
Michael (32:28) : Merci, Stewart. Je suis heureux d’avoir été là.
Stewart (32:29) : Avec plaisir. Nous avons parlé aujourd’hui à Michael King, directeur général principal et cochef, Créances de premier rang, Gestion de placements Manuvie. Si vous aimez ce que nous faisons, veuillez nous attribuer une note ou un pouce en l’air et faire des commentaires sur Apple Podcast, Spotify ou Amazon, en fait, partout où vous écoutez vos émissions préférées. Si vous avez des idées de sujets pour un balado, écrivez-moi à l’adresse Stewart@insuranceaum.com. Je m’appelle Stewart Foley. Au plaisir de vous retrouver lors du prochain balado d’Insuranceaum.com.
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Gestion de placements Manuvie est la marque du secteur de gestion mondiale de patrimoine et d’actifs de la Société Financière Manuvie. Notre mission est de rendre les décisions plus simples et d’aider les gens à vivre mieux en donnant aux épargnants les moyens de bâtir un avenir meilleur. Au service de plus de 19 millions de particuliers, d’institutions et de participants à des régimes d’épargne-retraite, nous estimons que notre portée mondiale, nos activités complémentaires et la puissance de notre société mère nous permettent d’aider les épargnants à exploiter les tendances mondiales émergentes. Nous offrons aux clients l’accès à des solutions de placement publiques et privées couvrant les actions, les titres à revenu fixe, les actifs multiples, les placements non traditionnels et le développement durable, comme le capital naturel, pour les aider à prendre des décisions financières éclairées et à atteindre leurs objectifs de placement. Les produits ne sont pas tous offerts dans tous les pays. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.manulifeim.com/us/fr.
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