Les investissements forestiers et les marchés prometteurs du carbone
Points à retenir
- Les investisseurs institutionnels apprécient depuis longtemps les avantages des terrains forestiers en matière de diversification de portefeuille, ainsi que leurs caractéristiques de risque-rendement : un rendement comptant fiable, une protection contre l’inflation et une faible corrélation avec les marchés financiers traditionnels.
- Les forêts sont les poumons de la planète, et l’augmentation et l’élargissement de la demande devraient faire grimper la valeur des propriétés forestières, tandis que l’émergence de marchés de compensation carbone volontaires change la dynamique du marché des terrains forestiers.
- La hausse des prix du carbone créera de nouvelles occasions stratégiques pour les investisseurs du secteur des terrains forestiers, et nous croyons que ces occasions pourraient ne pas être pleinement prises en compte par le marché à l’heure actuelle.
Les investisseurs institutionnels apprécient depuis longtemps les avantages des terrains forestiers en matière de diversification de portefeuille, ainsi que leurs caractéristiques de risque-rendement. La compensation carbone, à laquelle les grandes sociétés ont de plus en plus recours dans le cadre de leur passage à la neutralité carbone, devrait ouvrir de nouvelles occasions axées sur le carbone pour les gestionnaires de placements forestiers, qui leur permettront d’augmenter et de diversifier les sources de revenus au-delà de la vente de grumes et des activités traditionnelles des propriétés forestières. À travers le monde, les gouvernements sont de plus nombreux à mettre en place des politiques visant à lutter contre les changements climatiques; il est probable que celles-ci incluront des solutions axées sur la nature, accordant un rôle élargi au captage et au stockage du carbone par les forêts, ce qui fera grimper la valeur des terrains forestiers.
Les terrains forestiers ont des avantages bien connus pour les investisseurs institutionnels
Les investissements institutionnels dans les terrains forestiers ont progressé à un rythme soutenu au cours des trente dernières années, la croissance étant particulièrement forte dans les années 1990 et au début des années 2000. L’actif géré comptabilisé dans le cadre de l’indice NCREIF U.S. Timberland est passé de 2 milliards de dollars en 1995 à 24 milliards de dollars en 2020¹. Les placements forestiers sont intéressants pour les investisseurs, car ils se sont avérés être utiles en matière de diversification, présentent des caractéristiques de rendement favorables et sont bien acceptés en tant que composante des portefeuilles institutionnels.
« Les placements forestiers sont intéressants pour les investisseurs, car ils se sont avérés utiles en matière de diversification, présentent des caractéristiques de rendement favorables et sont bien acceptés en tant que composante des portefeuilles institutionnels. »
Comme les terrains forestiers ont enregistré des rendements comptants concurrentiels et stables, ont été une protection en période d’inflation modérée et élevée et ont affiché une plus-value à long terme, les investisseurs ont été portés à les inclure dans leurs portefeuilles².
Les sources de revenus ne se limitent plus à la vente de grumes
La vente de grumes à des fins diverses, y compris le bois d’œuvre, les panneaux de bois, la pâte, le papier, le carton, le tissu et la biomasse ligneuse, est la principale source de revenus comptants des terrains forestiers. Ces sources de revenus propres aux terrains forestiers représentent en général environ 90 % du rendement comptant d’une propriété forestière³. Les gestionnaires des terrains forestiers institutionnels ont progressivement pris des mesures pour tirer profit de la valeur commerciale, environnementale, sociale et liée à la gouvernance de leurs propriétés forestières. Les autres sources de revenus provenant des terrains forestiers incluent :
- la location à usage récréatif;
- l’installation de parcs éoliens et le lancement de projets d’énergie solaire;
- l’extraction minière ou le forage de pétrole et de gaz;
- les droits de pacage;
- les servitudes de conservation, les droits de développement et la protection des paysages fragiles ou des espèces menacées;
- les services écosystémiques;
- la vente de crédits carbone.
La possibilité qu’une propriété forestière possède l’une ou l’autre de ces sources de revenus non forestiers dépend des éléments propres au site. Cette possibilité est de plus en plus reconnue par le marché et prise en compte pour déterminer la valeur des propriétés forestières.
Les forêts du monde sont les poumons de la planète
La capacité des forêts à capter et à stocker le dioxyde de carbone (CO2) est largement reconnue comme l’un des mécanismes les plus efficaces et les moins coûteux pour atténuer les changements climatiques. La science et la pratique en matière de mesure, de suivi et de certification du volume de CO2 capté et stocké par une forêt donnée sont bien établies, et les projets de carbone forestier ont été largement utilisés pour compenser l’émission de gaz à effet de serre (GES) dans le cadre de divers programmes gouvernementaux visant à réduire la concentration des GES dans l’atmosphère. Un certain nombre de systèmes d’échange de quotas d’émission dans le monde comprennent l’utilisation de crédits compensatoires dans le secteur forestier, comme les systèmes mis en place en Californie, au Québec, dans le nord-est des États-Unis (Regional Greenhouse Gas Initiative, ou RGGI), à Tokyo, au Kazakhstan, en Nouvelle-Zélande, dans l’Union européenne, en Suisse, en Corée et en Chine⁴.
L’acceptation généralisée des crédits compensatoires de carbone de ces programmes mandatés par le gouvernement a favorisé la croissance et le développement de marchés actifs pour l’échange du carbone stocké dans les forêts, et donne les moyens aux propriétaires de terrains forestiers de tirer profit des capacités de captage et de stockage du carbone de leurs forêts.
« La capacité des forêts à capter et à stocker le dioxyde de carbone (CO2) est largement reconnue comme l’un des mécanismes les plus efficaces et les moins coûteux pour atténuer les changements climatiques. »
Le premier système d’échange de quotas d’émission réglementaire, lancé dans l’Union européenne en 2005, visait les principaux secteurs de l’économie émetteurs de GES, soit la production d’électricité, l’industrie et le transport aérien à l’intérieur de l’UE⁵. Aux États-Unis, la Global Warming Solutions Act of 2006, adoptée par la Californie, a ouvert la voie à l’imposition de seuils maximums d’émissions de GES à l’échelle de l’État. L’obligation de se conformer à la loi a commencé en 2013. Le programme de réduction des émissions de GES de la Californie vise les installations de production d’électricité, l’industrie, les transports et les bâtiments, qui ont émis 85 % des GES de l’État en 2019. Le RGGI, un système obligatoire de plafonnement et d’échange de droits d’émission, couvrant les émissions de CO2 des centrales électriques des États du Nord-Est et du centre du littoral atlantique, a vu le jour en 2009. Depuis le milieu des années 2000, d’autres marchés du carbone dans d’autres États, provinces et pays du monde ont été créés, mais les marchés de l’Union européenne et de l’Amérique du Nord (ceux de la Californie et du Québec ainsi que le RGGI) demeurent les systèmes d’échange de droits d’émission les plus importants et ils ont enregistré 98 % du total des opérations liées au carbone à l’échelle mondiale en 2019⁶. Le programme de plafonnement et d’échange de droits d’émission de la Californie est peut-être celui qui a le plus contribué à l’établissement de normes pour les projets de compensation carbone dans le secteur forestier aux États-Unis et à la création d’un marché pour ces opérations. Le programme de plafonnement et d’échange de droits d’émission de la Californie définit le quota carbone, ou crédit carbone, comme l’équivalent d’une tonne d’émissions de carbone, soit une réduction des GES d’une tonne de CO2.
Un projet de réduction des GES est une activité ou un ensemble d’activités visant à réduire les émissions de GES, à augmenter le stockage de carbone ou à améliorer l’élimination de GES de l’atmosphère⁷.
Un projet de réduction des GES obtient le statut de « carboneutre » si la réduction ou l’élimination de GES générés est utilisée pour compenser les émissions de GES ailleurs⁸.
Les projets qui répondent aux normes d’admissibilité donnent droit à des crédits pour la réduction ou l’élimination des émissions.
Dans le cadre du programme de conformité de la compensation carbone du California Air Resources Board (CARB), la compensation carbone est limitée aux projets américains dans les six catégories suivantes⁹ :
- Substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO)
- Bétail
- Forêts américaines
- Forêts urbaines
- Contrôle du méthane issu des mines
- Culture du riz
Les forêts américaines représentent plus de 80 % des crédits compensatoires accordés depuis 2013¹⁰.
Le programme de conformité de la compensation carbone du CARB exige que les projets forestiers aux États-Unis répondent à l’un des objectifs de gestion forestière suivants :
- Reforestation : restauration d’un couvert forestier sur un terrain qui en a peu ou pas du tout.
- Amélioration de la gestion forestière : activités qui augmentent les stocks de carbone sur les terrains forestiers par rapport au niveau de référence des stocks de carbone.
- Transformation évitée : mesures précises qui empêchent la conversion de terrains forestiers privés en terrains non forestiers, en assurant la pérennité du couvert forestier au moyen d’une servitude de conservation ou d’un transfert de propriété au domaine public.
À l’heure actuelle, les États-Unis comptent près de 200 projets forestiers conformes au programme du CARB. Parmi les projets forestiers enregistrés, 90 % d’entre eux sont considérés comme des projets de gestion forestière améliorée¹¹.
Marchés du carbone volontaires – un facteur potentiel de croissance de la demande pour les terrains forestiers
Les mandats gouvernementaux octroyés par la loi visant à réduire les émissions de GES, comme ceux de l’Union européenne et de la Californie, ont été des facteurs importants pour la création des marchés du carbone, mais leur récente vigueur, attestée par l’augmentation des prix de la compensation carbone, a été alimentée par des projets transfrontaliers plus vastes. L’Accord de Paris, conclu en 2015, a fixé des objectifs ambitieux de réduction des émissions de GES et défini certaines avenues pour atteindre la conformité. L’Accord de Paris prévoit l’utilisation de crédits compensatoires internationaux pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de GES. Les négociations sur les mécanismes de mise en œuvre de l’Accord de Paris devraient avoir lieu en 2020.
Un autre important programme non gouvernemental susceptible de stimuler la demande de crédits carbone est le Programme de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA).
Lancé en 2016 par l’Organisation de l’aviation civile internationale, CORSIA est une agence spécialisée des Nations Unies qui couvre l’aviation civile internationale. Son programme vise à compenser les émissions futures des vols internationaux qui dépassent les seuils d’émissions de 2020. Le volume de crédits carbone qui devraient être nécessaires dans le cadre du programme devrait être au moins deux fois supérieur au volume actuel des crédits carbone volontaires, ce qui suggère l’ampleur potentielle de l’incidence à long terme des programmes de réduction volontaire du carbone. Lors de la première phase, la conformité au CORSIA sera facultative (de 2021 à 2026), mais elle deviendra obligatoire lors de la deuxième phase (de 2027 à 2035). Les déductions et les programmes admissibles au titre du CORSIA continuent de faire l’objet d’un débat.
Compte tenu de la sensibilisation et de la sensibilité croissantes du public à l’égard des changements climatiques, de nombreuses grandes sociétés, organisations et organismes sans but lucratif aux États-Unis et à l’échelle mondiale ont annoncé volontairement leur engagement à réduire leur empreinte carbone et ont présenté leurs projets pour y arriver. Les grandes sociétés qui ont fait part d’ambitions audacieuses concernant la décarbonation comprennent IAG (société mère de British Airways), Disney, EasyJet, Alphabet (société mère de Google), Microsoft et Shell¹². Le financement de projets de compensation carbone et l’achat de crédits carbone se sont avérés être des moyens efficaces pour atteindre ces objectifs de réduction volontaire du carbone.
Depuis 2008, plus de 130 millions de crédits compensatoires volontaires ont été émis et environ 40 millions ont été supprimés¹³. La Climate Action Reserve fournit des protocoles, des lignes directrices et des outils pour soutenir le marché du carbone volontaire, dont 19 protocoles actuellement adoptés pour utilisation aux États-Unis et au Mexique, et plus de 400 projets de compensation enregistrés dans plus de 40 États.
Les participants aux marchés du carbone volontaires ne sont pas tenus de se conformer aux exigences légales précisées par la Californie ou l’Union européenne, mais la plupart de ces organisations veulent que leurs projets de compensation carbone respectent les normes et les protocoles généralement acceptés qui :
- certifieront et valideront leurs efforts de réduction des émissions de carbone;
- harmoniseront leurs efforts avec les mesures plus larges de lutte contre les changements climatiques;
- permettront la négociation pour faciliter la gestion de leurs portefeuilles de crédits carbone.
L’infrastructure opérationnelle visant à soutenir les efforts législatifs de la Californie pour réduire les émissions de carbone fournit un modèle institutionnel pour négocier des crédits carbone, qui facilite la récente croissance du marché de la compensation carbone volontaire.
Un changement de l’opinion publique pourrait ouvrir des portes aux investisseurs du secteur des terrains forestiers
L’attention croissante portée aux solutions pouvant être mises en œuvre pour lutter contre les changements climatiques ouvre la voie à l’élaboration, vers 2025, de politiques soutenant la reforestation, l’application plus stricte de l’interdiction de la déforestation et le développement des cultures bioénergétiques. Dans un contexte de plus en plus sensible aux changements climatiques, le prix du carbone a déjà augmenté. Le prix par tonne des quotas d’émission sur les marchés de l’Union européenne, de la Nouvelle-Zélande et de la Californie a augmenté, passant de moins de 15 $ la tonne au milieu des années 2010 à 15 $ à 30 $ la tonne au début de 2020.
Selon une analyse de scénarios demandée par les Principes pour l’investissement responsable (PIR) et réalisée en collaboration avec les PIR, Vivid Economics et Energy Transition Advisors, le prix du carbone devrait atteindre la fourchette de 40 $ US à 80 $ US/tCO2 d’ici 2030, ce qui conduira à des changements importants dans l’utilisation des terrains et offrira des occasions d’investir dans des solutions de lutte contre les changements climatiques axées sur la nature, comme les terrains forestiers. La Inevitable Policy Response, qui modélise ces politiques pour obtenir des prévisions, conclut à l’arrêt de la perte nette du couvert forestier d’ici 2030, et à une afforestation et reforestation couvrant 350 Mha à l’échelle mondiale d’ici 2050¹⁴.
Changer le rôle du captage et du stockage du carbone en matière de placements forestiers
La hausse du prix du carbone ajouterait une autre dimension aux activités forestières et offrirait plus d’options aux propriétaires de terrains forestiers, particulièrement dans les zones des terrains qui sont moins productives ou dont le coût est plus élevé.
D’autre part, cette hausse ainsi que l’augmentation de la demande pour les projets de carbone forestier et les crédits compensatoires forestiers entraîneront un changement fondamental des investissements dans les terrains forestiers. L’accent mis actuellement sur la plantation forestière commerciale axée sur la production pourrait s’élargir pour inclure de nouvelles stratégies visant un captage et un stockage du carbone le plus économique possible, afin d’atteindre les objectifs environnementaux de l’investissement d’impact. Cette nouvelle catégorie d’investissements forestiers axés sur le carbone élargira l’univers des placements forestiers en repoussant les limites géographiques des projets forestiers acceptables pour les investisseurs et en élargissant les structures de l’investissement.
« La hausse du prix du carbone ainsi que l’augmentation de la demande pour les projets de carbone forestier et les crédits compensatoires forestiers entraîneront un changement fondamental des investissements dans les terrains forestiers. »
1 NCREIF.org, 2020. 2 htrg.com/wp-content/uploads/sites/2/HTI-Q2-2019-final.pdf, HNRG, septembre 2019, et htrg.com/wp-content/uploads/sites/2/HTI_Q3_2013_A_Historical_Perspective_on_the_Relationship_between_Timberland_Returns_and_Inflation_.pdf, HNRG, troisième trimestre de 2013. 3 Hancock Natural Resource Group, 2020. 4 ETS en bref no 7, International Carbon Action Partnership, décembre 2019. 5 icapcarbonaction.com/fr/ets-map, 2020. 6 Carbon Pulse, Hancock Natural Resource Group, 2020. 7 World Resources Institute, World Business Council for Sustainable Development, 2005. 8 Offset Quality Initiative, 2008. 9 arb.ca.gov/cc/capandtrade/offsets/offsets.htm, 2020. 10 California Air Resources Board, décembre 2019. 11 California Air Resources Board, Hancock Natural Resource Group, 2020. 12 Reuters, octobre 2019. 13 climateactionreserve.org/how/projects/, octobre 2019. 14 unpri.org/inevitable-policy-response/what-is-the-inevitable-policy-response/4787.article, 2020.
Renseignements importants
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