L’économie agricole américaine en 2022
Malgré des incertitudes croissantes et la volatilité continue de l’économie mondiale et du secteur agricole, l’économie agricole américaine est bien positionnée en 2022-2023 selon les plus récentes perspectives de l’USDA.
Les prévisions relatives au revenu agricole net s’améliorent malgré la hausse des coûts
Les prévisions de revenu agricole pour 2022 de décembre de l’USDA prévoient que le revenu agricole net atteindra 160,5 milliards de dollars cette année, soit son niveau le plus élevé depuis 1973 (en tenant compte de l’inflation). Cela est en grande partie attribuable à l’augmentation des volumes vendus à des prix plus élevés, et ce, malgré une baisse soutenue des paiements directs du gouvernement et une forte inflation des coûts des intrants. Les rentrées de fonds des cultures devraient augmenter de 19 % en 2022, grâce à une forte progression des cultures en rangs et à une faible progression des cultures permanentes. Les prix du maïs, du soja et du blé ont été poussés à la hausse en raison des perturbations de l’offre résultant du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine et de conditions météorologiques défavorables aux États-Unis, ce qui a exercé la pression sur l’offre américaine. Pendant ce temps, des difficultés d’expédition de certaines cultures permanentes ont eu pour résultat de retenir des volumes d’exportation sur le marché intérieur, ce qui a fait augmenter les stocks et abaissé les prix. L’incidence de l’augmentation des rentrées de fonds provenant des cultures sur le revenu agricole net devrait être tempérée par une baisse de près de 36 % des paiements directs du gouvernement aux agriculteurs, en raison de la réduction de l’aide publique liée à la pandémie consentie au secteur agricole. L’incidence de la hausse des recettes monétaires est aussi tempérée par l’augmentation prévue de 19 % des dépenses de production, tandis que des pressions inflationnistes généralisées et persistantes entraînent une hausse des coûts des intrants dans toutes les catégories.
Le revenu agricole net est un critère de mesure des bénéfices des exploitations agricoles américaines et comprend le revenu net tiré de la production agricole ainsi que des éléments non monétaires, comme la dépréciation économique, le revenu de location tiré des unités de logement des exploitants et les variations de stocks. Le revenu agricole net devrait augmenter de 13,8 % pour atteindre 160,5 milliards de dollars en 2022, soit son point le plus élevé des deux dernières décennies sur une base nominale. L’augmentation prévue du revenu agricole net cette année fait suite à la croissance record de 49,0 % enregistrée l’an dernier. Cette croissance a été soutenue par la vigueur des marchés d’exportation et les prix élevés des cultures. Le revenu net comptant, qui mesure l’argent gagné d’activités agricoles et connexes – y compris les paiements gouvernementaux moins les dépenses en espèces – devrait augmenter à un rythme encore plus rapide de 26,5 % pour atteindre 188,0 milliards de dollars en 2022. À un tel niveau, le revenu net comptant atteindra, en tenant compte de l’inflation, son niveau le plus élevé depuis 1929, soit la première année des séries ajustées en fonction de l’inflation de l’Economic Research Service.
Les paiements directs du gouvernement aux agriculteurs tendent à avoir baissé considérablement après avoir atteint un sommet historique en 2020 au plus fort de la pandémie. L’aide gouvernementale a diminué de près de moitié au cours de chacune des deux années suivantes, passant d’un niveau record de 45,7 milliards de dollars en 2020 à 25,9 milliards de dollars en 2021. Il est prévu que l’aide baisse encore de 36 % pour atteindre 16,5 milliards de dollars en 2022. Après avoir atteint son niveau le plus élevé et son deuxième niveau le plus élevé de l’histoire, en 2020 et en 2021 respectivement, l’aide gouvernementale devrait chuter considérablement en 2022, pour ne représenter que 10 % du revenu agricole net, en raison de la diminution de l’aide en cas de catastrophe et de l’aide supplémentaire aux agriculteurs et aux éleveurs liée à la COVID-19.
Le revenu agricole net a augmenté modérément en 2022, l’augmentation des rentrées de fonds ayant compensé la hausse des coûts
Revenu agricole net aux États-Unis (en milliards de dollars) et part des paiements gouvernementaux directs du revenu agricole net
Source : USDA Farm Income and Wealth Statistics, décembre 2022. La lettre « p » signifie prévisions.
Les coûts de production totaux devraient augmenter à nouveau en 2022, car l’inquiétude des agriculteurs devant l’accumulation de pressions inflationnistes vers la fin de l’année dernière s’est avérée justifiée, les coûts ayant été en hausse dans presque toutes les catégories de dépenses. Les dépenses totales de production, y compris les unités de logement des exploitants, devraient augmenter de 19 %, ou de 70 milliards de dollars, pour atteindre 442 milliards de dollars en 2022, ce qui constituerait une hausse sans précédent du coût des intrants. Les fortes pressions inflationnistes sur les coûts sont généralisées, les perturbations de l’offre résultant de la pandémie étant exacerbées par les sanctions et les barrières commerciales imposées contre la Russie à la suite de son invasion de l’Ukraine. L’énergie, les carburants et les engrais poussent également les coûts à la hausse, tandis que des défis structurels du marché du travail entravent la disponibilité de la main-d’œuvre et exercent une pression à la hausse sur les salaires. Ce sont les dépenses en engrais qui devraient afficher la plus forte hausse, soit de 14,0 milliards de dollars ou 47 %, pour atteindre 43,4 milliards de dollars. Les coûts du carburant et du pétrole devraient également augmenter de 47 %, mais à partir d’une base moins élevée, soit 6,0 milliards de dollars pour atteindre 19,8 milliards de dollars en 2022, contre 14,0 milliards de dollars en 2021. La prise de position ferme de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour tenter de freiner l’inflation a fait grimper les taux d’intérêt et devrait faire augmenter les frais d’intérêt de 41 %, ou de 8,0 milliards de dollars, au cours de l’année. En outre, les dépenses liées aux pesticides devraient augmenter de 36 %, à la main-d’œuvre, de 6 % et à l’électricité, de 9 %. Cette accélération rapide du coût des intrants devrait servir à modérer les gains de revenu net réalisés en 2022.
L’inflation et d’autres facteurs économiques ont entraîné une hausse de toutes les dépenses liées aux intrants en 2022
Total des dépenses de production du secteur agricole (en milliards de dollars)
Source : USDA Farm Income and Wealth Statistics, décembre 2022. La lettre « p » signifie prévisions.
Une hausse de la demande entraîne une augmentation des prix des produits de base
Les rentrées de fonds provenant de la vente de produits agricoles devraient afficher une croissance remarquable en 2022, augmentant de 106 milliards de dollars (ou 24 %) pour atteindre 542 milliards de dollars. Les rentrées de fonds des grandes cultures ont augmenté de 45 milliards de dollars (ou 19 %) pour atteindre 286 milliards de dollars en 2022, les rentrées de fonds de la culture du blé, du soja et du maïs s’étant accrues de 24 %, de 30 % et de 28 % respectivement. La croissance vigoureuse prévue en ce qui concerne les rentrées de fonds delà culture du soja peut être attribuée aux gains de volume associés au passage de cultures de maïs à des cultures de soja pour éviter les coûts plus élevés des engrais et pour profiter du fait qu’il faut moins d’engrais pour cultiver le soja. En outre, la demande de soja demeure soutenue par la demande d’aliments pour le bétail, ce qui contribue à pousser les prix du soja à la hausse. Ce passage de la production de maïs à celle de soja devrait faire baisser la production de maïs, malgré des rendements plus élevés. Toutefois, la stabilité de la demande et la limitation de l’offre ont poussé les prix du maïs à des niveaux suffisamment élevés pour compenser les effets négatifs sur les revenus attribuables à la baisse du volume total de production. Entre-temps, les prix du blé ont grimpé en flèche en raison des perturbations de l’offre résultant de la guerre que la Russie fait à l’Ukraine et des politiques commerciales protectionnistes subséquentes pour garantir que des pays comme l’Inde puissent être approvisionnés en blé. Ces prix plus élevés devraient facilement suffire à compenser des baisses de volume.
Les rentrées de fonds totales des cultures atteignent un niveau record
Les rentrées de fonds des cultures américaines (en milliards de dollars)
Source : USDA Farm Income and Wealth Statistics, décembre 2022. La lettre « p » signifie prévisions.
Parmi ces cultures fourragères, le maïs et le soja devraient connaître les plus fortes augmentations de la valeur des rentrées de fonds des cultures pour la deuxième année consécutive. Les rentrées de fonds pour le maïs devraient augmenter de 28 % pour atteindre 91,0 milliards de dollars en 2022, car le prix du maïs est passé de 5,50 $ à 6,80 $ le boisseau en 2022. Les rentrées de fonds pour le soja devraient augmenter de 30 %, pour atteindre 64,0 milliards de dollars en 2022, en raison de la croissance prévue des prix et des quantités vendues. Les prix augmenteront de 19 % pour atteindre un montant estimé à 15,00 $ le boisseau en 2022. Entre-temps, les rentrées de fonds de la culture du blé devraient augmenter de 24 % pour atteindre 14,7 milliards de dollars en 2022, soutenues en grande partie par l’augmentation prévue de 60 % des prix par rapport à 2021.
Les prix des produits de base ont augmenté en 2022 pour la plupart des cultures
Prix des cultures de base (par boisseau)
Source : USDA National Agricultural Statistics Service, septembre 2022.
L’USDA prévoit que les rentrées de fonds des cultures de fruits et de noix devraient enregistrer une augmentation beaucoup plus modeste de 4 % pour atteindre 31 milliards de dollars en 2022. La baisse de la valeur de la production de noix, en raison de l’effondrement des prix de cultures comme les amandes et les noix de Grenoble, devrait modérer la croissance de ces rentrées de fonds. Cette baisse résulte de l’incidence négative de la diminution de la demande d’exportation et d’actuelles difficultés d’expédition ainsi que de la baisse des rendements attribuable à des facteurs météorologiques et climatiques.
Sur la base des perspectives de l’USDA à l’égard de l’offre et de la demande ainsi que des prévisions de prix pour le reste de 2022, le revenu agricole net et le revenu net comptant devraient croître à un rythme plus modéré par rapport à la forte croissance enregistrée en 2021. Cependant, ces revenus devraient être en gain de 14 % et de 27 % respectivement en 2022. La forte hausse des prix de la plupart des cultures, en particulier des cultures en rangs, devrait dépasser l’augmentation marquée des coûts des intrants, permettant ainsi de maintenir des bénéfices positifs. Dans l’ensemble, les volumes d’exportation de cultures américaines vers la Chine ont diminué, tandis que la valeur totale a augmenté jusqu’en septembre 2022. Les difficultés d’expédition, la dépréciation du renminbi et la détérioration de la conjoncture économique en Chine ont tempéré la demande et les expéditions, alors que l’offre limitée a permis de maintenir des prix élevés. Alors que la hausse des prix aura pour effet d’accroître l’intérêt pour la culture du maïs l’an prochain, le ralentissement très attendu de l’économie mondiale devrait peser sur la consommation d’éthanol et, conséquemment, sur la demande de maïs (car un ralentissement de l’activité économique a pour effet de réduire la consommation de carburant). Cependant, l’offre mondiale de la plupart des produits agricoles devrait rester limitée, étant donné qu’aucune résolution à court terme de l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne se profile à l’horizon. De plus, les niveaux des stocks de cultures en rangs devraient rester faibles et ces marchés devraient donc demeurer tendus en début d’année prochaine. Les perspectives sont loin d’être aussi positives pour les cultures permanentes, l’offre excédentaire devant se reporter à l’année prochaine et la demande restant terne en raison du ralentissement de l’économie mondiale.
Les mesures financières des exploitations agricoles sont solides
La croissance prévue du revenu net ainsi que l’augmentation de la valeur des fonds propres et des actifs devraient compenser une modeste augmentation de l’endettement et permettre une amélioration des ratios de liquidité financière et de solvabilité. Les fonds propres du secteur agricole devraient augmenter de 10,4 % pour atteindre 3,34 billions de dollars en 2022, et la valeur des actifs de près de 10,0 % pour s’établir à 3,84 billions de dollars, en grande partie grâce à la hausse des valeurs immobilières (l’immobilier représentant 83,0 % de la valeur totale des actifs agricoles). Entre-temps, l’endettement agricole devrait augmenter à un rythme plus lent de 5,9 % pour atteindre 502 milliards de dollars en 2022, ce qui aura pour effet de faire chuter le ratio d’endettement du secteur agricole de 15,7 en 2021 à 15,0 en 2022. Il s’agit d’un niveau inférieur à la moyenne historique et bien en deçà des sommets atteints pendant la crise agricole des années 1980. Enfin, le fonds de roulement, mesuré en liquidités disponibles pour financer des opérations après le remboursement des dettes, devrait diminuer de 2,6 % en 2022, les modestes gains de revenu net étant compensés par des paiements d’intérêts plus élevés qui réduisent les liquidités disponibles pour financer des opérations.
Le ratio d’endettement a diminué en dessous de la moyenne de la période 1990-2022 (p)
Ratio d’endettement : le ratio d’endettement moyen entre 1990 et 2022 (p) s’établit à 15,7 %
Source : USDA Farm Income and Wealth Statistics, décembre 2022. La lettre « p » signifie prévisions.
Risques et incertitudes à court terme
Inflation
L’économie mondiale et les États-Unis sont tous deux confrontés à une inflation historiquement élevée ayant poussé les banques centrales, dont la Fed, à relever les taux d’intérêt pour contrer l’inflation. La Fed est confrontée à un défi de taille, celui d’essayer de relever les taux et de maîtriser l’inflation sans faire entrer l’économie en récession. C’est un défi d’autant plus difficile que le rajustement des taux d’intérêt est un outil émoussé du côté de la demande, alors que les pressions inflationnistes actuelles s’inscrivent en grande partie dans un phénomène du côté de l’offre. Ce contexte économique présente à la fois des défis et des possibilités pour le secteur agricole. Les prix des produits agricoles de base, en particulier des produits de cultures en rangs, ont historiquement suivi une tendance à la hausse parallèlement à l’inflation. Nous sommes d’avis que ce sera probablement le cas allant de l’avant et que cela devrait soutenir les rentrées de fonds. Toutefois, la croissance potentielle des rentrées de fonds pourrait être tempérée et potentiellement contrebalancée par une hausse des coûts des intrants et une diminution de la demande pendant l’imminent ralentissement économique.
Perturbations de la chaîne d’approvisionnement
Le conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine a prolongé les perturbations de la chaîne d’approvisionnement alimentées par la pandémie, lesquelles ont fait grimper les coûts des intrants, notamment des engrais, du pétrole et des carburants, et ont restreint l’offre en limitant la disponibilité du blé et du maïs. Alors que la Russie devrait atteindre un niveau record d’approvisionnement en blé en 2022-2023, la production étant en hausse de 20 % en raison de conditions météorologiques nettement plus favorables, il n’est pas certain que cela se traduise pleinement par une offre plus importante sur les marchés mondiaux, vu les difficultés d’expédition et les rajustements des flux d’échanges commerciaux. 1 Quant à l’Ukraine, ses exportations sont perturbées par des contraintes logistiques en continu. Des perturbations persistantes liées à la pandémie et à des événements climatiques extrêmes continuent de restreindre les chaînes d’approvisionnement, au même titre que la guerre en cours. Tous ces facteurs créent encore plus d’incertitude pour le marché mondial des céréales. En outre, des sécheresses en Amérique du Nord et en Europe ont asséché des rivières, ce qui entrave encore plus les expéditions de récoltes et d’aliments.
Taux d’intérêt
À l’heure actuelle, vu la conjoncture économique, les taux d’intérêt devraient rester plus élevés pendant plus longtemps. Cette situation aura une incidence directe sur les investissements en immobilisations, y compris en terres, en biens immobiliers et en équipement agricole de grande taille. De plus, elle augmentera le coût de l’endettement, ce qui pèsera sur les budgets des exploitations agricoles et les décisions opérationnelles. Bien que la hausse des taux d’intérêt entraîne une augmentation du coût de l’endettement pour les agriculteurs, la position financière plus solide des agriculteurs, soutenue par l’accroissement de leur revenu net, la valeur de leurs actifs et des fonds propres ainsi que les taux d’intérêt encore relativement bas par rapport à leurs sommets historiques, devrait contribuer à atténuer l’incidence de la hausse des taux d’intérêt.
Taux de change
Le dollar américain s’est considérablement renforcé en 2022 en raison des différentiels de taux d’intérêt et d’inflation et de la demande de valeurs refuges dans un contexte de ralentissement de l’activité économique mondiale. Les taux de change pourraient rester volatils, mais le dollar devrait rester plus fort en moyenne que ses niveaux d’avant pandémie. Un dollar plus fort pourrait tempérer la demande d’exportation, car il fait augmenter le prix des produits agricoles négociés en dollars américains par rapport aux monnaies nationales étrangères et pourrait rendre les importations étrangères aux États-Unis plus concurrentielles.
Allant de l’avant
L’incertitude entourant l’économie mondiale et le secteur agricole est élevée et croissante, et elle devrait persister en 2023. Toutefois, si les risques d’un ralentissement de l’économie mondiale entraînant une baisse de la demande et des prix des produits agricoles sont réels et croissants, cela ne change rien à la robustesse des données fondamentales du marché à moyen terme et à long terme qui, selon nous, sous-tendent ce secteur. Une croissance démographique soutenue et l’augmentation des revenus dans les économies émergentes devraient stimuler la demande de cultures agricoles destinées à l’alimentation humaine et animale. Elles devraient ainsi soutenir les cultures en rangs, tandis que la tendance à plus long terme d’augmentation des revenus permet l’adoption d’habitudes alimentaires plus saines, dont une consommation plus importante de cultures permanentes, notamment de protéines d’origine végétale. Par ailleurs, du côté de l’offre, les prix élevés des cultures en rangs à l’heure actuelle soutiennent la croissance de l’offre malgré le coût élevé des intrants et des difficultés d’expédition persistantes. Le secteur agricole a toujours fait preuve de résilience dans des conditions économiques difficiles, notamment une hausse de l’inflation et des taux d’intérêt. De plus, les caractéristiques propres au marché qui permettent cette résilience devraient demeurer et soutenir l’actuel environnement économique. De plus, les prix élevés actuels devraient favoriser une croissance continue de l’offre.
1 Grain : Marchés et commerce mondiaux, Service du commerce extérieur du ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), septembre 2022.
Renseignements importants
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