Valoriser la biodiversité : les outils à notre disposition
Nous discutons des outils, des mesures incitatives et des initiatives actuellement offerts pour valoriser la biodiversité du point de vue d’un investisseur.
Points à retenir
- Le déclin inquiétant de la biodiversité dans les écosystèmes vitaux de la planète est pris en compte par les investisseurs.
- Ces mêmes investisseurs sont donc exposés à une multitude de risques et ne savent pas comment les atténuer.
- Nos spécialistes du développement durable soutiennent que les solutions à certains de nos problèmes les plus pressants en matière de biodiversité pourraient être plus à portée de main que nous ne le pensons.
Le risque qu'on ne peut pas se permettre
Au cours des dernières années, la perte de biodiversité a constamment été désignée comme l’un des principaux risques pour les activités mondiales. Le Rapport sur les risques mondiaux 2020 du Forum économique mondial révèle que la perte de biodiversité « menace les fondements de notre économie » et qu’il s’agit du risque le plus important de la prochaine décennie, en raison des conséquences graves pour les systèmes d’alimentation et de santé et de la perturbation de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Le rapport indique que la biodiversité diminue plus rapidement que jamais dans l’histoire de l’humanité, celle-ci étant déjà responsable de la perte de 83 % de tous les mammifères sauvages et de la moitié de toutes les plantes.1
« The Dasgupta Review », une étude mondiale marquante sur l’économie de la biodiversité, a produit une analyse lucide du coût dévastateur pour la nature des immenses progrès relativement récents des humains sur le plan de la prospérité. L’étude précise que la nature est un « angle mort » de l’économie qui ne peut plus être laissé dans l’ombre par les décideurs économiques.
Les investisseurs en ont pris note. Lors d’un récent sondage réalisé auprès de 327 gestionnaires et propriétaires d’actifs dans 35 pays, 84 % des répondants étaient « très préoccupés » par la perte de la biodiversité2.
Le milieu des placements commence à prendre conscience de l’ampleur du problème, mais les connaissances sur la façon de gérer les risques et les occasions associés à la biodiversité sont insuffisantes. La même étude souligne que 72 % des investisseurs n’ont pas évalué l’incidence de leurs placements sur la biodiversité et que « 70 % estiment que l’insuffisance des données disponibles est un obstacle majeur aux placements soutenant la biodiversité ».
Les investisseurs, y compris ceux qui tiennent déjà compte des enjeux de développement durable dans leurs décisions de placement, s’exposent donc à une multitude de risques. La COVID-19 a fait prendre conscience des risques associés aux types de comportements qui créent l’environnement idéal pour que les maladies zoonotiques (essentiellement, la déforestation et la destruction des habitats) entraînent des pandémies.
Les données relatives à la biodiversité
La nature abrite des écosystèmes distincts et imbriqués d’une extrême complexité : les systèmes physiques de la terre, de l’eau, du sol, des minéraux et de l’air, ainsi que tous les organismes résidents que la science peut identifier et classifier. Dans la nature, la biodiversité (la diversité des organismes vivants) est un vaste réseau qui interrelie une multitude d'espèces, des plus grands mammifères au microorganismes, et qui est de plus en plus fragile. Soutenir la biodiversité de la nature signifie la protéger du danger, mais d’abord et avant tout cela signifie qu'une grande prudence est de mise.
Il serait bon de commencer par expliquer aux investisseurs comment éviter les zones et les activités dites interdites afin de ne pas dégrader davantage la biodiversité. Le principe selon lequel il ne faut pas causer de dommages importants, qui est inscrit dans la nouvelle taxinomie de l’UE pour la finance durable, peut alors être renforcé par la hiérarchie des mesures d’atténuation, qui est utilisée dans les disciplines de la santé et de la sécurité. D’abord, évitez les conséquences négatives. S’il n’est pas possible de les éviter, réduisez-les au minimum, ou n’allez de l’avant que si vous pouvez réparer les dommages que vous faites. Mais, dans bien des cas, les décideurs doivent encore déterminer quelles sont ces zones et ces activités interdites, et les investisseurs doivent évaluer les répartitions qui pourraient le mieux favoriser la préservation de l’équilibre écologique.
En tant que groupe, les gestionnaires d’actifs ont l’habitude d’appliquer ces critères de sélection négatifs, même s’il s’agit d’instruments peu efficaces dont le bénéfice ultime est douteux. Toutefois, en ce qui concerne la biodiversité, l’idée d’une zone interdite représente un objectif facile à atteindre doté d’un potentiel énorme. Contrairement à la sélection négative dans les placements axés sur la valeur, la sélection négative en lien avec la biodiversité se fonde sur des données scientifiques et se rapporte à un endroit précis.
Les investisseurs devraient percevoir la science comme une forme de gestion des risques liés à la biodiversité
Il est essentiel de bien comprendre que nous devons préserver la biodiversité là où nous le pouvons et veiller à utiliser ses ressources sans perturber sa capacité de régénération. C’est pourquoi le langage de la science est si important lorsqu’il s’agit de gérer la portée de notre incidence.
Dans le langage des affaires, ce qui peut être mesuré peut être géré. De nombreux investisseurs le reconnaissent et adoptent de plus en plus le concept selon lequel la science devrait être le langage fondamental pour réfléchir et communiquer au sujet du développement durable. Toutefois, selon les Principes pour l’investissement responsable (PRI) des Nations Unies, l’accès aux données nécessaires sur la biodiversité est limité2.
Les conclusions de l’initiative PRI révèlent que le milieu des placements sait que la biodiversité est importante et comprend que les entreprises en sont fondamentalement tributaires pour produire leurs biens et services. Plus de la moitié du produit intérieur brut mondial (44 000 milliards de dollars américains) dépend modérément ou fortement de la nature et de ses services1, mais il n’y a pas de consensus sur la façon de prendre des décisions qui la protègent, encore moins qui l’améliorent. Dans ce cas-ci, nous pourrions dire que ce n’est pas parce que vous pensez que vous ne pouvez pas mesurer parfaitement la biodiversité que vous ne pouvez pas la mesurer ou la gérer du tout, ou pire encore, que cela ne vaut pas la peine de la gérer.
Notre capital intellectuel en matière de capital naturel pourrait être plus important que nous ne le pensons
À vrai dire, le secteur financier excelle à mesurer la valeur de la diversité; nous le faisons tout le temps dans l’analyse quantitative lorsque nous mesurons la volatilité et les écarts de taux. Nous apprenons comment combiner les données sur le climat avec la modélisation financière. Alors, comment combiner la science de la biodiversité (y compris les mesures de l’abondance moyenne des espèces, de la qualité de l’eau et de la teneur du sol en carbone) avec l’expertise financière que nous possédons déjà?
Lorsqu’il est question de biodiversité, les scientifiques ont un rôle à jouer dans les placements : mesurer, suivre, surveiller et vérifier les incidences et les dépendances des placements. Nous avons besoin de mesures scientifiques de l’abondance des espèces, de la qualité de l’eau et du carbone du sol, ce qui n’est pas au-delà de nos compétences à cartographier et à modéliser. Par exemple, à Gestion de placements Manuvie, le Hancock Timber Resource Group emploie des biologistes de la faune qui préparent des indices de biodiversité pour les forêts que nous gérons. C’est pourquoi nous avons des lignes directrices et des politiques concernant la faune et la biodiversité qui orientent nos processus de recherche et la façon dont nous bâtissons nos portefeuilles.
Un certain nombre d’initiatives internationales sont déjà consacrées à la mesure de l’incidence de diverses formes d’activité économique sur la biodiversité et à la création d’évaluations qualitatives pour analyser et traiter cette activité, couvrant une variété de caractéristiques et de domaines d’application différents.
Les cadres visant à mesurer et à gérer les risques et les occasions liés
à la biodiversité s’élargissent.
La question est de savoir comment mettre à profit les grands ensembles de données et les outils d’analyse pour investir dans des sociétés, des projets et des actifs qui peuvent atténuer les risques liés à la biodiversité. Comment les investisseurs peuvent-ils chercher activement à renforcer les écosystèmes dont nous dépendons tous?
Étape suivante : les outils à notre disposition
Nous savons que les coûts socio-économiques de la production ne se reflètent pas entièrement dans les prix des biens sur le marché (des aliments aux combustibles fossiles) et que nous sous-évaluons le capital naturel sur lequel repose la production alimentaire.
Cependant, des outils utiles existent déjà. Examinons le concept de la valeur d’usage, qui calcule comment les caractéristiques tangibles d’un produit de base répondent à un objectif utile, et la valeur d’échange (le prix auquel il est vendu et acheté sur le marché) du capital naturel. En fait, la comptabilité du capital naturel aide les sociétés à suivre les actions et les flux des différentes formes de capitaux de la même façon que la comptabilité traditionnelle.
Les entreprises peuvent mesurer leur empreinte sur la biodiversité de la même façon qu’elles mesurent leur empreinte carbone, et il existe de nombreuses façons, qualitatives et quantitatives, de le faire. À Gestion de placements Manuvie, nous tenons compte de la biodiversité dans le cycle de vie de notre recherche, de nos activités et de notre gestion continue des risques là où nous possédons et exploitons des actifs. Voici quelques exemples :
- Agriculture — Les habitats d’abeilles mellifères et de pollinisateurs que nous gérons en Californie comprennent 16 acres d’aliments complémentaires pour améliorer la santé des abeilles. Un grand nombre de colonies d’abeilles sont perdues en raison de nombreux facteurs; l’implantation du butinage améliore la force globale des colonies et la productivité des vergers avoisinants.
- Terrains forestiers — Conformément à notre premier principe, nous avons établi une politique zéro-déforestation qui nous assure que les placements que nous faisons ne contribuent pas directement ou indirectement à la déforestation. De plus, notre programme axé sur les espèces et les communautés en difficulté présente différentes combinaisons de plans d’action, d’activités de sensibilisation, de modélisations et de sondages, le tout dans le cadre d’une gestion adaptative visant à créer un indice de biodiversité pour chaque propriété. Plutôt que de gérer chaque espèce sauvage ou végétale, nous adoptons une approche systémique pour promouvoir la biodiversité, en préservant les habitats de diverses espèces dans le cadre d’approches de gestion écosystémique qui créent et maintiennent une diversité des types de structures forestières.
- Immobilier — Dans notre portefeuille immobilier mondial, nous examinons l’utilisation des terrains, les espaces verts et l’incidence sur la biodiversité et nous utilisons diverses stratégies pour atténuer la perte de biodiversité, notamment en limitant le recours à des produits chimiques pour lutter contre les ravageurs, en exploitant des toits verts avec des espèces végétales indigènes et des jardins de légumes urbains, en entretenant des ruches et en protégeant l’environnement des oiseaux.
Des outils sont mis au point pour aider les investisseurs à mieux comprendre le lien entre leur portefeuille et la nature. Par exemple, le University of Cambridge Institute for Sustainability Leadership, que nous soutenons par l’entremise de nos membres du groupe des leaders, a récemment publié un manuel pour mieux comprendre et cerner les risques financiers liés à la nature. Misant sur la collaboration du secteur et la recherche approfondie, le guide aide les investisseurs à réfléchir à la nature dans leur processus de placement.
Cadre de détermination des risques financiers liés à la nature.
Source : « Handbook for nature-related financial risks: key concepts and a framework for identification », University of Cambridge Institute for Sustainability Leadership, 2021.
La transparence des obligations vertes pourrait changer la donne
Les investisseurs disposent d’autres outils pour soutenir la biodiversité, comme les obligations vertes. En ce qui a trait aux obligations gouvernementales, elles peuvent profiter des avantages économiques ou favoriser la tarification des externalités environnementales d’une façon qu’un cadre régissant des obligations vertes de sociétés ne peut pas faire. De plus, elles peuvent procurer aux investisseurs un moyen important de soutenir la biodiversité en considérant l’utilisation du produit et en appliquant leurs critères pour décider d’inclure des placements dans leur portefeuille ou de les en exclure.
La transparence des obligations vertes pourrait changer la donne pour la biodiversité. Le suivi des données environnementales sur l’utilisation de l’argent a transformé radicalement la perception des gens en ce qui a trait au marché des obligations. Au troisième trimestre de 2020, près de 14 % des obligations émises sur le marché européen des titres de créance incluaient des clauses d'utilisation des recettes pour soutenir des projets liés au climat ou à l’environnement4. Cette amélioration importante de la transparence permet aux investisseurs de comprendre ce qu’il advient de leurs placements.
Divulgation de l’information relative à la nature par les émetteurs
L’apport de la nature à notre économie mondiale, grâce à la pollinisation, à la qualité de l’eau et aux matières premières, est fondamental. Les industries, qui dépendent tout particulièrement de la nature, comme la construction, l’agriculture ainsi que les aliments et les boissons, doivent commencer à divulguer les occasions et les risques liés à la nature qui existent dans leurs activités.
À l’heure actuelle, les investisseurs peuvent exprimer la valeur de la biodiversité en prenant des mesures par la voie de la mobilisation des entreprises et de la transmission à un échelon supérieur pour un enjeu visible, comme la déforestation. Les données qu’ils utilisent sont toutefois incomplètes : une fois que seront en place les limites relatives à son utilisation, la nature acquerra une valeur de rareté qui pourra être tarifée.
Stratégies récentes de développement durable
Source : « Danone North America Expands the Most Comprehensive Regenerative Agriculture Program in the Dairy Industry », 21 décembre 2020; « Sustainability Overview », PepsiCo, 2021; https://www.indigoag.com/carbon/for-farmers, 2021; « Frequently Asked Questions », Nori, 22 janvier 2021; « Bayer takes steps to make carbon sequestration a Farmer’s new crop opportunity », 21 juillet 2020; « Frequently asked questions », CIBO, 24 février 2021; Gradable Carbon, 23 février 2021; Sustainable Ag, Nutrien Ag Solutions, 2 mars 2021; « Landolakes first-ever-farmer-owned-carbon-market », 4 février 2021.
Certaines sociétés intègrent à la fois le climat et la biodiversité dans leurs stratégies de développement durable. Or, malgré l’existence de pratiques de production durables, nos systèmes alimentaires sont actuellement la principale source sous-jacente du déclin de la nature — l’agriculture à elle seule menace 86 % des espèces en voie d’extinction.5 Par ailleurs, les systèmes alimentaires eux-mêmes dépendent de la biodiversité et, par conséquent, ils sont ébranlés par sa perte, ce qui menace la sécurité alimentaire juste au moment où les répercussions des changements climatiques sur la biodiversité s’accentuent. En ce qui a trait aux terres agricoles gérées par Gestion de placements Manuvie, nous nous concentrons sur l’utilisation de systèmes alimentaires qui favorisent la biodiversité, par exemple, en entretenant de vastes habitats d’abeilles mellifères et de pollinisateurs. Nous sommes fiers d’avoir participé au développement des nouvelles normes de Leading Harvest pour mesurer le respect des pratiques agricoles durables par les producteurs d’aliments.
Le nouveau groupe de travail chargé de l’orientation financière axée sur des résultats positifs pour la nature
Au fur et à mesure que nous en apprenons davantage sur l’interaction entre le climat et la nature, nous comprenons que les deux doivent être examinées ensemble. Tout comme pour les effets des changements climatiques, les investisseurs doivent comprendre les dépendances, les risques et les répercussions liés à la nature. Pour ce faire, ils ont besoin de données solides et fiables sur les émetteurs et de divulgations standardisées et comparables.
Les organismes de réglementation, les gouvernements, les agences de notation et les fournisseurs de données sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), les organisations non gouvernementales et les chercheurs continuent d’intensifier l’action des investisseurs sur le plan de la biodiversité. Gestion de placements Manuvie fait partie des signataires de la lettre des investisseurs sur les paramètres de mesure de la biodiversité, qui demande une transparence accrue et la collecte de données sur les paramètres de la biodiversité.
Le Groupe de travail sur l’information financière relative à la nature (GIFN) vise maintenant à créer des normes de déclaration pour la biodiversité et le capital naturel qui « orientent les finances vers des résultats positifs pour la nature ». Gestion de placements Manuvie est fière de faire partie du groupe de travail informel du GIFN. Nous sommes ravis de voir le début d’une réponse efficace à l’orientation tant attendue dans cet univers. Nous croyons que l’information relative à la nature aidera les institutions financières à délaisser les activités destructrices et à orienter les flux de capitaux, à grande échelle, vers les activités axées sur la nature.
Nous disposons d’une variété d’outils puissants qui peuvent nous aider à mobiliser les marchés financiers à l’appui des objectifs de biodiversité. Cette nouvelle est bien accueillie si l’on considère l’importance fondamentale de la biodiversité — pour la survie de la planète et pour notre propre survie en tant qu’espèce.
1 The Global Risks Report 2020, Forum économique mondial, janvier 2021. 2 Unearthing investor action on biodiversity, Credit Suisse, janvier 2021. 3 Investor action on biodiversity : discussion paper, PRI, septembre 2020. 4 The role of the sustainable bond markets in promoting biodiversity, balado de l’ICMA, 1er décembre 2020. 5 « Our global system is the primary driver of biodiversity loss », PNUE, 3 février 2021.
Renseignements importants
Une crise généralisée dans le secteur de la santé, comme une pandémie mondiale, pourrait entraîner une forte volatilité des marchés, la suspension et la fermeture des opérations de change, et affecter le rendement du portefeuille. Le nouveau coronavirus (COVID-19) perturbe ainsi considérablement les activités commerciales à l’échelle mondiale. Une crise sanitaire ainsi que des épidémies et pandémies futures pourraient avoir, sur l’économie mondiale, des répercussions qui ne sont pas nécessairement prévisibles à l’heure actuelle. Une crise sanitaire peut exacerber d’autres risques préexistants, qu’ils soient politiques, sociaux ou économiques. Cela pourrait nuire au rendement du portefeuille, ce qui entraînerait des pertes sur votre placement.
Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à la politique, à la réglementation, au marché ou à l’économie. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements effectués dans les marchés émergents. Le risque de change s’entend du risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.
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Gestion de placements Manuvie
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