Perturbation du climat : les clés de la transition vers l’énergie renouvelable
La transition du secteur de l'énergie vers des sources propres et renouvelables continue d'être un parcours lent et complexe. Dans cet article, nous abordons les principaux thèmes que nous voyons se dérouler dans le système énergétique aujourd'hui et dans les décennies à venir.
Points à retenir
- En tant que principale source d'émissions mondiales de gaz à effet de serre, le secteur de l'énergie est la clé pour relever le défi climatique mondial.
- Les investissements dans la transition vers des sources d'énergie propres augmentent, mais sont loin d'atteindre les 100 000 milliards de dollars nécessaires pour parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2050.
- Bien que complexe, nous pensons que la transition peut présenter des poches d'opportunités significatives pour les investisseurs.
Le secteur de l’énergie est responsable de près des trois quarts des émissions de gaz à effet de serre dans le monde chaque année. Bien que cela ne soit pas surprenant, les émissions de ce secteur sont colossales, et il est clair que le secteur de l’énergie doit délaisser la production et la consommation d’énergie à base de combustibles fossiles pour que nous puissions limiter la hausse des températures. Cependant, les changements fondamentaux ne se produisent pas du jour au lendemain, et malgré l’engagement de nombreux gouvernements pour s’attaquer au réchauffement de la planète, les émissions de CO2 provenant des secteurs de l’énergie et des produits industriels ont augmenté de 60 % depuis la signature de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en 19921.
La bonne nouvelle, c’est que les efforts visant à réduire considérablement les émissions de carbone se sont multipliés au cours des dernières années, grâce à des résolutions mondiales comme l’Accord de Paris engageant les gouvernements à atteindre des cibles mesurables, sur plusieurs années. Cette multiplication des efforts est en grande partie attribuable à la reconnaissance croissante que nous disposons de peu de temps pour corriger la trajectoire actuelle des températures mondiales. Celles-ci ont déjà augmenté d’environ 1 °C par rapport aux températures préindustrielles, et si rien n’est fait, elles devraient augmenter de 2 °C à 4 °C d’ici 2100, ce qui aurait des effets dévastateurs sur les écosystèmes, la santé humaine et le bien-être. Pour mettre les choses en contexte, une hausse des températures entre 1,5 °C et 2 °C est déjà considérée comme ayant des conséquences dommageables, mais toute augmentation supérieure entraînerait des répercussions économiques et environnementales graves et potentiellement irréversibles, comme des conditions météorologiques extrêmes, des pénuries alimentaires et des maladies.
Engagements
Les gouvernements font des progrès en matière de réglementation climatique
Source : International Energy Agency (2021), Net Zero by 2050, IEA, Paris: Net Zero by 2050 Scenario - Data product - IEA. License: Creative Commons Attribution CC BY-NC-SA 3.0 IGO.
Investir pour l’avenir
En tant que principale source d’émissions à l’échelle mondiale, le secteur de l’énergie détient la clé pour répondre aux défis climatiques mondiaux, mais un travail colossal est nécessaire pour transformer les ambitions d’aujourd’hui en réels changements. Bien que les investissements dans l’énergie propre aient augmenté, avec quelque 501 milliards de dollars affectés à la décarbonisation en 2020 et 304 milliards de dollars affectés expressément aux sources d’énergie renouvelable, ces sommes importantes restent négligeables par rapport à ce qui sera nécessaire pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Des recherches menées par l’Agence internationale de l’énergie (IEA) indiquent que les investissements dans l’énergie propre doivent plus que tripler d’ici 2030 et atteindre environ 4 000 milliards de dollars americains, pour arriver à la carboneutralité d’ici 2050. Au cours des 30 prochaines années, cela représente plus de 100 000 milliards de dollars d’investissements dans l’énergie propre.
En faisons-nous assez?
Investissements à l’échelle mondiale dans la transition énergétique (milliards de dollars américains)
Cependant, les investisseurs ont des raisons d’être optimistes concernant la transition vers l’énergie propre. En plus d’adhérer à des initiatives comme l’Accord de Paris, les gouvernements s’engagent de plus en plus à « mieux reconstruire » dans la foulée de la pandémie de COVID-19. Les entreprises se fixent également des objectifs de carboneutralité et les investisseurs cherchent sérieusement à lutter contre les changements climatiques. Bien que la transition puisse être un processus complexe, nous croyons qu’elle crée d’importantes occasions pour les investisseurs qui sont en mesure de prendre des décisions au bon moment afin de tirer profit des points d’inflexion. Nous allons nous pencher sur les principaux thèmes que nous percevons dans le secteur de l’énergie, à savoir la décarbonisation, la démondialisation, l’essor des nouvelles technologies, le rôle des nouvelles chaînes d’approvisionnement et le développement des futures sources d’énergie.
Décarbonisation et modification de la part des sources d’énergie dans la production totale
Pour atteindre la carboneutralité, il faudra massivement utiliser toutes les technologies d’énergie propre disponibles – comme les énergies renouvelables, les véhicules électriques et l’amélioration écoénergétique des immeubles – d’ici 2030. Dans le cas de l’énergie solaire, l’AIE suggère que l’ampleur des changements requis « représente à peu près l’installation du plus grand parc solaire que nous ayons actuellement au monde chaque jour». Bien que la pandémie ait eu une incidence importante sur le rythme de la transition, plusieurs tendances se profilent à l’horizon.Nous nous attendons à une augmentation de la part de l’énergie renouvelable dans le secteur de l’énergie, en particulier l’énergie solaire photovoltaïque, au cours des dix prochaines années. Il est également probable que l’énergie éolienne continuera de voir sa part augmenter, car les plus grandes entreprises pétrolières (« supermajors ») et les entreprises de services publics à l’échelle mondiale investissent dans des projets éoliens en mer.
- La demande de pétrole pourrait plafonner vers 2030 ou peut-être même plus tôt, car l’augmentation du parc de véhicules électriques devrait avoir une incidence sur la demande d’essence. Nous nous attendons à une baisse de la demande de pétrole dans le secteur de l’aviation au cours des prochaines années en raison de l’utilisation accrue des biocombustibles, mais la demande de pétrole et de gaz devrait être stable dans le segment des produits pétrochimiques jusqu’à ce que des solutions de rechange pour la fabrication du plastique soient mises au point.
- La baisse des prix du charbon va se poursuivre, car les politiques visent à remplacer cette source de combustible riche en carbone et les producteurs d’électricité voient les prix du gaz naturel et des énergies renouvelables comme concurrentiels.
- La transition énergétique ne peut pas se faire sans la participation des principaux fournisseurs d’énergie pétrolière et gazière, compte tenu de l’ampleur des investissements requis. Toutefois, les investisseurs et les autres parties prenantes exercent d’importantes pressions pour établir des objectifs fondés sur les données scientifiques et réduire les émissions de gaz à effet de serre à court et à moyen terme. La capacité des entreprises à atteindre ces objectifs sera un facteur déterminant qui permettra aux gagnants de se démarquer dans la transition énergétique.2
Un monde en constante évolution
Approvisionnement total en énergie, de 2019 à 2050 (en exajoules, prévisions)
Source: International Energy Agency (2021), Net Zero by 2050, IEA, Paris: Net Zero by 2050 Scenario - Data product - IEA. License: Creative Commons Attribution CC BY-NC-SA 3.0 IGO.
Démondialisation et répercussions sur la sécurité énergétique
Un élément négligé qui aura probablement une incidence importante sur la transition énergétique est la tendance à la démondialisation. L’accent mis sur la sécurité énergétique aura une incidence sur le pétrole et le gaz – les principaux carburants négociés à l’échelle mondiale – car des pays comme la Chine, l’Inde et les États-Unis cherchent à réduire au minimum leur dépendance aux importations de carburant et à encourager la production nationale. Cela contribuera à stimuler la croissance des énergies renouvelables, mais pourrait aussi créer une dépendance persistante au charbon thermique compte tenu de l’abondance de cette ressource. Il est également possible que le gaz naturel serve de source d’énergie de transition avec moins de répercussions sur la pollution atmosphérique que le charbon.
Par ailleurs, les relations géopolitiques tendues pourraient nuire à la volonté de la Chine de passer au gaz naturel, étant donné qu’une grande partie de ce gaz devra être importée. Alors que l’Union européenne et le Royaume-Uni se sont engagés à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, la Chine s’est engagée à l’atteindre d’ici 2060. Même si Beijing prétend que les émissions de CO2 atteindront leur sommet avant 2030 et que la carboneutralité sera atteinte avant 2060, la majeure partie de la transition ne devrait pas avoir lieu avant 2030. Cet engagement laisse planer une grande incertitude sur la trajectoire du réchauffement de la planète, étant donné que les émissions de la Chine sont supérieures à celles des États-Unis et de l’Union européenne combinées.3
Nouvelle technologie et déclin du moteur à combustion interne
Les progrès technologiques ont également permis d’améliorer l’efficacité énergétique au chapitre de la production, du transport et de la distribution, et ont ouvert la voie à de nouveaux modèles de production décentralisée, comme les microréseaux, l’énergie solaire communautaire et les systèmes de partage d’énergie. Les nouvelles technologies, comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne, permettent de réduire le coût d’entretien courant des usines par rapport aux usines alimentées au charbon. La nature intermittente des énergies renouvelables, comme l’énergie éolienne et l’énergie solaire, demeure un défi, et nous nous attendons à ce que l’innovation en matière de systèmes de stockage et l’utilisation de l’hydrogène en tant que carburant d’appoint fassent partie de la solution.
La demande dans le secteur de l’énergie devrait augmenter considérablement en raison de l’électrification des transports et de la popularité croissante des véhicules hybrides et des véhicules électriques. Le secteur industriel réalise déjà des progrès en ce qui concerne la production et le stockage de l’hydrogène vert pour répondre à la demande prévue, et certaines sociétés évaluent actuellement si l’hydrogène vert peut remplacer les turbines à gaz et servir de matière première à des fins industrielles. Compte tenu de l’accélération rapide de l’utilisation des énergies renouvelables, du stockage de l’énergie, et de l’hydrogène vert, nous nous attendons à ce que la transition énergétique des producteurs d’électricité fasse des gagnants et des perdants. Toutefois, dans l’ensemble, le succès de la transition des producteurs d’électricité sera essentiel pour offrir de l’électricité produite sans émissions et décarboniser les secteurs des transports et des produits industriels.
Les normes nationales sur les émissions automobiles constituent un facteur important pour l’accélération de l’électrification et, à mesure que ces normes se resserrent, les constructeurs automobiles seront de plus en plus enclins à vendre des voitures électriques. Les constructeurs automobiles mondiaux ont clairement commencé à se tourner vers l’électricité et ajoutent des voitures à batterie ou des options hybrides à leurs gammes de voitures. Certains grands constructeurs automobiles mondiaux ont même fixé une date à laquelle ils ne produiront que des voitures électriques ou arrêteront le développement de moteurs à combustion interne. Dans les économies plus avancées, des normes environnementales plus strictes devraient entraîner l’élimination progressive du moteur à combustion interne vers 2040, et cela pourrait même se produire plus tôt, après l’exemple donné par le Royaume-Uni en 2020.
Stimuler le changement
Gouvernements ayant défini des objectifs pour éliminer totalement les ventes de nouvelles voitures à moteur à combustion interne.
Chaînes d’approvisionnement de matières essentielles
Les technologies propres dépendent d’une chaîne d’approvisionnement en minéraux et métaux critiques sécuritaire et en développement. Pourtant, veiller à ce que ces technologies disposent d’une chaîne d’approvisionnement stable pour soutenir l’accélération de la transition énergétique à l’échelle mondiale est un défi mondial majeur qui est sous-estimé. Le lithium, le cobalt et le nickel, par exemple, procurent aux batteries une meilleure performance de recharge et une plus grande densité énergétique. Le cuivre est essentiel en raison de la consommation d’électricité accrue des systèmes énergétiques, en raison de ses caractéristiques en matière de conduction. Ces matières premières ont une place importante dans la transition : un véhicule électrique utilise jusqu’à cinq fois la quantité de cuivre utilisée pour une voiture traditionnelle, et un parc éolien terrestre peut en nécessiter huit fois plus qu’une centrale au gaz de même capacité.4
Culture du cuivre
L’augmentation du coût des minéraux de 2020 à 2050 (prévu)
La croissance rapide et prometteuse des technologies propres pèse sur la chaîne d’approvisionnement, entraînant la volatilité des prix. Le prix du cobalt a été multiplié par cinq entre 2016 et le début de 2018. La sécurité de la chaîne d’approvisionnement a également été mise à l’épreuve par les tensions géopolitiques, l’approvisionnement et le traitement étant géographiquement concentrés. Pour trouver les occasions créées par la transition, les investisseurs doivent comprendre la volatilité des prix ainsi que la façon dont les sociétés et les gouvernements réagiront à l’importance de disposer d’un approvisionnement fiable en minéraux dans le cadre de la transition énergétique.
Naissance d’une mégatendance
Peu d’investisseurs comprennent l’ampleur des perturbations en cours. Nous croyons que la transition énergétique et l’incidence simultanée du réchauffement de la planète se traduiront par un surrendement à long terme des sociétés capables de fournir des solutions qui contribuent à cette transition et de relever les défis causés par le réchauffement climatique. Nous pensons notamment que la révolution favorisera les sociétés qui fournissent de l’énergie et de l’électricité à faible émission de carbone, permettent une meilleure efficacité énergétique, et fournissent des matières premières comme le cuivre pour le réseau électrique et les véhicules électriques. Les investisseurs ont en grande partie ignoré bon nombre des sociétés dont dépend l’atteinte des objectifs climatiques mondiaux.
Les dépenses des pays et des sociétés pour financer la transition vers les énergies renouvelables devant atteindre 100 000 milliards de dollars, les investisseurs doivent se demander quelles sociétés seront les bénéficiaires de ces dépenses colossales.
1 “Net Zero by 2050”, L'Agence internationale de l'énergie, 2021. 2 Voir ici pour plus d'informations sur la manière dont les entreprises fixent des objectifs fondés sur la science. 3 “China’s Greenhouse Gas Emissions Exceeded the Developed World for the First Time in 2019,” Rhodium Group, mai 2021. 4 Clean energy progress after the Covid-19 crisis will need reliable supplies of critical minerals, L'Agence internationale de l'énergie.
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