Perspectives économiques mondiales : émergence de perturbations macroéconomiques
Points à retenir
- La croissance mondiale pourrait trébucher au premier semestre de 2021 avant de reprendre de la vigueur au second semestre, car la reprise dans le secteur des services continue d’être plus faible que dans le secteur manufacturier.
- La mise en œuvre simultanée de mesures budgétaires et monétaires pour atténuer l’incidence économique de la COVID-19 est louable, mais cela pourrait avoir brouillé la démarcation entre ces deux types de mesures, ce qui pourrait avoir d’importantes répercussions.
- La pandémie a accéléré certaines tendances et en a créé de nouvelles qui pourraient redéfinir notre vision de l’économie et des investissements – les investisseurs devraient surveiller ces changements de près.
Les quatre thèmes de l’année à venir
Quatre semaines après le début de la nouvelle année, les perspectives économiques mondiales semblent assurément plus stables qu’elles ne l’étaient en mars dernier en pleine pandémie de COVID-19 : les vaccins sont graduellement accessibles partout dans le monde, les banques centrales ont apporté stabilité et liquidité aux marchés mondiaux, et les gouvernements du monde entier ont mis en place des programmes de relance budgétaire parmi les plus musclés de l’histoire moderne.
Pourtant, une grande incertitude persiste : la vigueur de la reprise économique mondiale dépend de la vitesse à laquelle les vaccins contre la COVID-19 peuvent être administrés, l’ampleur des dépenses budgétaires supplémentaires dépend de l’issue de négociations politiques délicates dans chaque pays, et la résilience des marchés financiers semble limitée par les spéculations des investisseurs quant au moment où les banques centrales commenceront à réduire l’assouplissement quantitatif.
Qu’est-ce qui constitue des prévisions de base raisonnables pour 2021? Nos perspectives, détaillées dans le dernier numéro de Perspectives macroéconomiques mondiales, mentionnent quatre principaux thèmes : une année en deux parties, une reprise en forme de K, la hausse temporaire de l’inflation et la recherche continuelle d’un meilleur rendement.
Les quatre piliers de nos perspectives pour 2021
Source : Gestion de placements Manuvie, au 22 décembre 2020. Les prévisions ou autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs ou des prévisions ne sont à jour qu’à la date indiquée. Il n’y a aucune garantie que de tels événements se produiront.
Pourtant, dans le cadre de ces prévisions de base très raisonnables, consensuelles et ennuyeuses oserions-nous dire, nous surveillons un certain nombre de thèmes et d’idées non conventionnelles – des perturbateurs macroéconomiques qui sont attribuables à l’éclosion de COVID-19, ou qui en sont la conséquence. Même si nous sommes confiants à l’égard de nos prévisions, nous nous attendons aussi à ce que les marchés voient le contexte macroéconomique de manière non traditionnelle et se tournent vers ses tendances macroéconomiques émergentes et non conventionnelles en 2021. Bien que ces idées s’inscrivant dans la nouvelle normalité puissent ne pas encore mener à des investissements directs, nous allons y consacrer du temps et une attention particulière cette année.
Perturbateurs macroéconomiques à surveiller
1 La coordination des politiques monétaire et budgétaire brouille la ligne de démarcation entre les deux
La mise en œuvre simultanée de la politique monétaire et des mesures de relance budgétaire en 2020 a été applaudie comme un exemple réussi de coordination des politiques. Cette coordination a probablement sauvé l’économie mondiale d’une dépression persistante et doit être saluée; cependant, nous pensons que cette coordination à de multiples niveaux brouille également la ligne de démarcation entre l’indépendance des banques centrales et le rôle et les objectifs traditionnels de chaque type de politique.
Essentiellement, l’ampleur des achats d’obligations d’État par les banques centrales – en particulier celles émises après mars 2020 – et la part du marché des obligations d’État détenue par les banques centrales attirent l’attention et ont suscité des débats pour déterminer si les banques centrales ont financé les emprunts de l’État. Bien que nous ne soyons pas nécessairement d’accord avec ce point de vue, il est clair pour nous que le montant des titres de créance émis a été rendu possible par la faiblesse historique des taux d’intérêt que la plupart des banques centrales se sont engagées à maintenir. Il est également clair que la dépendance des gouvernements à l’égard des faibles taux d’intérêt et des programmes d’assouplissement quantitatif alimentera davantage les discussions en cours sur la monétisation de la dette et la théorie monétaire moderne, ainsi que les idées courantes qui y sont associées, comme la protection contre l’inflation et les facteurs favorisant l’accentuation de la courbe des taux.
Part des titres de créance d’État en circulation détenue par les banques centrales
Source : Réserve fédérale des États-Unis, Banque du Japon, Macrobond et Gestion de placements Manuvie, au 6 janvier 2021. Les zones grises indiquent une récession.
Parallèlement, les banques centrales ont intensifié leurs efforts de recherche sur des sujets qui dépassent leur champ de compétence habituel, notamment l’inégalité des revenus, les changements climatiques et les transferts de devises numériques. Notamment, le fait que la Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) cible désormais une inflation moyenne donnera à la banque centrale plus de souplesse pour s’attaquer à divers problèmes, car le nouveau cadre permet de laisser l’inflation dépasser sa cible en cas de surchauffe de l’économie. La nomination de l’ancienne présidente de la Fed, Janet Yellen, au poste de secrétaire au Trésor des États-Unis devrait également renforcer l’interaction et l’application des deux types de politiques.
Nous sommes d’avis que la pollinisation croisée des objectifs et la coordination des politiques budgétaire et monétaire suggèrent que les banques centrales pourraient être motivées à maintenir les taux d’intérêt très bas tandis qu’elles s’attaquent à d’autres problèmes que l’inflation. Cela laisse également entendre que la masse monétaire mondiale pourrait continuer d’augmenter et que la dette publique et les déficits persisteront. Voilà qui peut sembler subtil, mais, selon nous, cette situation pourrait avoir une incidence sur de nombreux secteurs macroéconomiques et interagir de façon inattendue avec d’autres perturbateurs macroéconomiques émergents.
2 Un appétit en croissance pour les investissements non traditionnels, y compris les cryptomonnaies
La recherche de rendement a été un important thème de placement stratégique pour nous au cours des dernières années et elle éclaire notre perspective en matière de répartition de l’actif. L’augmentation impressionnante du bilan des banques centrales et la forte hausse de la dette et du déficit des gouvernements encourageront probablement les investisseurs à explorer davantage d’autres catégories d’actif. Bien que les investisseurs se concentreront de plus en plus sur les actifs non traditionnels les plus classiques comme les actifs privés, les marchés émergents, les fonds d’infrastructures et les fonds agricoles, nous pensons qu’il y aura également une demande croissante pour les actifs dont la valeur ne peut pas être faussée par les achats des banques centrales, en particulier ceux qui pourraient être moins touchés par la réglementation et l’imposition, car les gouvernements pourraient chercher à générer des revenus supplémentaires pour financer les déficits prévus. Dans ce contexte, les cryptomonnaies seront probablement perçues comme un placement non traditionnel rassurant par les investisseurs qui craignent que la poursuite du soutien extraordinaire apporté par les politiques entraîne une mauvaise affectation des ressources. Cela ne signifie pas nécessairement qu’investir dans les cryptomonnaies soit approprié, mais cela suggère que les cryptoactifs comme le bitcoin deviendront de plus en plus un point de référence pour les investisseurs et les décideurs.
3 Des données traditionnelles, y compris le PIB et l’IPC, aux données privées et autres données
En 2020, les économistes et les investisseurs ont dû renoncer aux indicateurs économiques traditionnels, lorsqu’ils ont tenté de comprendre rapidement l’incidence de la pandémie sur l’économie. En effet, les données traditionnelles – dont la plupart sont des indicateurs retardés – se sont révélées trop décalées et déformées pour donner l’information pertinente dans une conjoncture en évolution rapide. La forte fluctuation des données traditionnelles n’a pas aidé : les variations sur un mois et sur 12 mois étaient d’une telle ampleur que leur décalage par rapport aux prévisions était à la limite non pertinent. La fluctuation des données largement suivies donnait peu de renseignements pertinents pour expliquer les perturbations de grande ampleur qui affectaient l’économie réelle.
« Nous nous attendons également à ce que les marchés réagissent moins que par le passé aux données économiques traditionnelles. »
Pour compenser, nous nous sommes tournés vers de nouvelles données, en apparence peu orthodoxes, et, à l’occasion, vers des données du secteur privé, comme les réservations dans les restaurants au moyen de OpenTable, les indices de mobilité de Google et les données sur les arrivées de visiteurs en provenance de l’étranger pour en savoir plus sur l’économie. Ces données ne sont pas sans faille, mais elles se sont révélées utiles – rapidement disponibles, nuancées et fortement corrélées avec les données mensuelles traditionnelles auxquels nous étions habitués.
Nous sommes d’avis que les investisseurs continueront d’exiger des données plus à jour pouvant fournir un aperçu instantané des conditions économiques, et ces données du secteur privé seront désormais essentielles pour établir des perspectives macroéconomiques. Nous nous attendons également à ce que les marchés réagissent moins que par le passé aux données économiques traditionnelles. Autrement dit, les investisseurs ont découvert le besoin de nouveaux outils d’information dans un contexte post-COVID-19, qui leur permettront de mieux comprendre la conjoncture macroéconomique et de garder une longueur d’avance sur les marchés.
4 Les monnaies numériques des banques centrales seront suivies avec plus d’attention
Nous pensons que les banques centrales redoubleront d’efforts pour mieux comprendre la monnaie numérique, en particulier la monnaie numérique de banque centrale, qui fait référence au système dans lequel une monnaie numérique est distribuée – elle est soutenue et contrôlée par les banques centrales, c.-à-d. qu’elle ne s’appuie pas sur la technologie de la chaîne de blocs et n’est pas une cryptomonnaie. La constitution d’un système de monnaie numérique de banque centrale pourrait prendre de nombreuses formes, mais l’idée est souvent associée au concept d’un portefeuille numérique détenu par les utilisateurs finaux, qui pourrait inclure les ménages ou les entreprises.
« La monnaie de banque centrale pourrait permettre la création de monnaie hélicoptère, au besoin. »
Bien que l’idée puisse sembler farfelue, les banques centrales se sont déjà lancées dans la recherche à ce sujet – au moins 36 banques centrales ont publié des articles sur le sujet¹, et nous nous attendons à ce que les efforts dans ce domaine s’intensifient. Selon nous, la collaboration entre les plus grandes banques centrales du monde et la Banque des règlements internationaux en vue d’élaborer des principes fondamentaux communs et les caractéristiques fondamentales de la monnaie de banque centrale pourrait être considérée comme un aperçu de l’avenir². Fait intéressant, la Chine a déjà mis à l’essai un yuan numérique soutenu par la banque centrale³.
En théorie, la monnaie de banque centrale devrait améliorer l’efficacité et la transmission de la politique monétaire, en destinant l’argent à ceux qui en ont le plus besoin, alors que l’assouplissement quantitatif a un effet indirect (les banques centrales n’auraient plus à se soucier de la surévaluation de certains actifs que l’assouplissement quantitatif peut créer). La monnaie de banque centrale pourrait permettre la création de monnaie hélicoptère, au besoin. Cependant, la monnaie de banque centrale présente des obstacles majeurs – elle risque de provoquer la désintermédiation des banques, ce qui pourrait avoir d’importantes conséquences. Toutefois, comme l’efficacité de la politique monétaire atteint ses limites, particulièrement à un moment où les décideurs cherchent le moyen de cibler plus efficacement les inégalités, la monnaie de banque centrale pourrait logiquement être la prochaine étape.
5 L’investissement axé sur les facteurs ESG, qui retient de plus en plus l’attention, devrait s’infiltrer dans l’univers macroéconomique
En 2021, les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pourraient bien faire leur entrée dans l’univers macroéconomique. Tout d’abord, nous nous attendons à ce que les investisseurs, qui sont de plus en plus conscients des facteurs ESG, fassent plus que simplement examiner la façon dont les entreprises gèrent ces enjeux et se concentrent sur la façon dont les économies s’attaquent aux enjeux de développement durable, d’égalité et de diversité. Cela augmentera probablement la pression sur les gouvernements et les banques centrales pour qu’ils se concentrent sur des sujets comme les changements climatiques et la transition vers un environnement à faibles émissions de carbone.
Dans un sens, le contexte macroéconomique actuel devrait inciter les décideurs à le faire. Les taux d’intérêt sont faibles et, de l’avis général, l’augmentation des dépenses publiques est appropriée à l’heure actuelle. Cela accélérera probablement le développement d’instruments financiers conçus pour soutenir les grandes transitions économiques, comme les obligations vertes, et aura d’importantes répercussions sur les dépenses budgétaires, les décisions de politique monétaire et, côté investissements, la répartition de l’actif.
6 Les séquelles du marché du travail
Comme l’administration des vaccins contre la COVID-19 a déjà commencé et que l’emploi a rebondi après avoir touché un creux historique, il est tentant de penser que la vie pourrait revenir à la normale dans un avenir proche. Bien que cela soit vrai pour de nombreux segments de l’économie, la situation globale est plus complexe.
Un aspect qui mérite d’être surveillé de près est la baisse relativement importante du taux d’activité dans de nombreux pays en 2020, ce qui laisse penser que le marché du travail pourrait souffrir de conséquences à long terme. Les grandes banques centrales ont bien étudié le concept d’hystérésis, soit les préjudices économiques persistants, particulièrement parmi les groupes défavorisés.
Aux États-Unis, le taux de participation au marché du travail a fortement chuté (%)
Source : U.S. Bureau of Labor Statistics, Macrobond et Gestion de placements Manuvie, au 6 janvier 2021. Les zones grises indiquent une récession.
Des recherches suggèrent que la baisse du taux d’activité dans les économies industrielles après un important recul économique peut durer jusqu’à 10 ans⁴. De plus, le taux de croissance potentiel à long terme d’une économie est fortement lié à son taux d’activité. Notamment, la baisse structurelle du taux d’activité est souvent citée comme l’une des principales causes de la baisse des taux d’intérêt⁵. Si le choc subi par le marché de l’emploi de 2020 laisse des séquelles pendant les prochaines années, il est probable que les taux d’intérêt resteront inférieurs à ce qu’ils auraient été sans la COVID-19, même si la plus grande partie de l’économie semble s’être rétablie.
7 Populisme et demande de politiques de redistribution
En tant qu’économistes et stratèges, nous évitons généralement l’analyse politique à tout prix. Toutefois, en ce début d’année 2021, il nous semble que peu de gens prêtent attention au risque d’une poussée du mouvement populiste. Selon nous, ce mouvement pourrait prendre de l’importance, d’autant plus que la COVID-19 a braqué les projecteurs sur les inégalités raciales, entre les sexes et de richesse qui étaient en quelque sorte volontairement ignorées. Les pressions pour corriger ces déséquilibres augmenteront probablement. En Europe, nous surveillons les prochaines élections fédérales allemandes qui auront lieu en septembre, ainsi que les élections italiennes et françaises de 2022, au cours desquelles les partis populistes pourraient séduire une plus grande part de l’électorat. Toutefois, l’Europe n’est pas la seule – nous pensons que la demande pour des politiques de redistribution augmentera dans de nombreux pays, ce qui aura des répercussions sur l’ampleur, la portée et l’efficacité de la politique budgétaire.
Conclusion
La liste des perturbateurs macroéconomiques possibles peut sembler longue, mais elle pourrait encore s’allonger. Nous surveillons également les tendances apparemment inoffensives, comme l’augmentation prévue des fusions et acquisitions et des premiers appels publics à l’épargne, le passage des consommateurs de la génération Y à ceux de la génération Z, et les perturbations probables dans les soins de santé et l’éducation, qui pourraient avoir d’importantes répercussions sur la mobilité des travailleurs, le coût de la vie et l’inflation. Bien que l’attention des investisseurs en 2021 se concentrera sur le retour à notre ancien mode de vie, nous croyons qu’il est encore plus important d’examiner ce qui se passe sous la surface, ce qui, à bien des égards, a beaucoup changé depuis la COVID-19.
1 « Rise of the central bank digital currency: drivers, approaches and technology », Bank for International Settlement, 13 août 2020. 2 « Central bank digital currency: foundational principles and core features », Bank for International Settlement, 9 octobre 2020. 3 « Explainer: How does China’s digital yuan work? » Reuters, 19 octobre 2020. 4 « Labour Force Participation Hysteresis in Industrial Countries: Evidence and Causes » OCDE, 2010. 5 Labor Force Participation and Monetary Policy in the Wake of the Great Recession, Fonds monétaire international, 16 décembre 2013.
Renseignements importants
Une crise généralisée dans le secteur de la santé, comme une pandémie mondiale, pourrait entraîner une forte volatilité des marchés, la suspension et la fermeture des opérations de change, et affecter le rendement du portefeuille. Le nouveau coronavirus (COVID-19) perturbe ainsi considérablement les activités commerciales à l’échelle mondiale. Une crise sanitaire ainsi que des épidémies et pandémies futures pourraient avoir, sur l’économie mondiale, des répercussions qui ne sont pas nécessairement prévisibles à l’heure actuelle. Une crise sanitaire peut exacerber d’autres risques préexistants, qu’ils soient politiques, sociaux ou économiques. Cela pourrait nuire au rendement du portefeuille, ce qui entraînerait des pertes sur votre placement.
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