Point de mire – mai 2022
Le monde n’est pas le même qu’il y a trois mois. L’optimisme prudent entourant la normalisation au deuxième semestre de l’année a depuis longtemps été assombri par la guerre. De surcroît, une nouvelle série de mesures de confinement en Chine en raison de la COVID-19 a mis à mal les chaînes logistiques de la planète entière. Que nous réserve donc l’avenir? Bien que plusieurs points d’interrogation subsistent, nous avons de plus en plus confiance dans les thèmes sous-jacents qui devraient continuer de dominer au cours des mois à venir.
Il y aura des changements de politique
À l’heure actuelle, les experts et les participants au marché tentent activement de se surpasser les uns les autres. Le marché des États-Unis a pris en compte près de 10 hausses de taux additionnelles dans les 12 prochains mois; celui du Canada n’est pas loin de cette marque. Bien que l’anticipation ne soit pas aussi intense en Europe et au Royaume-Uni, les six hausses de taux prises en compte dans cette région semblent très loin du statu quo qu’on prévoyait tout juste à la fin de l’année dernière1.
Nous pensons que les marchés commenceront à rajuster leurs attentes d’ici l’automne. Plus précisément, nous croyons que les signaux d’alarme lancés par la Banque d’Angleterre, qui a fait part de son inquiétude à l’égard des perspectives de croissance du Royaume-Uni, se répercuteront sur d’autres régions. Essentiellement, malgré l’absence de certitude quant aux prévisions d’inflation, il se pourrait qu’à un moment donné, cette préoccupation soit reléguée au second plan et que les décisions des banques centrales redeviennent fondées sur les craintes relatives à la croissance.
Selon nous, tout signe indiquant que l’inflation se rapproche d’un niveau acceptable servira de couverture pour éviter un atterrissage trop brutal.
Dans la plupart des régions du monde, l’un des thèmes susceptibles d’intéresser particulièrement les marchés et les banques centrales est celui de la confiance fragile des consommateurs qui a été ébranlée par l’érosion de leur pouvoir d’achat à la suite de la hausse des taux d’intérêt et des prix. Bien que l’emploi ne soit pas un sujet de préoccupation à ce stade-ci, la volatilité des marchés pourrait l’être. Les investisseurs doivent noter qu’il y a aussi des divergences régionales à prendre en considération. Aux États-Unis, le dépassement des stocks dans certains secteurs (en dépit des pénuries dans d’autres) pourrait accroître le sentiment général d’incertitude. Par ailleurs, au Canada, l’endettement des ménages et la flambée du marché immobilier mettront la Banque du Canada sur la corde raide, une séquence de relèvement des taux trop agressive risquant d’entraîner des conséquences majeures. La proximité de l’Europe avec l’Ukraine et sa dépendance à l’égard de l’énergie russe pourraient grandement perturber les prix et les activités de production, lesquelles étaient auparavant considérées comme un important moteur de la reprise post-pandémie. L’Allemagne semble particulièrement à risque sur cette question.
Composantes du rendement prévu des catégories d’actif sur cinq ans (%)
Inflation : de la COVID-19 à la guerre
Comme nous l’avons déjà mentionné, le discours entourant l’inflation a évolué ces derniers mois. Si elle était au départ surtout imputée aux distorsions de la chaîne d’approvisionnement découlant de la pandémie, elle est aujourd’hui principalement alimentée par les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine. La première cause semblait sur le point de se résorber au cours du deuxième semestre de l’année, ce qui renforçait notre conviction que la Réserve fédérale américaine (Fed) et les autres banques centrales auraient la souplesse nécessaire pour ralentir confortablement leur rythme de resserrement. Malheureusement, la guerre a poussé les prix à la hausse. Ce qui est inquiétant, c’est que la production prédominante de la région touche des segments précis de la demande (alimentation et énergie) qui ne sont pas théoriquement considérés comme faisant partie de l’inflation fondamentale, mais qui se trouvent paradoxalement au cœur de la consommation et sont donc relativement inélastiques. Ainsi, comme une plus grande partie du revenu disponible des consommateurs est consacrée à la nourriture et à l’énergie, il restera moins d’argent pour les articles discrétionnaires. La hausse des taux d’intérêt vers laquelle nous nous dirigeons exacerbera presque certainement la situation et risque de freiner la croissance pendant la période d’ajustement.
Perspectives concernant
(6 à 12 mois)Perspectives stratégiques
(3 à 5 ans)Actions
Ces derniers mois, la confiance des investisseurs s’est dégradée dans la foulée de la montée en flèche de l’incertitude et de la volatilité, et les actions américaines n’ont pas été épargnées. Les partisans de cette catégorie d’actif ont raison de noter que les valorisations se sont contractées au point où elles sont presque redescendues au niveau des moyennes historiques et que les États-Unis demeurent le marché développé affichant le profil de croissance le plus intéressant. Malgré tout, nous croyons que les craintes suscitées par un ralentissement au deuxième semestre et le resserrement des conditions financières justifient une stratégie plus prudente se rapprochant d’une position neutre ou d’une sous-pondération du point de vue tactique. Sur le plan structurel, les États-Unis ont le profil économique à long terme le plus sain des pays développés; cependant, les valorisations relatives et la dépréciation prévue du billet vert (surtout par rapport aux autres principales devises de marchés développés) continuent de peser sur le rendement de la catégorie d’actif.
L’exposition du marché boursier canadien aux produits de base, dont les prix sont nettement plus élevés qu’il y a six mois, offre un potentiel de hausse intéressant, ce qui en fait une catégorie d’actif engageante à court terme. Malgré un profil de croissance à long terme plus modeste que celui des actions américaines, nous continuons de trouver les actions canadiennes attrayantes en raison de leur profil de dividendes et des valorisations raisonnables. Par ailleurs, l’appréciation du dollar canadien est susceptible de soutenir la catégorie d’actif à brève et à longue échéance.
La trajectoire des actions européennes reste voilée par le brouillard de la guerre. Les valorisations demeurent attrayantes comparativement à celles des actions américaines. En effet, les risques liés aux perturbations découlant directement du conflit et les effets secondaires de ces dynamiques justifient pleinement l’escompte. À moyen terme, nous nous attendons à ce que toute réduction importante du risque géopolitique, le redémarrage de la reprise post-pandémie et le soutien budgétaire continu entraînent une période de surperformance. Quoi qu’il en soit, rien ne prouve que cela se produira bientôt. À long terme, la catégorie d’actif présente un profil de dividendes intéressant, et la plus-value de l’euro rehausserait son attrait. Cependant, la faiblesse du profil de croissance structurelle de la région fait toujours contrepoids à ces facteurs favorables, ce qui justifie une pondération neutre.
Cette catégorie d’actif dépend du secteur manufacturier et de l’impulsion du commerce mondial, qui reste entravé par la perturbation des chaînes d’approvisionnement. Parallèlement, l’incertitude économique persistante en Chine, qui représente une grande partie des actions des marchés émergents, est également préoccupante, tout comme les problèmes politiques au Brésil. Tout bien considéré, nous croyons qu’une position neutre à court terme est justifiée. Cependant, des signes d’amélioration de la dynamique des chaînes d’approvisionnement et de stabilisation de la croissance mondiale pourraient considérablement rehausser les perspectives des actions des marchés émergents, surtout compte tenu des valorisations actuelles. Nous continuons de croire que les actions des marchés émergents demeurent attrayantes d’un point de vue stratégique. Les valorisations restent faibles, et les profils de croissance et de dividendes de la catégorie d’actif sur une période de cinq ans sont attrayants. La faiblesse structurelle du dollar américain pourrait avoir une incidence positive modeste sur cette catégorie d’actif.
En théorie, les actions japonaises devraient offrir une occasion intéressante aux investisseurs. Toute stabilisation de la croissance mondiale, l’importante dépréciation du yen depuis le début de l’année et le maintien de mesures de relance monétaire et budgétaire musclées pourraient faire grimper cette catégorie d’actif. Nous croyons que les investisseurs devraient être à l’affût de toute preuve que les critères susmentionnés commencent à stimuler le rendement. Plusieurs facteurs structurels sont favorables aux actions japonaises : la faiblesse des valorisations, une possible appréciation du yen, l’amélioration continue de la gouvernance d’entreprise et de généreux programmes de rachat d’actions. Malheureusement, ces facteurs sont contrebalancés par le profil de croissance anémique du Japon. Sur une période de trois à cinq ans, les perspectives de cette catégorie d’actif sont, selon nous, neutres quoique légèrement positives.
Les actions chinoises ont dégagé un rendement décevant au cours des derniers mois en raison de la détérioration des perspectives de croissance. À notre avis, tout signe que Beijing entend prendre du recul par rapport aux réformes susceptibles de miner la confiance des investisseurs, un relâchement de la politique zéro COVID-19 en vigueur, une indication que la vague actuelle d’infections est en train de s’essouffler ou une nouvelle accélération du cycle des stocks mondiaux pourraient entraîner une période de surperformance. Nous soutenons depuis longtemps que la croissance en Chine devra ralentir pour que l’économie du pays puisse passer d’un modèle axé sur la croissance industrielle à un modèle misant sur la croissance de la consommation. Nous prévoyons par ailleurs que le renminbi se dépréciera légèrement au cours des trois à cinq prochaines années. Par conséquent, nous restons neutres à l’égard de la catégorie d’actif.
Titres à revenu fixe
L’inflation galopante et le plein emploi ont incité la Fed à faire volte-face quant à sa politique monétaire au cours des derniers mois, ce qui justifie pleinement la sous-pondération des titres à revenu fixe américains. Cela dit, nous croyons que les hausses de taux anticipées par le marché sont exagérées, surtout dans un contexte caractérisé par (comme nous nous y attendons) un ralentissement de la croissance et une certaine modération de l’inflation et susceptible de pousser la Fed à adopter une approche plus conciliante au deuxième semestre de l’année. Étant donné que la catégorie d’actif vient de connaître une période de contre-performance historique, nous pourrions observer un redressement temporaire dans les prochains mois, ce qui légitimerait une sous-pondération moins marquée que celle antérieurement préconisée à court terme. À long terme, même si la balance des risques tend vers l’équilibre, nous restons d’avis que cette catégorie d’actif présente un profil de rendement faible, particulièrement en comparaison avec d’autres catégories d’actif productives de revenus, comme les titres de créance.
Comme pour la Fed, nous pensons que la Banque du Canada met en œuvre une politique de resserrement trop agressive, d’autant plus que sa quête d’équilibre est probablement plus délicate, car elle doit tenir compte du fort endettement des ménages et des préoccupations de longue date concernant l’immobilier résidentiel au pays. Nos perspectives quant aux obligations gouvernementales canadiennes sont semblables à celles concernant les obligations du Trésor américain. Le rendement négatif de la catégorie d’actif au cours des derniers mois et les attentes selon lesquelles la Banque du Canada pourrait se montrer plus conciliante au deuxième semestre justifient une sous-pondération plus faible qu’autrement à court terme. À long terme, les mêmes arguments que ceux évoqués pour les titres à revenu fixe américains s’appliquent, à une exception près. L’appréciation du dollar canadien, qui devrait selon nous se produire d’un point de vue structurel, se traduira par un profil de rendement légèrement plus intéressant (par rapport aux obligations du Trésor américain) pour la dette publique et les titres de créance du Canada.
Bien que la Banque centrale européenne ait récemment durci le ton, nous nous attendons à ce que les taux d’intérêt européens et japonais restent inférieurs à ceux des États-Unis. Un retour progressif à la normale poussera inévitablement les taux à la hausse en Europe et au Japon, surtout dans le segment à long terme, ce qui entraînera probablement des difficultés sur les marchés obligataires de ces deux régions. Essentiellement, après un rajustement en fonction du taux de change, les titres à revenu fixe japonais nous semblent légèrement plus attrayants que les titres à revenu fixe européens. Par ailleurs, nous croyons que l’orientation monétaire du Royaume-Uni laissera présager celle d’autres grandes banques centrales. La Banque d’Angleterre a déjà exprimé ses inquiétudes au sujet du ralentissement de la croissance, signalant que même si elle n’a pas encore terminé son resserrement, elle pourrait du moins le modérer.
La surpondération structurelle des obligations des marchés émergents demeure l’une de nos plus fortes convictions. À long terme, nous pensons que les rendements totaux de la catégorie d’actif pourraient figurer parmi les plus attrayants, grâce au niveau relativement élevé de rendement en revenu attendu qu’elle offre. Nos attentes relatives à l’affaiblissement du dollar américain ($ US) sur cinq ans constituent également un facteur contributif. À court terme, nous estimons que la catégorie d’actif présente toujours un profil de rendement attrayant. Cela dit, les rendements pourraient être affectés par la vigueur du billet vert, les perturbations continues liées à COVID-19 et l’incidence globale de ces dernières sur la croissance mondiale à brève échéance.
Nous restons optimistes à l’égard des obligations américaines à rendement élevé, principalement en raison des occasions de portage offertes par la catégorie d’actif. Les écarts de taux par rapport aux obligations du Trésor américain se sont quelque peu élargis, et nous sommes préoccupés par les perspectives de certains secteurs dans l’éventualité où l’économie stagnerait. Toujours est-il que nous nous attendons à ce que les écarts de taux se resserrent si les craintes entourant les politiques (de même que les niveaux d’inflation) s’atténuent au deuxième semestre de l’année, comme nous le prévoyons, ce qui donnerait lieu à une hausse progressive.
Selon nous, les résultats positifs de la catégorie d’actif restent attrayants. De surcroît, si l’inflation ralentit et que la Fed change de cap comme prévu, cette catégorie d’actif pourrait bénéficier de la même dynamique que les obligations gouvernementales à plus court terme. Bien que nous pensions que les obligations américaines à rendement élevé présentent un profil de rendement plus attrayant que les obligations de première qualité, il convient de noter que ces dernières peuvent être utilisées comme un outil permettant aux investisseurs d’accroître la durée de leur portefeuille. Selon nous, les titres de créance de qualité supérieure peuvent représenter une solution de rechange intéressante pour les investisseurs cherchant à se protéger contre la volatilité actuelle des marchés.
Actifs non traditionnels/réels
Aux États-Unis, les fiducies de placement immobilier continuent de produire un rendement supérieur à celui des titres à revenu fixe et d’offrir des avantages engageants sur le plan de la diversification, ce qui est intéressant dans un contexte inflationniste. À court terme, nous nous attendons à ce que les disparités entre les sous-secteurs (comme nous l’avons mentionné précédemment) persistent. En effet, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement freinent la construction, ce qui déséquilibre l’offre et la demande (et fait monter les prix), particulièrement dans le segment résidentiel et celui des laboratoires et des sciences de la vie. Du côté des immeubles de bureaux, les difficultés perdurent, alors que les entreprises américaines s’adaptent à un nouveau modèle de travail flexible à l’ère post-pandémie. C’est pourquoi nous appliquons une pondération neutre à court et à long terme.
Comme les prix du pétrole se sont élevés à des sommets qui n’ont été atteints que deux fois au cours des 50 dernières années et que les prix du gaz ont également grimpé en flèche, la composante énergétique des ressources naturelles mondiales a connu un essor fulgurant. Selon nous, la récente fluctuation des prix est tout à fait normale (dans un contexte de tendance haussière) et ne modifie pas notre point de vue à court terme. Nous reconnaissons que les prix élevés de l’énergie, conjugués à la hausse des taux d’intérêt, finiront par faire mal aux consommateurs et entraîner une baisse de la demande. Cependant, nous ne voyons pas encore de signes voulant que cela se concrétise à l’approche de la saison des grands déplacements automobiles dans un contexte d’offre limitée.
Dans le secteur des métaux, même si l’or a baissé par rapport à ses sommets de la fin de mars, nous restons optimistes quant à sa trajectoire à moyen terme. En effet, dans un environnement marqué par les pressions inflationnistes et la grande volatilité des marchés, le métal précieux peut offrir une protection contre la hausse des prix et des avantages liés à la diversification. Nous trouvons également d’autres sphères des ressources naturelles tout aussi intéressantes. Les conflits géopolitiques et les sanctions qui en ont découlé, par exemple, ont considérablement réduit l’offre mondiale de produits chimiques, surtout d’engrais, ce qui a propulsé les prix. Or, aucun ralentissement n’est en vue.
Les sociétés d’infrastructures cotées en bourse sont devenues une catégorie d’actif de plus en plus intéressante qui, selon nous, mérite qu’on s’y attarde du point de vue de la répartition stratégique de l’actif. À notre sens, elle constitue une bonne solution de rechange dans un contexte de faiblesse des taux de rendement. De plus, l’amélioration des infrastructures est une stratégie commune aux gouvernements du monde entier, ce qui devrait favoriser les rendements pour les années à venir.
Tableau des rendements attendus
Actions des marchés développés : prévisions sur cinq ans (%)
|
Grande cap. améri-caines |
Moyenne cap. américaines |
Petite cap. américaines |
Grande cap. canadiennes |
Petite cap. canadiennes |
Grande cap. EAEO |
Petite cap. EAEO |
Grande cap. mondiales |
Europe |
Japon |
Rendement en revenu |
1,3 |
1,2 |
1,2 |
2,5 |
1,7 |
2,9 |
2,5 |
1,8 |
2,9 |
2,3 |
PIB nominal/ |
5,9 |
6,5 |
6,5 |
4,9 |
5,5 |
4,2 |
4,6 |
5,4 |
3,6 |
5,9 |
Valorisation |
-4,4 |
-0,6 |
-0,2 |
-1,1 |
-0,4 |
-0,7 |
-0,1 |
-3,3 |
-1,0 |
0,3 |
Rendement lié au taux de change (par rapport au $ US) |
— |
— |
— |
0,9 |
0,9 |
1,6 |
1,5 |
0,5 |
1,6 |
1,4 |
Rendement total ($ US) |
2,6 |
7,1 |
7,5 |
7,3 |
7,8 |
8,1 |
8,6 |
4,3 |
7,2 |
9,9 |
|
||||||||||
Rendement lié au taux de change (par rapport au $ CA) |
-0,9 |
-0,9 |
-0,9 |
— |
— |
0,7 |
0,6 |
-0,4 |
0,7 |
0,5 |
Rendement total ($ CA) |
1,7 |
6,1 |
6,5 |
6,3 |
6,8 |
7,1 |
7,6 |
3,4 |
6,2 |
8,9 |
Actions des marchés émergents et asiatiques : prévisions sur cinq ans (%)
|
Marchés émergents |
Pays émergents d’Am. latine |
Pays émergents de l’EMOA |
Pays émergents d’Asie |
Inde |
Chine |
Hong Kong |
Taïwan |
Corée du Sud |
Singapour |
Rendement en revenu |
2,4 |
3,8 |
3,3 |
2,1 |
1,1 |
2,2 |
3,0 |
2,6 |
2,1 |
2,9 |
PIB nominal/croissance |
7,3 |
5,6 |
6,0 |
7,7 |
9,4 |
6,7 |
5,4 |
8,5 |
8,4 |
4,5 |
Valorisation |
-0,6 |
1,0 |
1,5 |
-0,9 |
-3,0 |
0,1 |
0,8 |
-2,3 |
0,3 |
-1,9 |
Rendement lié au taux de change (par rapport au $ US) |
0,3 |
-0,1 |
-1,5 |
0,5 |
0,5 |
0,0 |
— |
0,7 |
1,6 |
2,1 |
Rendement total ($ US) |
9,4 |
10,4 |
9,2 |
9,5 |
7,8 |
9,0 |
9,3 |
9,4 |
12,7 |
7,7 |
|
||||||||||
Rendement lié au taux de change (par rapport au $ CA) |
-0,6 |
-1,0 |
-2,4 |
-0,4 |
-0,4 |
-0,9 |
-0,9 |
-0,2 |
0,7 |
1,2 |
Rendement total ($ CA) |
8,4 |
9,4 |
8,2 |
8,5 |
6,8 |
8,0 |
8,3 |
8,4 |
11,7 |
6,7 |
Titres à revenu fixe : prévisions sur cinq ans (%)
|
Obligations américaines de première qualité |
Obligations canadiennes de première qualité |
Obligations américaines à rendement élevé |
Prêts à effet de levier américains |
TIPS |
Obligations des marchés émergents |
Obligations asiatiques de première qualité |
Obligations gouvernementales mondiales |
Rendement en revenu |
3,6 |
3,4 |
7,2 |
6,2 |
0,3 |
6,5 |
4,1 |
1,8 |
Rendement lié au cours |
-1,0 |
-0,4 |
-3,1 |
-2,6 |
0,3 |
-0,2 |
-0,5 |
-0,6 |
Rendement lié au taux de change (par rapport au $ US) |
— |
0,9 |
— |
— |
— |
0.2 |
0.9 |
1.1 |
Rendement total ($ US |
2,6 |
3,9 |
4,0 |
3,6 |
0,6 |
6,5 |
4,5 |
2,3 |
|
||||||||
Rendement lié au taux de change (par rapport au $ CA) |
-0,9 |
— |
-0,9 |
-0,9 |
-0,9 |
-0,7 |
-0,1 |
0,2 |
Rendement total ($ CA) |
1,7 |
2,9 |
3,1 |
2,7 |
-0,3 |
5,5 |
3,5 |
1,3 |
Actifs non traditionnels/réels : prévisions sur cinq ans (%)
|
FPI américaines |
Actions de ressources naturelles mondiales |
Sociétés d’infrastructures mondiales cotées en bourse |
|
Rendement en revenu |
2,9 |
3,4 |
3,5 |
|
PIB nominal/croissance |
2,4 |
4,6 |
4,3 |
|
Valorisation |
-2,1 |
-1,0 |
-0,5 |
|
Rendement lié au taux de change (par rapport au $ US) |
-- |
0,4 |
0,5 |
|
Rendement total ($ US) |
3,1 |
7,4 |
7,8 |
|
|
||||
Rendement lié au taux de change (par rapport au $ CA) |
-0,9 |
-0,5 |
-0,4 |
|
Rendement total ($ CA) |
2,2 |
6,4 |
6,8 |
1 Bloomberg, au 9 mai 2022.
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