Saisir l’alpha sur le marché secondaire grâce aux placements dirigés par des commandités
Autrefois limités à un créneau peu connu, les placements privés sur le marché secondaire – surtout ceux dirigés par des commandités – sont désormais un outil de gestion de portefeuille indispensable dans l’ensemble de l’écosystème des placements privés. Découvrez pourquoi.
Stewart Foley, d’InsuranceAUM.com, et Jeff Hammer et Paul Sanabria, cochefs mondiaux, Placements secondaires, Gestion de placements Manuvie, nous expliquent en quoi les placements dirigés par des commandités sont tout aussi intéressants pour les commanditaires, les promoteurs et les investisseurs sur le marché secondaire.
Podcast en anglais seulement.
« À l’heure actuelle, l’attrait pour la liquidité du marché secondaire est supérieur au capital disponible. Connaissez-vous une autre catégorie de placement sur les marchés privés où les flux d’opérations surpassent le capital disponible? »
Stewart Foley, CFA, InsuranceAUM.com : « Bienvenue à un autre épisode du balado lnsuranceAUM.com. Je m’appelle Stewart Foley. Je serai votre hôte aujourd’hui. Bienvenue de nouveau. Les marchés secondaires font beaucoup parler d’eux ces temps-ci, de la valeur qui s’y trouve, et je suis très heureux d’aborder cette question aujourd’hui sous le thème « Saisir l’alpha sur le marché secondaire grâce aux opérations dirigées par des commandités ». Je suis en compagnie de deux chefs de file de l’industrie, Paul Sanabria et Jeff Hammer, directeurs généraux principaux et cochefs, Placements secondaires, à Gestion de placements Manuvie. Je trouve que la définition d’une opération sur le marché secondaire est bien souvent abstraite. Pouvez-vous nous donner une définition qui cadre avec nos besoins et nous aider à la mettre en perspective? »
Jeff Hammer, Gestion de placements Manuvie : « Bien sûr. Une opération sur le marché secondaire est en fait une opération entre des détenteurs d’actifs financiers illiquides, contrairement aux marchés publics où les opérations secondaires ont lieu, mais pour des instruments cotés. Dans notre marché, il n’y a rien de tel, et les inefficacités sont nombreuses, et l’univers d’acheteurs est méconnu. Donc, essentiellement, il s’agit d’une opération entre deux détenteurs d’actifs illiquides… »
Paul Sanabria, Gestion de placements Manuvie : « … À bien des égards, lorsque le marché a commencé à prendre son envol, c’était plutôt chaotique au chapitre des vendeurs ou des actifs. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. C’est maintenant un segment plus efficace du marché. Pourquoi? Parce que la liquidité est un élément essentiel de tout marché et que les instruments [sur le marché des placements privés] étaient, par leur nature, illiquides, il fallait une solution. C’est ainsi que les stratégies de placement du marché secondaire sont devenues des solutions pour répondre au besoin de liquidités. »
Cette présentation a d’abord été publiée sur InsuranceAUM.com et est réutilisée avec permission. Les opinions exprimées peuvent changer. Gestion de placements Manuvie n’est pas responsable des opinions ou des commentaires exprimés par toute personne qui n’est pas membre de Gestion de placements Manuvie.
Transcription
Stewart : Bienvenue à un autre épisode du balado InsuranceAUM.com. Je m’appelle Stewart Foley. Je serai votre hôte aujourd’hui. Bienvenue de nouveau! Les marchés secondaires font beaucoup parler d’eux ces temps-ci, de la valeur qui s’y trouve, et je suis très heureux d’aborder cette question aujourd’hui sous le thème « Saisir l’alpha sur le marché secondaire grâce aux opérations dirigées par des commandités ».
Je suis en compagnie de deux chefs de file de l’industrie, Paul Sanabria et Jeff Hammer, directeurs généraux principaux et cochefs, Placements secondaires, à Gestion de placements Manuvie. Merci d’être là. Merci de prendre le temps.
Paul : Je suis très heureux d’être ici aujourd’hui.
Jeff : De même. Je suis très heureux d’être ici.
Stewart : Super. Commençons donc ce balado comme tous les autres. Où avez-vous grandi? Quel a été votre premier emploi? Quelle était votre mascotte au secondaire? Je commence avec vous Paul.
Paul : Mon père est militaire dans l’Armée de l’air. Je suis un enfant de cette communauté. J’ai donc grandi un peu partout, mais je suis né dans le sud de la Californie. J’ai vécu en Angleterre, à New York pour revenir en Californie. J’ai été partout, typique d’un enfant de la communauté militaire. Mon premier emploi a été comme emballeur à l’épicerie, quand j’étais jeune. Mais le premier emploi que j’ai occupé au niveau collégial a été comme ingénieur pour Hewlett-Packard. La mascotte était les Lancers.
Stewart : Wow. Vous êtes le deuxième à avoir la mascotte des Lancers. Bien joué! À votre tour maintenant Jeff. Où avez-vous grandi? Quel a été votre premier emploi? Quelle était votre mascotte au secondaire?
Jeff : Stewart, j’ai grandi sur une île, donc j’ai peut-être une mentalité d’insulaire. C’est arrivé sur l’île. L’île de Manhattan. J’ai eu une perspective particulière en grandissant dans l’Upper East Side de New York, où la rivière Hudson semblait être une barrière imperméable au monde. J’ai passé le reste de ma vie à élargir ma perspective, en la décentrant hors de Manhattan. Mon premier emploi a été comme aide-serveur, mais mon deuxième emploi a été pour le New York Times, et mon troisième emploi a été chez Goldman Sachs à titre d’analyste financier. Ma mascotte était The Dutchman.
Stewart : Oh, wow.
Jeff : J’ai fréquenté une petite école de Manhattan qui a été fondée au 17e siècle par les Hollandais, et donc la mascotte est The Dutchman.
Stewart : J’adore. Bon... On parle de placements secondaires. Nous venons d’avoir un symposium. Les gens parlaient de placements secondaires. Je trouve que la définition d’une opération sur le marché secondaire est bien souvent abstraite. Pouvez-vous nous donner une définition qui cadre avec nos besoins et nous aider à la mettre en perspective?
Jeff : Bien sûr. Je vais prendre cette question Stewart, d’accord? Une opération sur le marché secondaire est en fait une opération entre des détenteurs d’actifs financiers illiquides, contrairement aux marchés publics où les opérations secondaires ont lieu, mais pour des instruments cotés. Dans notre marché, il n’y a rien de tel, et les inefficacités sont nombreuses, et l’univers d’acheteurs est méconnu. Donc, essentiellement, il s’agit d’une opération entre deux détenteurs d’actifs illiquides.
La partie la plus développée du marché secondaire est celle des placements privés, et elle vise généralement l’achat et la vente de participations dans une société, car c’est l’instrument privilégié pour lequel sont conçus les placements sur le marché privé. Ce sont des participations. En fait, le concept de participations a vraiment commencé à prendre forme qu’après la Seconde Guerre mondiale, et l’engouement envers celui-ci et l’idée de regrouper les capitaux au moyen de participations a vraiment pris de l’ampleur dans les années 1980, et se poursuit aujourd’hui.
Auparavant, les opérations étaient effectuées par des commanditaires. C’est ainsi que le marché secondaire des placements privés s’est ancré. Au fil du temps, et plus récemment, des promoteurs ou des commandités ont commencé à faire des opérations sur le marché secondaire. Ils ont commencé à utiliser le marché secondaire pour leurs propres besoins. Au départ, ces opérations secondaires n’étaient que des transactions. Aujourd’hui, il s’agit manifestement d’un segment défini dans un marché qui dégage plus de 100 milliards de dollars par an.1
Pour vous donner une idée de l’ampleur, Stewart, sa valeur était d’environ 2 milliards de dollars il y a 20 ans; c’est toute qu’une croissance. À l’heure actuelle, la moitié des opérations ont lieu sur le marché secondaire dirigé par des commandités, et l’autre moitié sur le marché traditionnel dirigé par des commanditaires. C’est ainsi depuis quelques années maintenant.
Stewart : Donc, étant donné l’inefficacité, une personne très sage et très riche m’a dit un jour, « un bon achat est à moitié vendu ». Il semble donc que ce marché, même s’il est en pleine croissance, devienne un marché viable auquel il convient d’accorder une répartition. Ai-je bien compris? Que ce n’est plus seulement une question de vendre ce que nous devons vendre? C’est beaucoup plus grand que ça aujourd’hui.
Paul : C’est effectivement le cas. Peut-être que je peux répondre à cette question, Jeff. C’est vraiment beaucoup plus grand que ça aujourd’hui. À bien des égards, lorsque le marché a commencé à prendre son envol, c’était plutôt chaotique au chapitre des vendeurs ou des actifs. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. C’est maintenant un segment plus efficace du marché. Pourquoi? Parce que la liquidité est un élément essentiel de tout marché et que les instruments que Jeff a décrits étaient, par leur nature, illiquides, il fallait une solution. C’est ainsi que les stratégies de placement du marché secondaire sont devenues des solutions pour répondre au besoin de liquidités.
Pour mettre le tout en perspective, le marché n’est pas uniquement chaotique; en fait, il s’agit d’un marché orienté vers la solution. Pour ajouter quelques statistiques à ce que Jeff a décrit, si l’on regarde les trois dernières périodes de cinq ans, on constate que le volume des opérations sur le marché a doublé2. Encore plus important, pendant les 10 dernières années, le volume des opérations a été d’environ 640 milliards de dollars. Et au cours des 20 dernières années, il a été de 790 milliards de dollars2.
Donc la prépondérance des opérations ou de la liquidité sur le marché est vraiment survenue durant les 10 dernières années. Cela s’explique en partie par le fait que le tout s’est construit au-delà du marché des entreprises. Bien que le marché des acquisitions soit le plus important, il y a, bien sûr, le marché à capital fixe, que Jeff a décrit, et où se trouvent l’immobilier, l’infrastructure, le crédit privé, le capital de risque et la croissance.
Le marché secondaire a évolué vers l’ensemble de ces marchés contigus, et des solutions ont donc dû être créées pour chacun. Comme Jeff l’a décrit, le marché servait auparavant à
contrer l’illiquidité du marché des commanditaires; lorsque les promoteurs ont commencé à participer à ce marché, qui investit aussi dans des instruments illiquides, cela a vraiment stimulé la croissance plus récemment, au cours des trois dernières années.
Stewart : Alors, est-ce que le marché secondaire se compose uniquement de placements privés ou bien y trouve-t-on aussi d’autres catégories d’actif du marché privé? J’essaye vraiment de comprendre la dette et l’étendue du marché.
Jeff : Je vous explique rapidement, puis Paul pourra continuer. Le marché ne se limite pas uniquement aux placements privés. Cela revient à ce que vous disiez Stewart, qu’il existe des marchés secondaires qui sont comme une subdivision du marché secondaire principal dans l’infrastructure, l’immobilier, le crédit, le capital de risque. Chacun de ces sous-marchés a des caractéristiques différentes, mais la structure de base est la même en ce sens que les placements privés sont issus de participations.
Celles-ci, en raison de leur durée contractuelle, ont créé de l’illiquidité. Ainsi, le marché secondaire, comme l’a dit Paul, s’est positionné comme un marché axé sur les solutions pour résoudre ces problèmes. Évidemment, l’analyse variera selon qu’il s’agit d’un actif sous-jacent ou d’un actif de crédit ou d’un actif immobilier ou d’un actif d’infrastructure; de là la nécessité du niveau de spécialisation. Mais les paramètres de base de ce que vous associez au marché secondaire sont les mêmes.
Stewart : C’est vraiment intéressant. Hier, je faisais un balado avec le chef de la gestion des risques de Principal. C’est aussi un grand sujet de conversation dans notre symposium, qui tourne autour du fait qu’il y a une tendance marquée vers les actifs privés dans le secteur de l’assurance, sans contredit. L’un des éléments qui posent un défi pour le secteur, c’est de savoir où se situe le niveau d’illiquidité maximum d’un portefeuille.
L’idée qu’il existe un marché secondaire viable, je crois, aiderait à la décision de répartition dès le départ, lorsque les gens savent que ce n’est pas seulement un marché chaotique, qu’il s’agit d’un marché viable fondé sur des solutions. Il semble donc que les placements secondaires offrent plusieurs stratégies. Pouvez-vous décrire les stratégies qui, à votre avis, présentent actuellement le meilleur profil risque-rendement?
Jeff : Certainement. Je peux répondre à celle-ci. Stewart, je souhaite compléter ce que vous avez dit plus tôt en ce sens que le marché est devenu si efficace que d’un point de vue économique, il n’y a pas d’enjeux à faire son entrée sur ce marché. Souvent, les gens sur le marché secondaire, ils appliquent un cadre vieux de 30 ans et ils se disent : « Wow, ça va être un marché fortement sous-évalué. Nous allons devoir faire d’importantes réductions pour vendre ces actifs dans ce marché. » Ce n’est plus vraiment le cas maintenant.
Ce marché est tellement vaste et compte un très grand nombre de participants. Si je suis un cadre supérieur d’une compagnie d’assurance et que je dois dépendre du marché secondaire comme liquidité de réserve, est-ce que j’obtiendrai la valeur comptable souhaitée? Donc, comme vous l’avez mentionné, c’est vraiment un outil de gestion de portefeuille.
Stewart : Je vais vous dire, je veux vraiment que notre auditoire l’entende parce que, c’est peut-être mon propre biais, mais pour moi, c’est comme : « Oh, nous allons vendre nos actifs privés. » C’est comme : « Oh mon dieu, la décote sera phénoménale. » Je me dis qu’il y a d’autres gens qui gèrent des portefeuilles d’assurance qui seront aussi heureux de l’entendre.
Jeff : Certainement. Pour répondre à votre question sur les stratégies utilisées sur le marché secondaire, du point de vue des placements, il y a deux stratégies de base, puis je dirais de trois à quatre stratégies connexes. Je crois que j’ai fait allusion aux deux stratégies de base plus tôt. Ce sont les placements traditionnels dirigés par des commanditaires et les placements dirigés par des commandités. Lorsqu’il est question de placements traditionnels dirigés par des commanditaires, il y a deux commanditaires – des participants passifs d’une société en commandite – négociant entre eux.
Les placements dirigés par des commandités comprennent le promoteur – le commandité – qui choisit les actifs d’un portefeuille existant, puis les repositionne dans une nouvelle structure. Cela peut s’exécuter de différentes façons. Mais fondamentalement, dans le premier cas, soit la stratégie traditionnelle du commanditaire, le promoteur joue vraiment un rôle d’observateur passif et d’approbateur de la transaction entre deux commanditaires. Dans le second cas, soit les opérations dirigées par des commandités, le promoteur lui-même accède, au nom de ses commanditaires, au marché secondaire en tant que source de capital.
Ce sont les deux principales stratégies du marché secondaire, et elles sont utilisées à peu près en parts égales aujourd’hui sur ce marché qui, comme nous l’avons dit, est supérieur à 100 milliards de dollars. La proportion est d’environ 50/303. Maintenant, voyons rapidement les autres stratégies. Il y a une – des placements directs sur le marché secondaire – qui vise la vente et l’achat d’actions directement dans le tableau de capitalisation d’une entreprise plutôt que par un instrument de société en commandite. Elle représente une petite part du marché.
Une autre stratégie, dite d’actions privilégiées, prévoit un accord contractuel, vraiment, sur la façon d’affecter les distributions et les flux de trésorerie. Elle peut se présenter sous la forme d’une portion d’actions ou de dettes subordonnées. Enfin, comme dérivé très limité, les gens consentent des prêts garantis par des portefeuilles de placements privés, ce qui, dans un marché secondaire général, est considéré comme une utilisation secondaire du capital. On y fait aussi référence sous le nom de prêt sans actif.
Ce sont là les choix à notre disposition lorsque l’on considère dans quel marché secondaire investir. Mais, comme je l’ai dit, l’action se déroule aujourd’hui au chapitre des opérations dirigées par des commandités et des opérations dirigées par des commanditaires.
Stewart : J’adore la prochaine question parce que je pense que nous allons creuser un peu plus vos personnalités. Mais la portion « parlez-moi de vous », je sais de notre appel de préparation que vous travaillez ensemble depuis très longtemps et que vous vous connaissez très bien. Comment vous êtes-vous rencontrés? Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la façon dont vous mettez en œuvre la stratégie secondaire?
Paul : Bien sûr. Je peux répondre à celle-ci. C’est inhabituel. Jeff et moi nous connaissons depuis plus de 30 ans, et notre collaboration professionnelle remonte à il y à 24 ans, croyez-le ou non. Nous avons fait connaissance à la Harvard Business School, en fait, dans la même cohorte. Fait peu connu, nous avons habité ensemble pendant un certain temps, ce qui est assez inhabituel pour tout type de cochef. Croyez-le ou non, nous nous connaissons plus longtemps que nos conjointes.
Mais nous venons de milieux très différents. Jeff est New-Yorkais, il a une formation en finance et son premier emploi était chez Goldman Sachs. Je viens de la Californie et je suis ingénieur de formation; comme je l’ai dit, mon premier emploi était à titre d’ingénieur. Nous avons donc une perspective différente et nous l’avons toujours utilisée comme une force, non seulement entre nous, mais aussi au sein des équipes que nous avons constituées au fil du temps.
Pendant un certain temps après l’école de commerce, Jeff et moi avons eu des carrières séparées. Et puis, quelque 24 ans plus tard, nos routes professionnelles se sont croisées bien involontairement, pour être honnête, dans le segment des placements secondaires, lorsque nous avons acheté notre premier portefeuille auprès d’AIG, une compagnie d’assurance, croyez-le ou non. Nous étions vraiment enthousiasmés par l’innovation présente sur le marché et, en fait, nous investissons dans ce segment depuis 24 ans.
Un autre facteur inhabituel de notre partenariat réside dans le fait que nous avons joué plusieurs rôles dans ce segment : investisseurs, banquiers ou conseillers. Nous avons consacré 14 années aux placements. Comme Jeff l’a mentionné, les 10 premières visaient des placements traditionnels sur le marché secondaire dirigés par des commanditaires, alors que durant les 4 dernières années, nous nous sommes concentrés exclusivement sur les opérations dirigées par des commandités. Mais dans tout cela, nous avons aussi passé 10 ans en tant que banquiers d’affaires et nous avons en fait joué un rôle déterminant dans la création du volet des opérations sur le marché secondaire dirigées par des commandités, établissant un scénario d’utilisation fondamentalement différent où les commandités utilisaient le capital des placements secondaires pour répondre à leurs propres besoins de liquidités.
Donc, vraiment, une progression très prononcée, tant historiquement comme personne que professionnellement. Par exemple, comme disait Jeff, à nos débuts dans ce segment il y a 24 ans, le volume des opérations était inférieur à 10 milliards de dollars. Au cours des 2 dernières années, il a dépassé la barre des 100 milliards de dollars. Nous avons vu bien des choses ensemble concernant le marché secondaire.
Évidemment, la seconde partie de votre question Stewart portait sur ce qu’il faut faire pour bâtir ce volet et sur la façon dont nous nous concentrons sur ce volet. Je pense que le plus important est vraiment la plateforme que nous avons choisie au départ. En fait, cette plateforme, en ce qui concerne, est liée à Manuvie. Sans contredit, Manuvie est fondamentalement une grande compagnie d’assurance. Comme de nombreuses compagnies d’assurance, elle a de très nombreuses activités de gestion d’actifs et de placements alternatifs.
Ces éléments étaient très importants pour Jeff et moi, le fait d’avoir une longue expérience de placement dans les marchés privés. Mais encore plus important que le fait d’investir uniquement dans les marchés privés, Manuvie l’a fait d’une manière très intégrée et multistratégique, ce qui signifie qu’elle avait un programme primaire très solide, un programme de coinvestissement, et ensuite un programme de crédit privé dans les créances mezzanines ou des capitaux de démarrage en prêts directs.
Ce que cela signifie, si vous pensez à qui utilise ce capital pour investir dans les fonds du côté primaire ou les actifs qui font partie de ces fonds, c’est vraiment le promoteur. Donc ce modèle est très centré sur le promoteur. Dans ce marché secondaire, le flux d’information dans une catégorie d’actif opaque est extrêmement important. La plateforme de Gestion de placements Manuvie répond précisément à notre stratégie qui tire parti de cette information et de ces relations, et nous pensons que cela nous donne vraiment un avantage dans cette partie du marché.
Stewart : Il semble donc que vous ayez besoin de compétences différentes pour les opérations sur le marché secondaire dirigées par des commandités. Dites-m’en un peu plus à ce sujet et sur votre équipe, et sur la façon dont le tout se compare à d’autres investisseurs du marché secondaire.
Jeff : Fondamentalement, les opérations sur le marché secondaire dirigées par des commandités sont différentes de celles menées par des commanditaires, et je pense qu’elles se déroulent différemment de quatre façons. Je vais essayer de vous les présenter rapidement. Tout d’abord, la façon de trouver les opérations – soit le processus de sélection – est différente. Il faut être proactif pour dénicher les occasions. Quand j’y pense, le yin-yang du marché secondaire se définit comme l’opportunisme et la volonté. Par définition, le marché secondaire est un marché opportuniste. Vous ne pouvez pas contrôler précisément où vous investissez, mais vous pouvez définir certains paramètres à l’étape de la constitution d’un portefeuille et concernant l’emplacement des opérations. Ce qui mène à l’objectif du portefeuille. C’est donc cette dynamique que vous devez gérer et appliquer une gestion sur le qui-vive. Donc, trouver des occasions se fait différemment.
Constituer un portefeuille se fait différemment. Vous pouvez vous délibérément vous dire : « Ce sont les secteurs dans lesquels nous voulons investir. Nous voulons être dynamiques. Souhaitons-nous être prudents? Comment devrions-nous construire nos portefeuilles? Que devrions-nous surpondérer? Que devrions-nous sous-pondérer? » Le fait d’être un gestionnaire de portefeuille sur les marchés publics fait en sorte que les opérations dirigées par les commanditées, et non les placements traditionnels dirigés par les commanditaires, mais bien celles dirigées par les commandités permettent de réaliser des choses pour la première fois.
La sélection des risques est différente. C’est probablement ce à quoi vous vouliez en venir Stewart. Si vous voulez gérer la concentration – et c’est ce qui se passe sur le marché dirigé par les commandités –, vous devez avoir des personnes qui recherchent la solidité et la durabilité plutôt que la quantité. Les placements traditionnels dirigés par des commanditaires, qui sont une excellente catégorie de placement, vous obligent, pour la plupart, à vous asseoir sur votre bureau, à étaler des chiffres et à faire des hypothèses générales. Évidemment, vous devez vérifier ces hypothèses. Dans le cas des placements dirigés par des commandités, vous vous concentrez en fait sur une, peut-être deux positions. Vous devez faire exactement ce qu’un promoteur fait, et vous devez faire un contrôle préalable du promoteur lui-même parce que, encore une fois, il s’agit de capital passif ici et non pas de capital actif. Nous ne tenons pas les commandes quand il s’agit d’une entreprise. C’est le promoteur qui les tient. Donc, nous devons constituer une équipe axée sur la solidité et la durabilité.
Et enfin, les activités après le placement nécessitent une surveillance étroite. Vous devez vous mettre dans une position pour pouvoir saisir l’information et l’utiliser. Vous pourriez avoir besoin de droits d’observateur. Vous pourriez avoir besoin de droits d’administrateur. Peut-être que vous n’aurez besoin de rien de tout ça. Il vous faudra peut-être seulement un bon flux d’information. Vous devez être en mesure d’analyser et comprendre les résultats en temps réel. Pour une plateforme comme Manuvie et de petits promoteurs, vous pouvez aider ces derniers à trouver des solutions concernant ce qui se dessine sur les marchés financiers. Comme Paul l’a mentionné plus tôt, notre plateforme est axée sur les promoteurs. Nous sommes actifs auprès de 200 promoteurs. Nous avons une quantité phénoménale de renseignements que nous pouvons transformer en avantage comparatif si nous le faisons pour nos promoteurs.
Notre équipe a donc été constituée dans ce contexte. Et oui, notre équipe de huit personnes compte des gens d’expérience à l’égard du marché secondaire. Nous sommes tous dévoués à ces placements dirigés par les commandités; rien ne peut nous en distraire. Nous avons de l’expérience, et nous avons des gens qui veulent se concentrer dans ce secteur. Je terminerai en disant que nous croyons que la façon dont nous avons constitué notre équipe, son historique, ses références, nous a donné un avantage comparatif au sein d’un marché plutôt robuste, dynamique et en constante évolution.
Stewart : C’est vraiment utile. C’est un peu en aval et vous avez abordé ce sujet, mais quelle est la proposition de valeur du marché secondaire pour les compagnies d’assurance et leurs capacités de gestion d’actifs? Et dans le même ordre d’idées, que pensez-vous que les cinq prochaines années apporteront au marché secondaire? Si sa
croissance se poursuit au même rythme, est-ce une bonne chose? Cette croissance fulgurante peut-elle être négative? Parlez-nous un peu de ce que vous entrevoyez pour ce marché au cours des prochaines années.
Paul : Bien sûr. Je vais répondre à la première partie de la question et laisser la seconde partie à Jeff. Quelle est la proposition de valeur pour les compagnies d’assurance? Ultimement, les compagnies d’assurance ont généralement besoin d’apparier leur passif à long terme, et les marchés privés sont, depuis toujours, des stratégies à long terme.
Elles doivent aussi gérer le risque. Une grande partie de leur portefeuille est évidemment constituée de titres à revenu fixe. Elles doivent gérer le risque de cette façon, mais elles doivent aussi le gérer pour la portion de leur portefeuille qui n’est pas composée de titres à revenu fixe. Il ne s’agit pas ici de promoteurs investissant directement dans des actions, prêts à assumer le risque d’un placement unique. Enfin, elles ont besoin d’un bon rendement. Vous devez équilibrer ce rendement. Vous devez obtenir un taux de rendement dans ce volet autre qu’à revenu fixe de votre portefeuille.
Le rendement a toujours été présent au fil du temps. Votre capacité d’offrir des liquidités pendant différents cycles de marché s’est avérée extrêmement importante, car la liquidité est un élément essentiel du marché dans son ensemble.
Je pense qu’une compréhension accrue réside cependant dans la sophistication de la compagnie d’assurance. Parfois, nous traitons avec des investisseurs, des assureurs ou autres, qui sont plus récents dans la catégorie d’actif. Ceux-ci – disons simplement les placements privés – utilisent souvent les placements sur le marché secondaire comme tremplin dans leur parcours et les placements alternatifs, comme capacité pour créer des portefeuilles diversifiés, mettre de l’argent à profit parce que vous achetez habituellement des actifs. Il ne s’agit pas d’engagements non financés ni d’une plus petite portion d’engagements non financés.
Croyez-le ou non, la capacité d’acheter un taux de rendement – j’utilise l’expression taux de rendement, mais souvent, en particulier les placements sur le marché secondaire dirigés par des commanditaires, parce que l’argent va donner des résultats plus vite –, en fait vous achetez des actifs bien établis. Ils se liquident plus tôt et créent des flux de trésorerie comparables au taux de rendement. Je pense donc que tout cela est important pour les nouveaux arrivants sur le marché. Le plus excitant, peut-être, pour les joueurs plus sophistiqués, la capacité d’acheter et de vendre.
La capacité d’acheter et de vendre des parts individuelles ou regroupées de société en commandite, ce qui est très important pour les joueurs sophistiqués, qui y ont recours en tout temps. Maintenant, avec la progression des placements dirigés par les commandités et d’autres sous-stratégies que Jeff vient de décrire, la capacité de… Tout comme vous n’avez pas qu’un seul gestionnaire des acquisitions, vous pouvez choisir plusieurs titres à grande capitalisation, à moyenne capitalisation ou plus faible; vous avez la capacité de gérer votre programme de placements sur le marché secondaire avec une durée plus courte, un profil risque-rendement différent, des actifs à rendement plus élevé, une plus grande part de l’indice de placements privés.
C’est, à mon avis, vraiment emballant. Je vais terminer avec les assureurs les plus sophistiqués. Parmi ces derniers, ceux qui possèdent de très solides capacités de gestion d’actifs, je dirais, ont accès à deux autres utilisations potentielles du marché secondaire. La première est qu’ils peuvent s’associer à des plateformes sur le marché secondaire et établir des coentreprises avec celles-ci; ils peuvent fidéliser ces investisseurs pour qu’ils mettent en œuvre de nouvelles stratégies d’instruments dérivés intéressantes.
Il s’agit là d’un avantage très puissant que les compagnies d’assurance, en particulier les services de gestion d’actifs des compagnies d’assurance, devraient utiliser. Enfin, pour les plus sophistiqués, il y a une composante financière structurée à cela, en particulier liée au capital de risque. Souvent, les frais associés aux participations dans une société en commandite sont très élevés, et les compagnies d’assurance cherchent à effectuer des opérations qui leur permettent de réduire ce capital de risque.
Le marché secondaire a un rôle particulier à jouer lorsqu’il est associé à une technologie financière structurée. Nous pourrions consacrer un balado de 30 minutes à ce seul sujet. Je termine là-dessus, les personnes qui jouent un plus grand rôle peuvent comprendre quand je parle d’obligations structurées adossées à des fonds, mais il y a toute une boîte à outils pour aider les compagnies d’assurance à gérer leur capital de risque. Donc, à mon avis, il y a une multitude de raisons pour lesquelles les compagnies d’assurance doivent être avisées à ce sujet, Stewart.
Stewart : Merci. Jeff, qu’en est-il de l’avenir, des prochaines années, votre perception par rapport à la croissance de ces marchés?
Jeff : Oui. Je suis un adepte du marché haussier secondaire. Mais avis aux acheteurs, je participe au marché secondaire depuis 20 ans, donc vous vous attendez probablement à ce que je dise ça.
Stewart : Bien sûr.
Jeff : Comme Paul l’a mentionné, le volume des deux dernières années a été de plus de 100 milliards de dollars, ce qui, il y a 20 ans, alors que nous apprenions à connaître le marché secondaire, nous aurait semblé totalement impossible que le marché secondaire atteigne cette valeur. Donc ce que je m’apprête à dire pourrait sembler utopique, mais je crois qu’il y a un prévisionniste bien connu qui affirme que le marché secondaire pourrait atteindre un volume de mille milliards de dollars de notre vivant.
Je crois non seulement que cela pourrait se concrétiser de notre vivant, mais dans les 10 prochaines années, parce que, comme vous le souligniez Stewart, les marchés contigus que nous avons mentionnés – infrastructure, immobilier, crédit, capital de risque – affichent tous une croissance intéressante. Ce sont des sous-segments du marché secondaire, mais ils repoussent leurs propres frontières. Donc ils prennent de l’expansion.
Les opérations dirigées par des commandités n’existaient pas il y a 10 ans, et l’année dernière, elles s’élevaient à environ 54 milliards de dollars. Le marché secondaire est connu pour son innovation, comme Paul l’a dit plus tôt, le fait qu’il est orienté vers la solution. Cette orientation a conduit à de nouvelles utilisations passionnantes du capital secondaire. L’ensemble de l’écosystème du marché secondaire a été suffisamment souple pour créer des liquidités là où il n’y en avait pas.
D’ailleurs, Stewart, à l’heure actuelle, l’attrait pour la liquidité du marché secondaire est supérieur au capital disponible. Connaissez-vous une autre catégorie de placement sur les marchés privés où les flux d’opérations surpassent le capital disponible? Moi non.
Stewart : Non.
Jeff : Par conséquent, vous pouvez entrer sur le marché secondaire par des entreprises
pour lesquelles 25 promoteurs pourraient se livrer concurrence si elles étaient vendues comme une société unique. Sur le marché secondaire, seuls quelques joueurs tenteront d’obtenir le même placement. À notre avis, ce genre de dynamique amènera du capital supplémentaire vers le marché secondaire, par ces personnes qui le gèrent, et celles qui le mettent en œuvre.
Stewart : J’adore ça. Je constate la même chose. J’aimerais faire un retour sur une chose que Paul a mentionnée. Vous avez dit que les compagnies d’assurance financent le passif à long terme. Évidemment, dans le cas de l’assurance vie, beaucoup de nos clients ou de nos auditeurs qui ont une couverture primaire et sans contribution ont un passif à court terme. Ces personnes trouveront-elles leur compte sur le marché secondaire?
Paul : En fait, oui. L’une des innovations des opérations sur le marché secondaire dirigées par des commandités est une zone plus favorable aux rendements ajustés en fonction du risque pour les titres de courte durée. À bien des égards, les placements sur le marché secondaire dirigés par des commanditaires agissent comme un transfert entre fonds entièrement adossés, donc de longue durée, un suivi de très longue haleine concernant ces flux de trésorerie particuliers. En fait, les opérations dirigées par des commandités ont une durée plus courte parce que généralement, vous gérez la concentration de sorte qu’elle se situe entre trois et cinq ans.
Il y a aussi des caractéristiques structurelles qui s’ajoutent à ces placements, en fait, pour inciter les promoteurs à vendre ces actifs sur une période plus courte. Revenons donc à cette idée que l’innovation dans le marché secondaire est telle qu’elle a créé diverses solutions assorties de profils risque-rendement différents, de durées différentes aussi, qui font qu’un utilisateur sophistiqué de cette catégorie d’actifs, pour cette stratégie macroéconomique particulière sur le marché secondaire, a vraiment plus de capacités aujourd’hui que jamais auparavant.
Auparavant, il n’y avait qu’une solution unique, mais le marché secondaire d’aujourd’hui se décline en plusieurs nuances, des stratégies fondamentalement différentes qui, comme je l’ai dit, ont différents types de caractéristiques.
Stewart : Oui, c’est intéressant. Un élément qui a été soulevé, et comme vous le savez tous les deux, ce n’est pas mon environnement, mais quelqu’un a dit que lorsque vous investissez sur le marché secondaire, il est possible de réduire considérablement ou d’éliminer la courbe en J. Pour les personnes qui ne connaîtraient pas bien ce concept, pouvez-vous nous en parler un peu?
Jeff : Certainement. Je vais prendre cette question d’accord? La courbe en J est en fait la courbe que traversent toutes les sociétés en commandite lorsqu’elles entreprennent d’investir. Quand on y pense, la société en commandite accumule du capital puis l’investit. Il y a des frais et des frictions associés.
Donc, la partie en J de la courbe signifie qu’au départ, votre valeur pourrait être inférieure à la valeur nominale, car vous investissez dans cette nouvelle société en commandite tandis que ces actifs commencent à prendre racine et à croître. Puis, une partie du J franchit la ligne de base à mesure que de la valeur est créée. Enfin, le sommet du J correspond à ce point où vous doublez votre placement et vous récupérez votre capital. Les placements sur le marché secondaire permettent de raccourcir ce processus.
Les placements sur le marché secondaire achètent des parts d’une société en commandite, un portefeuille, une fois que les actifs sont réunis. Ainsi, les frais et frictions du début, etc. ont déjà été gérés et l’augmentation de la valeur liquidative est commencée. Donc, si vous faites bien votre travail en tant qu’investisseur sur le marché secondaire, vous investissez dans une société en commandite, ou plusieurs, après 3 ou 4 ans, lorsque cette partie de la courbe en J est chose du passé. À ce moment-là, elle devrait être en hausse.
Stewart : C’est formidable, et merci pour ces explications. Je veux dire, j’ai l’impression d’avoir été bien informé aujourd’hui. J’en connais maintenant beaucoup plus au sujet des placements sur le marché secondaire qu’il y a 30 minutes, et je vous en suis vraiment reconnaissant. J’ai une dernière question pour terminer. Vous pouvez choisir de répondre à seulement une partie ou au deux. Avec quelle personne, vivante ou décédée, aimeriez-vous le plus partager un repas ou quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu?
Paul : Je dirais que le meilleur conseil que j’ai jamais reçu, et malheureusement, je l’ai reçu trop tard, est de prendre des risques pendant votre carrière, dès le départ et souvent. Je le dis à mes enfants maintenant – chacun étant plus âgé, deux d’entre eux sont déjà sur le marché du travail, un autre est toujours aux études –, qu’il est très difficile de toucher la cible du premier coup. Alors ne présumez pas que vous réussirez à votre première tentative hors des bancs d’école.
Donc si vous appliquez ce principe dans votre carrière, vous voulez prendre des risques et les prendre tôt quand vous n’avez pas d’autres obligations qui vous lient. Je crois que si vous faites cela, alors vous aurez une carrière bien plus riche et une meilleure vie professionnelle et, franchement, une meilleure vie personnelle aussi. Je suis ingénieur de formation, et je travaille dans le secteur des finances depuis 24 ans.
Jamais, même dans mes rêves les plus fous, lorsque j’étais assis à Hewlett-Packard à côté du garage où l’ont créait des ordinateurs, jamais je n’ai pensé que je serais dans la finance. En fait, Jeff sait que j’ai travaillé très fort pour ne pas être dans ce domaine pendant de nombreuses années après mes études en affaires, et j’aurais aimé avoir pris plus de risques au début de ma carrière.
Stewart : C’est vraiment drôle que vous disiez cela parce que j’ai donné ce même conseil à beaucoup d’étudiants quand j’enseignais. Je leur disais : « Vous avez très peu à perdre en ce moment. Vous êtes déjà fauchés. Vous habitez un dortoir. Vous n’avez pas quatre ou cinq enfants à envoyer à l’école privée ni un prêt hypothécaire élevé. C’est le moment idéal. »
Les gens venaient me voir. Un homme plus âgé, beaucoup plus âgé que moi, m’a dit une fois : « Ne planifie pas trop tôt, parce que des occasions surgissent et se présentent et tu dois pouvoir saisir ce risque ». Je pense que c’est un excellent conseil.
Jeff : Stewart, je vais y aller avec le conseil, pas le repas. C’est en fait quelque chose qui m’est revenu à l’esprit pendant la fin de semaine. C’est un conseil sportif. Malheureusement, mon entraîneur de basketball au secondaire est décédé durant la fin de semaine et c’est lui qui a dit « connaissez votre position sur le terrain ». Paul a entendu ce conseil à quelques reprises parce que je l’ai utilisé à quelques reprises. Mais il ne s’agit pas seulement d’un conseil sportif sur l’endroit où vous devriez être au basketball.
Mais le fait de savoir où vous êtes dans la vie et où vous vous situez dans différentes structures, internes et externes, comment les autres vous considèrent est vraiment quelque chose qui m’a interpellé pendant longtemps. Comprendre le contexte dans lequel vous évoluez et ne pas simplement fonctionner par habitude, parce que nous faisons tous partie d’une communauté plus grande, et comprendre les paramètres, les périmètres,
les contraintes de cette communauté sont un excellent conseil que vous pourriez universaliser.
Paul sait que j’applique ce principe dans de nombreuses circonstances. C’est probablement celui qui remonte le plus facilement à la surface. Connaissez votre position sur le terrain.
Stewart : C’est un excellent conseil. J’ai appris beaucoup de choses en vous écoutant. Vos personnalités ont été relativement sobres pendant le balado, mais vous vous connaissez très bien et vous connaissez très bien le marché. Si j’étais chef des placements et que je ne connaissais pas bien les placements sur le marché secondaire et, vous en avez parlé à quelques reprises, un investisseur averti, et ainsi de suite…
Si je veux avoir une conversation sans pression de vente, je veux juste avoir une conversation et en apprendre davantage au sujet des placements sur le marché secondaire et certaines des précisions dont vous parliez, êtes-vous ouvert à l’idée d’avoir cette conversation avec quelqu’un qui veut en savoir plus, qui pourrait ne pas être prêt à consacrer une répartition ou à effectuer une recherche officielle, mais auriez-vous une conversation informelle avec quelqu’un?
Paul : Nous serions ravis. Je veux dire, on nous qualifie souvent de maniaques du marché secondaire, et peut-être que c’est ce que nous sommes vraiment après y avoir été plongés durant les 24 dernières années. Mais la bonne nouvelle, c’est que nous finissons par donner beaucoup d’information aux gens concernant ce marché. Donc nous serions heureux de le faire, Stewart.
Stewart : C’est super. Vous avez fait du bon travail pour m’informer aujourd’hui. Vous avez entendu deux chefs de file de l’industrie, Paul Sanabria et Jeff Hammer, directeurs généraux principaux et cochefs, Placements secondaires, à Gestion de placements Manuvie. Merci d’avoir été des nôtres.
Paul : Merci, Stewart.
Jeff : Merci, Stewart.
Stewart : Merci de nous avoir écoutés. Si vous avez des idées de sujets pour un balado, écrivez-moi à l’adresse podcast@insuranceaum.com. Laissez votre appréciation ou vos commentaires, aimez notre contenu sur l’appli Balados d’Apple ou dans toute autre appli que vous utilisez pour écouter vos balados. Je m’appelle Stewart Foley, c’était le balado lnsuranceAUM.com.
1 Institutionnel Investor, 17 juillet 2023. 2 PitchBook, 20 avril 2023. 3 Jefferies, janvier 2023.
Renseignements importants
Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’effet d’événements liés aux sociétés, aux secteurs et à l’économie, à la politique, à la réglementation et aux marchés. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements sur les marchés émergents. Le risque de change est le risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.
Les renseignements fournis ne tiennent pas compte de la convenance des placements, des objectifs de placement, de la situation financière, ni des besoins particuliers d’une personne donnée. Nous vous invitons à évaluer la convenance de tout type de placement à la lumière de votre situation personnelle et à consulter un spécialiste, au besoin.
Ce document est réservé à l’usage exclusif des personnes ayant le droit de le recevoir en vertu du droit applicable dans le territoire où elles se trouvent. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur ou des auteurs et elles peuvent changer sans préavis. Nos équipes de placement peuvent avoir des opinions différentes et, par conséquent, prendre des décisions de placement différentes. Ces opinions ne reflètent pas forcément celles de Gestion de placements Manuvie ni de ses sociétés affiliées. Bien que les renseignements et analyses figurant dans ce document aient été compilés ou formulés à l’aide de sources jugées fiables, Gestion de placements Manuvie ne donne aucune garantie quant à leur précision, à leur exactitude, à leur utilité ou à leur exhaustivité et n’accepte aucune responsabilité pour toute perte découlant de l’utilisation de ces renseignements ou analyses. Ce document peut comprendre des prévisions ou d’autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions et n’est à jour qu’à la date indiquée. Les renseignements fournis dans ce document, y compris les énoncés concernant les tendances des marchés des capitaux, sont fondés sur la conjoncture, qui évolue au fil du temps. Ces renseignements peuvent changer à la suite d’événements ultérieurs touchant les marchés ou pour d’autres motifs. Gestion de placements Manuvie n’est nullement tenue de mettre à jour ces renseignements.
Ni Gestion de placements Manuvie, ni ses sociétés affiliées, ni leurs administrateurs, dirigeants et employés n’assument de responsabilité pour quelque perte ou dommage direct ou indirect, ou quelque autre conséquence que pourrait subir quiconque agit sur la foi des renseignements contenus dans ce document. Tous les aperçus et commentaires sont de nature générale et ponctuelle. Quoiqu’utiles, ces aperçus ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste en fiscalité, en placement ou en droit. Il est recommandé aux clients de consulter un spécialiste qui évaluera leur situation personnelle. Ni Manuvie, ni Gestion de placements Manuvie, ni leurs sociétés affiliées, ni leurs représentants ne fournissent de conseils dans le domaine de la fiscalité, des placements ou du droit. Le présent document a été produit à titre informatif seulement et ne constitue ni une recommandation, ni un conseil professionnel, ni une offre, ni une invitation à quiconque par Gestion de placements Manuvie ou en son nom, relativement à l’achat ou à la vente d’un titre ou à l’adoption d’une stratégie de placement, non plus qu’il indique une intention d’effectuer une opération dans un fonds ou un compte géré par Gestion de placements Manuvie. Aucune stratégie de placement ni aucune technique de gestion des risques ne peut garantir le rendement ni éliminer les risques. La diversification ou la répartition de l’actif ne sont pas garantes de profits et n’éliminent pas le risque de perte dans quelque marché que ce soit. À moins d’indication contraire, toutes les données proviennent de Gestion de placements Manuvie. Les rendements passés ne garantissent pas les résultats futurs.
1 Institutionnel Investor, 17 juillet 2023. 2 PitchBook, 20 avril 2023. 3 Jefferies, janvier 2023.
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Gestion de placements Manuvie
Gestion de placements Manuvie est la marque du secteur Gestion de patrimoine et d’actifs, Monde de la Société Financière Manuvie. Notre mission est de rendre les décisions plus simples et d’aider les gens à vivre mieux en donnant aux épargnants les moyens de bâtir un avenir meilleur. Au service de plus de 17 millions de particuliers, d’institutions et de participants à des régimes de retraite, nous croyons
que notre portée mondiale, nos activités complémentaires et la force de notre société mère nous permettent d’aider les épargnants à tirer parti des tendances mondiales émergentes. Nous offrons aux clients l’accès à des solutions d’investissement publiques et privées couvrant les actions, les titres à revenu fixe, les actifs multiples, les placements non traditionnels et le développement durable, comme le capital naturel, pour les aider à prendre des décisions financières éclairées et à atteindre leurs objectifs de placement. Les produits ne sont pas tous offerts dans tous les pays. Pour de plus amples renseignements, consultez le site https://www.manulifeim.com/us/fr.html.
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