L’utilisation des crédits carbone transforme les investissements dans les terrains forestiers
Les marchés du carbone entrent dans une période d’évolution accélérée qui nécessite l’intégration des valeurs du carbone.
Points à retenir
- Le marché du carbone, devenu plus transparent, a été stimulé par les engagements de carboneutralité à l’échelle mondiale.
- Une appréciation plus généralisée de la capacité des terrains forestiers à capturer le CO2 de manière rentable entraîne une intégration plus vaste des valeurs du carbone dans l’évaluation et les stratégies d’investissement.
- Les politiques carbone prévoient maintenant une prime plus élevée pour les projets de crédits carbone qui suppriment physiquement les GES que pour les projets qui visent l’évitement ou le déplacement des combustibles fossiles.
- Les objectifs d’investissement liés au carbone devraient faire de plus en plus concurrence aux objectifs axés sur la production commerciale de bois d’œuvre.
La négociation des opérations sur crédits carbone a connu une extraordinaire croissance ces dernières années. La hausse de la demande de crédits carbone a fait grimper les prix, et le marché du carbone est devenu plus transparent – et fonctionnel. L’expansion rapide des marchés de crédits carbone et les engagements de plus en plus nombreux des gouvernements et des entreprises à établir des objectifs clairs de réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES) ont souligné le rôle nécessaire des crédits carbone dans la décarbonation mondiale et soutiennent la hausse attendue des prix du carbone au cours des prochaines décennies. L’élaboration d’exigences normatives de plus en plus claires et uniformes pour les projets de crédits carbone ainsi qu’une certification plus rigoureuse et la vérification des résultats soutiennent la confiance des investisseurs et la croissance continue des marchés du carbone.
L’explosion de la demande de crédits carbone favorise la concurrence des opérations sur terrains forestiers
Les projets forestiers représentent une composante majeure de l’offre actuelle et future de crédits carbone négociables. Les investisseurs et les gestionnaires reconnaissent de plus en plus la capacité des forêts à capturer et à stocker de grands volumes de CO2 de façon rentable à long terme. C’est pourquoi ils ont déjà commencé à intégrer les valeurs potentielles du carbone dans leurs évaluations et leurs stratégies d’investissement. La capacité des terrains forestiers à soutenir les objectifs de carboneutralité et à générer des revenus est devenue un facteur observable dans la concurrence accrue entre les opérations sur terrains forestiers. Pour investir et mener leurs activités de façon efficace au cours des prochaines décennies, les propriétaires de terrains forestiers devront se tenir au fait des marchés du carbone extrêmement dynamiques, y participer et y réagir.
Accélération observée de l’augmentation des crédits carbone volontaires négociés
Nombre de crédits carbone volontaires émis et retirés (en millions)
Entre 2016 et 2021, l’émission des crédits carbone volontaires s’est accélérée (croissance de plus de 300 %). En 2021, 285 millions de crédits carbone ont été émis et 79 autres millions l’ont été durant le seul premier trimestre de 2022. La demande annuelle (retraits) de crédits carbone – une mesure de l’utilisation unique d’un crédit carbone par un acheteur pour compenser ou neutraliser des émissions – a également crû rapidement, et explosé depuis 2016. En 2021, 158 millions de crédits carbone ont été retirés, une hausse de 28 %, par rapport à 123 millions en 2020.
La demande future de crédits carbone devrait croître exponentiellement entre maintenant et le milieu du siècle pour que les entreprises puissent respecter l’échéance de leurs cibles de carboneutralité. Dans une étude de janvier 2022,BloombergNEF a prévu une accélération de la demande de crédits carbone à mesure que des facteurs fondamentaux (mécanisme de dernier ressort pour atteindre les cibles d’émissions résiduelles fondées sur la science) détermineraient davantage la demande des entreprises que des facteurs comportementaux (crédits carbone pour répondre aux préoccupations de la clientèle ou pour dorer leur image). Selon les modèles, la quantité d’équivalent dioxyde de carbone (éq. CO2 mesuré en gigatonnes, ou Gt éq. CO2) qui devra être compensée sur le marché volontaire devrait augmenter de 0,43 Gt éq. CO2 en 2022 à 5,2 Gt éq. CO2 d’ici 2050 sous l’effet de la forte demande de crédits carbone des entreprises.
La demande de crédits carbone devrait être soutenue par des objectifs de conformité et des cibles de réduction des GES plus ambitieux des entreprises.
Demande de crédits carbone prévue dans le secteur volontaire (Gt éq. CO2)
Les projets d’énergie renouvelable et de foresterie dominent l’offre actuelle de crédits carbone négociables
Les plus de 5 000 projets de crédit carbone inscrits aux quatre programmes principaux (American Carbon Registry, Climate Action Reserve, Verra et Gold Standard) représentent l’offre mondiale de crédits carbone volontaires. Les projets d’énergie renouvelable et de foresterie représentant plus de la moitié de ce total. Au T1 de 2022, plus de 625 projets de carbone volontaire dans les secteurs des forêts et des sols ont été inscrits, soit 556 millions de crédits carbone ou 40 % du total des crédits émis.
Les projets des forêts et des sols représentent 40 % du total de crédits carbone émis
Projets de carbone volontaire inscrits par secteur (2008-T1 2022)
Les trois quarts de ces crédits carbone dans le secteur des forêts et des sols proviennent de projets de réduction des émissions provenant du déboisement et de la dégradation des forêts (REDD+), qui tombent dans la catégorie des émissions évitées, et sont menés dans des pays en développement. Compte tenu du rendement discutable de plusieurs projets REDD+ par le passé, ils pourraient être davantage surveillés à l’avenir. Sur les autres 25 % des projets inscrits des forêts et des sols utilisant des projets de crédits carbone, 16 % sont classés dans les projets de gestion des forêts améliorée, les autres se classant comme projets de boisement/reboisement (8 %), de restauration des milieux humides (0,2 %) et de gestion des prairies (1,0 %).
Crédits carbone émis par le secteur des forêts et des sols – régions
Augmentation de la confiance dans la qualité des crédits carbone et de la gouvernance
Le marché des crédits carbone volontaires qui connaît une croissance rapide attire de plus en plus l’attention des investisseurs et est davantage accepté, au fur et à mesure que de l’information plus précise et accessible sur les prix devient disponible. La multiplication des services afférents aux crédits carbone, comme les organisations pour valider et certifier les projets ainsi que les plateformes de négociation et les marchés futurs des crédits carbone, constitue un cadre de base pour que les crédits carbone puissent être comparés à d’autres produits négociés.
L’amélioration de l’infrastructure du marché des crédits carbone s’accompagne de normes d’information, de certification de crédits carbone par des tiers et de services de cotation des projets de carbone. Une ébauche de dix principes de base en matière de carbone a été publiée en juillet 2022 par l’Integrity Council for the Voluntary Carbon Market (IC-VCM), une organisation indépendante non gouvernementale (ONG) regroupant de nombreuses parties prenantes, qui cherche à établir une feuille de route de la qualité et de la gouvernance et à améliorer la possibilité de comparer les crédits provenant de différentes sources. Le Voluntary Carbon Markets Integrity Initiative (VCMI), un autre projet d’ONG indépendante de l’IC-VCM, a publié une ébauche d’un code d’intégrité au début de juin 2022 qui met l’accent sur l’utilisation responsable des crédits carbone par les entreprises, comme aligner les cibles de décarbonisation sur l’initiative Science Based Targets (SBTi) et avoir recours à des vérificateurs tiers indépendants.
L’expansion rapide des infrastructures et des investissements augmente la confiance dans la qualité des crédits carbone et de la gouvernance des programmes, ce qui favorise la banalisation des marchés des crédits carbone.
Alors que l’amélioration de la transparence, de l’uniformité et de la vérification des opérations sur crédits carbone soutient la croissance de la demande future, les nouvelles politiques et les avancées technologiques laissent aussi entrevoir des changements importants de l’offre future de crédits carbone. Des distinctions doivent être faites entre les crédits qui reflètent l’élimination des GES de l’atmosphère et les crédits qui reflètent l’évitement d’émissions. La politique carbone s’oriente vers l’appui explicite de projets de carbone qui génèrent le retrait de crédits, comme les projets de séquestration du carbone forestier ou d’extraction directe dans l’air, et vers davantage de mesures dissuasives pour la certification des projets d’évitement, comme les projets de déforestation évitée (REDD+) et le recours à des projets d’énergie renouvelable susceptible de déplacer des centrales électriques alimentées aux combustibles fossiles.
Les coûts de l’énergie solaire et éolienne ont considérablement baissé au cours de la dernière décennie et font maintenant concurrence aux combustibles fossiles dans la plupart des pays développés, ce qui rend leur utilisation comme crédits carbone moins justifiable. À l’avenir, le recours aux projets d’énergie renouvelable pour émettre des crédits carbone se limitera probablement aux pays émergents, particulièrement en Afrique, où la finance du carbone peut appuyer la faisabilité des projets. Depuis que la REDD+ et l’énergie renouvelable sont d’importantes composantes de l’offre globale de crédits carbone, l’imposition de nouvelles restrictions sur ces types de projets fera sûrement pivoter la demande vers des projets forestiers de grande qualité et d’autres nouvelles catégories de projets de crédit carbone. Les marchés connaissent de mieux en mieux les différences de qualité associée à divers types de projets et appliquent une prime aux projets mieux cotés, comme les projets de stockage de carbone forestier.
Le prix des crédits carbone reflète la perception des projets forestiers comme des projets d’élimination de qualité
Prix des crédits carbone volontaires des forêts et des sols par rapport à tous les autres types de projets
Le carbone passe d’une considération accessoire à une considération de base pour les investissements dans les terrains forestiers
Qu’un terrain forestier donné convienne mieux à la production commerciale de bois d’œuvre ou au stockage de carbone dépend des objectifs et des priorités des investisseurs, et leurs hypothèses concernant l’élaboration d’une politique carbone et l’orientation future des valeurs du carbone et du bois d’œuvre influeront grandement sur la décision.
En partie influencés par les tendances de marché susmentionnées, les investisseurs et les gestionnaires d’investissements en terrains forestiers ont commencé à intégrer les valeurs potentielles du carbone dans leurs évaluations et leurs stratégies d’investissement. L’inclusion des valeurs du carbone dans l’analyse des biens à des fins d’investissement dans certaines régions où la valeur du bois sur pied est traditionnellement moins élevée est soupçonnée avoir contribué à des prix très élevés dans le cadre de certaines ventes de terrains forestiers. Par exemple, un grand terrain forestier dans les États limitrophes des Grands Lacs aux États-Unis, qui ne présentait aucun attribut le distinguant des autres biens de la région, s’est négocié à un prix d’achat implicite de 1 017 $ US l’acre1 en 2021. En comparaison, le prix moyen sur cinq ans dans la région s’établissait à 636 $ US l’acre, une valeur qui avait très peu varié au cours des cinq années précédentes.2 L’acquisition par Gestion de placements Manuvie en 2021 de 90 000 acres de terrain forestier dans le Maine incluait l’engagement d’accroître le stock de carbone pour faire avancer le plan d’action climatique de la Société. IKEA a aussi acquis 1,3 million d’acres dans le sud des États-Unis au cours des quatre dernières années dans le but avoué de les utiliser pour atteindre ses objectifs de carboneutralité.
Comme les prix des crédits carbone devraient augmenter, les investissements axés sur le carbone dans les terrains forestiers trouveront une plus grande justification, ce qui permettra aux investisseurs ayant des objectifs en matière de carbone de mieux concurrencer les investisseurs axés sur la production commerciale de bois d’œuvre. Les valeurs actuelles des crédits carbone de grande qualité sur le marché volontaire oscillent environ entre 6 $ US et 15 $ US la tonne, ce qui permet aux investisseurs en terrains forestiers d’être concurrentiels aux États-Unis, où les ressources en bois d’œuvre sont nombreuses, mais où la demande de bois d’œuvre commercial est moins concentrée, comme le Nord-Est, les États limitrophes des Grands lacs et le Nord de la Californie. En fonction des prix actuels du carbone, les projets axés sur le carbone ne sont habituellement pas menés dans des régions avec des plantations à gestion stricte, comme dans les marchés du bois d’œuvre commercial plus développés du Sud des États-Unis ou de la côte Ouest; la hausse attendue des prix du carbone pourrait cependant remettre en question le statu quo. Comme le prix relatif des crédits carbone converge avec les valeurs générées par la production de bois d’œuvre d’une région donnée, les prix du bois sur pied de cette région pourraient être augmentés pour inciter les propriétaires terriens à continuer de produire du bois d’œuvre destiné à des installations de produits forestiers locales.
Les scieries produisant du petit bois d’œuvre, des panneaux de bois et d’autres produits du bois devront peut-être aussi s’adapter aux changements de l’offre de bois d’œuvre entraînés par le passage à des modes de gestion des terrains forestiers plus axés sur le carbone, ainsi qu’aux changements de la demande liée à l’abandon de la construction de béton et d’acier au profit de systèmes de bâtiments axés sur le bois et associés à un profil carbone beaucoup moins élevé. Les propriétaires de terrains forestiers axés sur le carbone pourraient retarder ou reporter la récolte du bois, ce qui limiterait l’offre de grume et influerait possiblement sur la taille des grumes distribuées aux scieries. Si la proportion de grumes plus vieilles et plus grosses augmentait substantiellement, les scieries devraient adapter leur équipement ou investir dans de nouvelles installations qui pourraient traiter efficacement les grumes de plus grande dimension. Cette adaptation possible de l’industrie de la transformation forestière à une offre plus importante de grumes plus grosses pourrait s’apparenter à l’important réoutillage des scieries de la Colombie-Britannique nécessaire pour s’adapter à la hausse de l’offre de petites grumes de sciage de bois mort sauvé de l’infestation de dendroctones du pin qui a eu lieu à la fin des années 1990. La Colombie-Britannique a réagi en augmentant la capacité de transformation de quatre milliards de pieds-planche supplémentaires sur quatre ans, à un coût estimé à plus de 400 millions de dollars américains3.
Compte tenu de l’engagement de plus en plus important envers la gestion axée sur le carbone pris par différents types de propriétaires de terrains forestiers privés, la disponibilité régionale du bois d’œuvre pourrait devenir plus limitée et amener les entreprises de produits forestiers à ajuster leurs stratégies d’approvisionnement en matières premières pour le sécuriser. Les scieries pourraient augmenter leurs acquisitions et la gestion directe de terrains forestiers locaux, ou accessibles sur le plan logistique, et collaborer davantage avec des propriétaires de grands terrains forestiers de leur région dans le cadre d’ententes officielles d’approvisionnement à long terme.
Les propriétaires de terrains forestiers demanderont probablement des prix du carbone plus élevés pour compenser le report des récoltes
Dans les principales régions d’approvisionnement en bois, comme le Nord-Ouest de la côte du Pacifique ou le Sud des États-Unis, nos recherches concluent que les prix des crédits carbone pour les projets forestiers d’élimination du carbone devraient augmenter par rapport à leur moyenne récente de 7 $ US par tonne pour inciter les propriétaires de terrains forestiers à accepter un report à long terme des récoltes en faveur de l’accumulation de stocks de carbone sur leurs propriétés. Si le prix des crédits carbone forestiers devait atteindre une moyenne de 30 $ US par tonne, les rendements potentiels du carbone pourraient atteindre la parité avec les rendements attendus de la production de bois d’œuvre traditionnelle dans une pineraie du Sud des États-Unis. De manière semblable, le prix du carbone requis pour que les rendements de la gestion du carbone équivaillent à ceux d’un terrain forestier du Nord-Ouest de la côte du Pacifique des États-Unis exploité selon un mode de production de bois d’œuvre avoisine les 75 $ US la tonne.
Les prix du carbone nécessaires pour abandonner le mode de gestion traditionnel des investissements dans les terrains forestiers varient
Prix du carbone, $ US/tonne
Plusieurs aspects du marché du carbone forestier sont encore en cours d’élaboration. Cependant, les propriétaires de terrains forestiers devront élargir leurs ressources pour rester pertinents, engagés et capables de réagir à l’évolution des marchés et des politiques, s’ils veulent réussir à intégrer les valeurs du carbone dans leur stratégie d’investissement et les plans de gestion de leurs terres. Les enjeux présentant un risque accru et nécessitant une attention particulière incluent la modification des exigences afférentes aux protocoles, l’évolution des normes de qualité et d’intégrité, et la gouvernance de l’interprétation des protocoles pour respecter les exigences supplémentaires liées au carbone.
Les marchés des terrains forestiers s’adaptent déjà aux nouveaux modèles d’investissement et de gestion des terrains forestiers qui tiennent compte des valeurs du carbone. Par ailleurs, l’intégration des valeurs du carbone dans le processus d’investissement dans les terrains forestiers et les plans de gestion des terres offre davantage d’options pour l’atteinte de divers objectifs financiers et environnementaux. Entre-temps, l’instauration rapide de nouveaux systèmes de bâtiments axés sur le bois pour la construction d’immeubles de plusieurs étages crée une extension considérable de la capacité de stockage à long terme du CO2 capturé par les forêts dans le cadre bâti. Selon la manière d’intégrer cette nouvelle couche de stockage du carbone dans la détermination de la carboneutralité à l’échelle mondiale, la ligne qui sépare la gestion des terrains forestiers à des fins de stockage du carbone et la production de bois d’œuvre pourrait devenir moins claire. Cela soutient davantage les propriétaires de terrains forestiers qui souhaitent s’appuyer sur diverses options pour la planification de leur gestion à long terme. Enfin, l’inclusion explicite des valeurs du carbone dans tous les aspects du processus d’investissement dans les terrains forestiers favorise la mise en place de pratiques de gestion durable bien établies qui sont les piliers de la catégorie d’actif des terrains forestiers.
1 Timberlands Market Report, Fastmarkets RISI, 7 avril 2022. 2 Indice NCREIF Timberland, au T4 de 2021. 3 Fastmarkets RISI, en date de mars 2022; recherche de Gestion de placements Manuvie, en date d’août 2022.
Renseignements importants
Une crise généralisée dans le secteur de la santé, comme une pandémie mondiale, pourrait entraîner une forte volatilité des marchés, la suspension et la fermeture des opérations de change, et affecter le rendement des fonds. Par exemple, le nouveau coronavirus (COVID-19) a considérablement perturbé les activités commerciales à l’échelle mondiale. Les répercussions d’une crise sanitaire ainsi que d’autres épidémies et pandémies qui pourraient survenir à l’avenir pourraient avoir des répercussions sur l’économie mondiale qui ne sont pas nécessairement prévisibles à l’heure actuelle. Une crise sanitaire peut exacerber d’autres risques politiques, sociaux et économiques préexistants. Cela pourrait nuire au rendement du portefeuille, ce qui entraînerait des pertes sur votre placement.
Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à la politique, à la réglementation, au marché ou à l’économie. Ces risques sont amplifiés dans le cas des placements effectués dans les marchés émergents. Le risque de change s’entend du risque que la fluctuation des taux de change ait un effet négatif sur la valeur des placements détenus dans un portefeuille.
Les renseignements fournis ne tiennent pas compte de la convenance des placements, des objectifs de placement, de la situation financière ni des besoins particuliers d’une personne donnée. Nous vous invitons à évaluer la convenance de tout type de placement à la lumière de votre situation personnelle et à consulter un spécialiste, au besoin.
Le présent document est destiné à l’usage exclusif des destinataires dans les territoires qui sont autorisés à le recevoir en vertu des lois en vigueur. Les opinions exprimées dans le présent document sont celles de l’auteur ou des auteurs. Elles peuvent être modifiées sans préavis. Nos équipes de placement peuvent avoir des opinions différentes et par conséquent prendre des décisions de placement différentes. Ces opinions ne reflètent pas nécessairement celles de Gestion de placements Manuvie ou de ses sociétés affiliées. Bien que les renseignements et analyses présentés dans le présent document aient été compilés ou formulés à l’aide de sources jugées fiables, Gestion de placements Manuvie ne donne aucune garantie quant à leur précision, à leur exactitude, à leur utilité ou à leur exhaustivité, et n’accepte aucune responsabilité pour toute perte découlant de l’utilisation des renseignements ou des analyses présentés. Le présent document peut comprendre des prévisions ou d’autres énoncés de nature prospective portant sur des événements futurs, des objectifs, des stratégies de gestion ou d’autres prévisions, et n’est à jour qu’à la date indiquée. Les renseignements fournis dans le présent document, y compris les énoncés concernant les tendances des marchés des capitaux, sont fondés sur la conjoncture des marchés, qui changera au fil du temps. Ces renseignements peuvent changer par suite d’événements ultérieurs touchant les marchés ou pour d’autres motifs. Gestion de placements Manuvie n’est nullement tenue de mettre à jour ces renseignements.
Ni Gestion de placements Manuvie, ni ses sociétés affiliées, ni leurs administrateurs, dirigeants et employés n’assument de responsabilité pour quelque perte ou dommage direct ou indirect, ou quelque autre conséquence que pourrait subir quiconque agit sur la foi des renseignements du présent document. Tous les aperçus et commentaires sont de nature générale et ponctuelle. Quoiqu’utiles, ces aperçus ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste en fiscalité, en placement ou en droit. Il est recommandé aux clients de consulter un spécialiste qui évaluera leur situation personnelle. Ni Manuvie, ni Gestion de placements Manuvie, ni leurs sociétés affiliées, ni leurs représentants ne fournissent de conseils dans le domaine de la fiscalité, des placements ou du droit. Le présent document a été préparé à titre informatif seulement et ne constitue ni une recommandation, ni un conseil professionnel, ni une offre, ni une invitation à quiconque, de la part de Gestion de placements Manuvie, relativement à l’achat ou à la vente d’un titre ou à l’adoption d’une stratégie de placement, non plus qu’il indique une intention d’effectuer une opération dans un fonds ou un compte géré par Gestion de placements Manuvie. Aucune stratégie de placement ni aucune technique de gestion des risques ne peuvent garantir le rendement ni éliminer les risques. La diversification ou la répartition de l’actif ne sont pas garantes de profits et n’éliminent pas le risque de perte. À moins d’indication contraire, toutes les données proviennent de Gestion de placements Manuvie. Les rendements passés ne garantissent pas les résultats futurs.
À propos de Gestion de placements Manuvie
Gestion de placements Manuvie est le secteur mondial de gestion de patrimoine et d’actifs de la Société Financière Manuvie. Nous comptons plus d’un siècle d’expérience en gestion financière au service des clients institutionnels et des particuliers et dans le domaine des régimes de retraite, à l’échelle mondiale. Notre approche spécialisée de la gestion de fonds comprend les stratégies très différenciées de nos équipes expertes en titres à revenu fixe, actions spécialisées, solutions multiactifs et marchés privés, ainsi que l’accès à des gestionnaires d’actifs spécialisés et non affiliés du monde entier grâce à notre modèle multigestionnaire.
Le présent document n’a été soumis à aucun examen de la part d’un organisme de réglementation des valeurs mobilières ou autre et il n’a été déposé auprès d’aucun organisme de réglementation.
Il peut être distribué par les entités de Manuvie ci-après, dans leurs territoires respectifs. Des renseignements supplémentaires sur Gestion de placements Manuvie sont accessibles sur le site manulifeim.com/institutional
Australie : Manulife Investment Management Timberland and Agriculture (Australasia) Pty Ltd, Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Canada : Gestion de placements Manuvie limitée, Distribution Gestion de placements Manuvie inc., Manulife Investment Management (North America) Limited et Marchés privés Gestion de placements Manuvie (Canada) Corp. Chine : Manulife Overseas Investment Fund Management (Shanghai) Limited Company. Espace économique européen : Manulife Investment Management (Ireland) Ltd. est régie et réglementée par l’organisme Central Bank of Ireland. Hong Kong : Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Indonésie : PT Manulife Aset Manajemen Indonesia. Japon : Manulife Investment Management (Japan) Limited. Malaisie : Manulife Investment Management (M) Berhad, numéro d’inscription : 200801033087 (834424-U). Philippines : Manulife Investment Management and Trust Corporation. Singapour : Manulife Investment Management (Singapore) Pte. Ltd. (société inscrite sous le numéro 200709952G). Corée du Sud : Manulife Investment Management (Hong Kong) Limited. Suisse : Manulife IM (Switzerland) LLC. Taïwan : Manulife Investment Management (Taiwan) Co. Ltd. Royaume-Unis : Manulife Investment Management (Europe) Limited, qui est régie et réglementée par l’organisme Financial Conduct Authority. États-Unis : John Hancock Investment Management LLC, Manulife Investment Management (US) LLC, Manulife Investment Management Private Markets (US) LLC et Gestion de placements Manuvie Agriculture et terrains forestiers Inc. Vietnam : Manulife Investment Fund Management (Vietnam) Company Limited.
Manuvie, Gestion de placements Manuvie, le M stylisé, et Gestion de placements Manuvie & M stylisé sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers et sont utilisées par elle, ainsi que par ses sociétés affiliées sous licence.
2477219